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Le blog d'Yves Daoudal - Page 1203

  • La mallette noire

    Est-ce vrai ? En tout cas c’est crédible, et vraisemblable, maintenant qu’on connaît bien le personnage. Le seul problème est qu’il n’y a me semble-t-il pour le moment qu’une source unique, et surtout qu’elle est bien tardive.

    L’histoire se passe en effet le matin du 22 juillet 2013. François arrive à l’aéroport de Rome Fiumicino pour se rendre aux JMJ de Rio. C’est son premier voyage pontifical.

    Il cherche sa mallette : son vieux, humble et pauvre cartable noir. On lui dit qu’il ne doit pas s’inquiéter : elle a déjà été déposée dans l’avion.

    — Mais je veux la porter à bord ! aurait dit le pape.

    — Cela n’est pas nécessaire, elle y est déjà…

    — Vous ne comprenez pas ! Allez dans l’avion, prenez la mallette, et rapportez-la ici, s’il vous plaît.

    Et c’est ainsi que quelques instants plus tard on vit François traverser l’aéroport et monter dans l’avion avec sa mallette. Le zèle de ses assistants avait failli faire rater le début de la légende de la mallette dont le pauvre et humble pape ne se sépare jamais… Et donc la suite de la mise en scène, quand il répond à un journaliste sur ce qu’elle contient : « Mon rasoir, mon bréviaire, mon agenda, un livre – sur sainte Thérèse de Lisieux que j’aime beaucoup… Je prends toujours ce bagage quand je voyage. C’est normal. Nous devons nous habituer à ce que ce soit normal. »

    La normalitude de l'autre François, donc. Mais ce que je constate est qu’il ne prend pas de brosse à dents. C’est parce qu’il a un dentier ?

  • Saint Augustin

    « Le culte du grand docteur d’Occident ne dépasse pas les frontières du romanum eloquium, il est inconnu de toutes les liturgies orientales », écrit l’hyperspécialiste du culte des saints, Pierre Jounel… qui a puissamment contribué à les affaiblir et démolir lors de la « réforme » liturgique.

    Saint Augustin se trouve pourtant très officiellement, au 15 juin, dans le synaxaire de l’Eglise de Grèce, comme on peut le voir sur ce site de « Présence orthodoxe », ou sur le site du synaxaire, qui donnent une brève biographie de l’évêque d’Hippone et les pièces liturgiques propres (même s'ils agit de ce qu'on appelle dans la liturgie latine une messe "dans certains lieux", puisque le saint du jour dans le calendrier byzantin est le prophète Amos). Ce dernier site donne même un enregistrement du tropaire, dont voici une traduction, prise sur un autre site orthodoxe, francophone, indiquant également la fête de saint Augustin le 15 juin :

    Célébrons le grand Augustin,
    Divin hiérarque de l'Église du Christ,
    Sage docteur et illustre théologien de la Cité Céleste,
    Amoureux de la prière et pilier du repentir,
    Car il intercède auprès du Seigneur afin que nos âmes en obtiennent abondante miséricorde.

    Αὐγουστῖνον τὸν μέγαν ἀνευφημήσωμεν, τὸν Ἱεράρχην τὸν θεῖον τῆς Ἐκκλησίας Χριστοῦ καὶ σοφὸν ὑφηγητήν· τῆς ἄνω πόλεως, τὸν θεολόγον τὸν κλεινὸν, προσευχῆς τὸν ἔραστὴν, καὶ στήλην τῆς μετανοίας· πρεσβεύει γὰρ τῷ Κυρίῳ, ἐλεηθῆναι τὰς ψυχὰς ἡμῶν.


    podcast

    Cathisme

    Ayant ardemment désiré la sagesse divine,
    et voulant t'en emplir,
    tu as affermi ton esprit dans les Parole de l'Esprit,
    Ô bienheureux sage, sondant les mystères cachés,
    arrosant divinement les sillons de l'âme,
    tel un arbre planté à la source des eaux, florissant par tes oeuvres,
    et portant le fruit de la contemplation, tu te révélas bienheureux,
    intercède auprès du Christ notre Dieu afin qu'Il accorde rémission des péchés à ceux qui célèbrent avec amour ta mémoire sacrée.

    Mégalinaire

    Chantons tous le hiérarque du Christ, fierté des théologiens, radieux réceptacle de l'Esprit, médiateur de ceux qui avec amour célèbrent sa mémoire.

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  • En Chine

    La campagne de destruction des croix sur les églises dans la province du Zhejiang se poursuit, mais la résistance s’organise. Dernier exemple connu, à Lingnei, le 30 juillet. La croix de l’église a été enlevée. Les chrétiens ont fait appel à un juriste de Pékin. Celui-ci a constaté qu’aucun organisme officiel n’avait pris la responsabilité de la destruction, et que sans justification légale l’enlèvement de la croix était un vol, et que par conséquent remettre une croix ne pouvait violer aucune loi.

    Ni une ni deux, les chrétiens ont remplacé la croix le soir même.

    Eglises d’Asie fait un point complet sur ces destructions et la résistance, qui s’étend même à l’Eglise officielle. Selon Bob Fu, président de China Aid, « c’est la première fois dans l’histoire contemporaine de l’Eglise en Chine que l’on voit une coalition de catholiques et de protestants, issus des Eglises officiellement enregistrées et des Eglises “domestiques” ou “clandestines”, être ainsi unis pour dénoncer des atteintes aux droits de l’homme et à la liberté religieuse. »

     

    Addendum

    Le juriste de Pékin, Zhang Kai, et son assistant Liu Peng ont été arrêtés le 25 août.

  • Les pourrisseurs

    On ne doit plus dire « propagande homosexuelle », et l’on ne doit surtout pas dénoncer l’immonde propagande homosexuelle envers les adolescents, car cela s’appelle (aussi) « promotion de la diversité et du vivre ensemble ».

    La « diversité », c’est deux hommes qui « vivent ensemble », ou deux femmes qui « vivent ensemble », et qui ont des enfants, puisque désormais deux hommes peuvent avoir des enfants, et deux femmes aussi, et ces enfants à qui on ment effrontément en leur disant qu’ils ont « deux papas » ou « deux mamans » grandissent dans des « familles » harmonieuses qu’il faut citer en exemple.

    C’est pourquoi un « documentaire » intitulé Gayby Baby (officiellement déconseillé aux moins de 15 ans), qui raconte la vie épanouie de quatre enfants grandissant dans des « foyers » homosexuels, devait être projeté demain 28 août dans les lycées de Nouvelles-Galles du Sud, en Australie. Cela allait se faire aussi tranquillement que… discrètement. Mais un quotidien a titré sur l’événement, ce qui a fait réagir le ministre de l’Education de cet Etat (le plus peuplé du pays), qui a interdit qu’on passe le film pendant les heures de cours.

    Il a été soutenu par son Premier ministre Mike Baird, qui « soutient totalement le message de tolérance du film » mais considère que les heures de cours doivent servir à étudier le programme…

    Le Premier ministre de l’Etat de Victoria a violemment dénoncé cette position. Daniel Andrews, qui s’est toujours défini comme « catholique pratiquant », considère que la décision de ses collègues est « une cruelle ânerie » et qu’il en est « malade », et il a décidé d’emmener sa famille voir le film.

    On apprend au détour d’un article que le film devait être projeté dans les lycées le 28 août parce que c’est la journée « Habillez-vous de violet » (Wear it purple), qui est la journée de « fierté » des « étudiants LBTGIQ » (sic).

    Voici l’affiche du film. Il est évidemment interdit d’y voir une quelconque connotation « pédophile »…

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    Vive Poutine.

  • Saint Joseph Calasanz

    Joseph Calasanz, né au château de Calasanz en Aragon, fit des études de droit puis de théologie et devint prêtre. Il eut divers ministères en Espagne puis, en 1592 – il avait 35 ans – il décida d’aller à Rome. Il se mit au service de la confraternité de la doctrine chrétienne, et il allait chercher les enfants des rues pour les mener à l’école. Mais les instituteurs, qui étaient déjà très mal payés, refusèrent ces nouveaux élèves. Le curé de Sainte-Dorothée du Transtévère lui prêta deux pièces et lui fournit de l’assistance, et Joseph put ainsi créer sa première école gratuite pour les pauvres.

    Le jour de Noël 1598 il y eut une terrible inondation du Tibre. Il y eut 2000 morts. Joseph était partout pour aider les pauvres qui n’avaient plus rien. C’est ainsi qu’il se fit connaître, et en 1600 il ouvrait sa première « école pieuse » au centre de Rome. Le pape Clément VIII lui apporta son aide, ce qui incita d’autres à faire de même, et bientôt il eut un millier d’élèves. Alors il fonda l’ordre des écoles pieuses : les piaristes. En 1617 la congrégation était approuvée par Paul V et commençait à essaimer en Italie et en Europe. En 1621 elle était érigée par Grégoire XV comme Ordo Clericorum Regularium Pauperum Matris Dei Scholarum Piarum (ordre des pauvres clercs réguliers de la Mère de Dieu des écoles pieuses), avec vœu solennel de se vouer exclusivement à l’éducation des jeunes.

    Joseph Calasanz était un ami de Galilée et de Campanella. Il envoyait même des professeurs piaristes étudier chez Galilée. Il soutint toujours l’un et l’autre, et Campanella, qui soutint également Galilée, vola au secours de Joseph lorsque celui-ci eut des ennuis.

    Et de graves ennuis. D’abord à cause de son soutien à Galilée. A l’âge de 80 ans, il fut emprisonné par l’Inquisition et interrogé. Mais le pire fut l’affaire Cherubini. Directeur de l’école piariste de Naples, le P. Stefano Cherubini abusait sexuellement des enfants. Lorsqu’il l’apprit, Joseph Calasanz voulut sévir, mais c’était impossible, car Cherubini était le fils et le frère de juristes du pape, et personne n’aurait osé s’en prendre à cette famille. Et Cherubini prévint Joseph que s’il rendait public le scandale il détruirait l’ordre. Alors Joseph promut le P. Cherubini, afin qu’il n’ait plus de contact avec les enfants. Il devint visiteur général des piaristes, et, à la faveur de l’affaire Galilée (qui divisait l’ordre des piaristes), il devint en 1643 supérieur général de l’ordre, Joseph 85 ans, étant mis complètement sur la touche. Voyant que le monstre avait désormais tout pouvoir sur l’ordre, Joseph rendit public le scandale des abus sexuels sur les enfants. Ce qui n’eut pas d’effet immédiat, mais une partie des piaristes fut scandalisée, et il y eut une nouvelle et grave division chez eux, de sorte que le pape finit, en 1646, par supprimer l’ordre. Joseph mourut deux ans plus tard, à près de 92 ans, voyant entièrement détruite l’œuvre de sa vie, sans avoir jamais perdu sa sérénité, sans avoir jamais récriminé.

    Huit ans plus tard, le pape Alexandre VII rétablissait les piaristes. Benoît XIV béatifiait Joseph en 1748, Clément XIII le canonisait en 1767. Pie XII le nomma patron universel des écoles populaires chrétiennes. Son cœur et sa langue sont restés intacts, et se trouvent dans une chapelle de la maison mère des piaristes à Rome, près de l’église Saint-Pantaléon où il fut enterré et où se trouve toujours son tombeau.

  • L’OMS avortueuse

    L’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) a publié un guide dans lequel elle « se plaint de la grave pénurie de services d’avortements qualifiés, spécialement dans les pays en voie de développement ». Pour y faire face, elle propose :

    — de rendre « plus flexibles les normes médicales, pour permettre aux travailleurs sanitaires de niveau inférieur de pratiquer des avortements ».

    — de « limiter la possibilité [pour les professionnels de santé] de manifester leur objection de conscience ».

    L’OMS envisage donc que du « personnel non médical pratique des avortements durant le premier trimestre, par méthode chirurgicale ou médicamenteuse », et « promeut l’avortement induit par les propres mères » (sic, si ce sont des mères il s’agit donc bien de tuer leurs enfants), afin de « rendre autonomes les femmes » et d’« optimiser les ressources disponibles du personnel sanitaire et de répartir les tâches ».

    Par ailleurs, en réponse aux objections morales, religieuses, ou au malaise exprimé face aux « avortements sélectifs en fonction du sexe », et aux « avortements tardifs », l’OMS déclare : « L’objection de conscience, là où elle est permise, doit être régulée. »

  • Avancée kurde

    Les milices kurdes, appuyées par les avions de la coalition, ont chassé aujourd’hui les jihadistes de l’Etat islamique de dix villages sunnites de la province de Kirkouk. Ils auraient ainsi conquis, ou libéré, 250 km2 dans la journée.

    C’est la première fois depuis des mois que les combattants kurdes font une sortie hors des territoires spécifiquement kurdes d'Irak.

  • Macron dans le texte

    « Today, in the current situation, no vision means the status quo, and the status quo means the dismantling of the eurozone, de facto. So we have to move forward. »

    Ainsi parle le ministre français de l’Economie, Emmanuel Macron, devant des ambassadeurs d’Allemagne à Berlin. Il est loin le temps où le français était la langue de l’Europe, ou seulement le temps où le français était la langue de la diplomatie (puisque même le nouveau pape, et c’est une révolution qui n’a pas été assez soulignée, s’exprime en italien dans ses discours diplomatiques).

    Voici comment on peut traduire le discours macronesque :

    « Aujourd’hui, dans la situation actuelle, ne pas avoir de vision signifie rester au statu quo, et le statu quo, cela signifie démanteler l’eurozone, de facto. C’est pourquoi nous devons aller de l’avant. »

    Aller de l’avant, c’est bien entendu toujours plus « d’Europe ». Car plus ça va mal, plus il faut unir les Etats membres : à force d’aller de plus en plus mal, un jour ça finira par aller bien. Ce n’est pas différent du communisme léniniste : à force d’aller de plus en plus mal, la société socialiste de la dictature du prolétariat aboutira au bonheur communiste.

    « Nous avons laissé des divergences, des fossés se creuser entre les Etats membres. Aujourd’hui nous avons un besoin très urgent d’avancer, ou l’Europe continuera de signifier seulement l’austérité pour les peuples… C’est un projet qui implique de nouvelles convergences entre les membres de l’eurozone, et aussi des transferts », à savoir une « union de transfert », un budget de l’eurozone qui permettrait de transférer de l’argent aux membres les plus faibles…

    « Il y a toujours du scepticisme en Allemagne quand la France met en avant des propositions, commente le même Macron à Politico. Les Allemands répondent : “Êtes-vous prêts pour une plus grande convergence et une modification du traité ?” La modification du traité ne doit pas être un tabou, c’est seulement une question de timing. » Cela ne peut pas se faire en 2017 parce qu’il y a des élections en France et en Allemagne, mais on peut le faire en 2018.

    Parce que Macron pense qu’il sera toujours préposé aux finances en 2018…

    Cela dit, si ce n’est pas lui, ce sera son frère idéologique, qu’il soit de droite ou de gauche.

  • Pas de Gay Pride à Venise

    Le nouveau maire de Venise, Luigi Brugnaro, qui est pourtant étiqueté seulement « centre droit », a déclaré qu’il n’y aurait pas de Gay Pride dans la ville pendant son mandat : « Pas de Gay Pride dans ma Venise », dit-il à la Repubblica. « C'est une bouffonnerie, le summum du kitsch. Qu'ils aillent la faire à Milan ou plutôt sous vos fenêtres ! » répond-il à la journaliste.

    Luigi Brugnaro, qui a mis fin, le 15 juin, à 30 ans de domination de la gauche à Venise, a déjà défrayé la chronique en ordonnant le retrait des bibliothèques scolaires de tous les livres évoquant l’« homoparentalité ».

  • Au Pakistan

    Asianews raconte l’histoire du chrétien Khurram Naveed, obligé de fuir de ville en ville avec sa femme et ses enfants parce que sa femme est une musulmane convertie au christianisme.

    En 2009, Khurram Naveed et Sobia Riaz enseignaient dans une école primaire chrétienne de Faisalabad. Lui était chrétien, elle était musulmane. Il  y avait des cours sur la Bible et Sobia décida d’aller voir de quoi il s’agissait. Elle s’y est intéressée de plus en plus et a décidé de devenir chrétienne. Elle en a parlé à Khurram, qui en a parlé au pasteur. Après avoir longuement discuté avec elle et s’être bien assuré qu’elle prenait cette décision en toute liberté, le pasteur accepta de la baptiser quand elle eut 21 ans. Ce fut le 9 janvier 2010, et elle prit le nom de Marie (Mariam).

    L’année suivante, Khurram Naveed et Sobia Riaz, devenue Mariam, décidèrent de se marier. Ce qu’ils firent selon la loi pakistanaise qui régit les mariages chrétiens. Mais, en raison de l’« apostasie » de Sobia, ils ne pouvaient pas rester vivre au domicile de Khurram à Faisalabad, et s’installèrent dans une banlieue.

    Au bout de trois ans, la famille de Sobia-Mariam trouva leur adresse. Ils allèrent voir… les voisins du couple, leur expliquant que leur fille était musulmane et qu’elle avait été kidnappée par un chrétien qui l’avait convertie de force…

    Les voisins commencèrent à harceler le couple, puis un imam leur dit qu’ils devaient se convertir à l’islam ou en supporter les conséquences.

    Alors le couple s’enfuit dans un autre endroit. Mais la famille de Mariam découvrit la nouvelle adresse, et ils durent partir de nouveau.

    Aujourd’hui ils se cachent dans un autre endroit, avec leurs deux filles de 4 et 2 ans. Khurram a dû changer de travail à six reprises.

    Quant à l’école de Faisalabad, elle a dû fermer. « Elle fonctionnait très bien et elle était très estimée, dit l’ancien propriétaire des lieux, mais il était impossible de la laisser ouverte après la conversion de Sobia. J’ai dû vendre les bâtiments à la moitié de leur valeur… Je prie pour que ce couple trouve un peu de quiétude dans notre société. Mais pour moi la seule solution est qu’ils aillent dans un autre pays. »

    Mariam témoigne de ses difficultés auprès d’Asianews :

    « Je suis devenue chrétienne il y a plus de cinq ans, mais je n’ai toujours pas ma carte d’identité chrétienne, ni d’autres papiers. Si je vais dans les bureaux de l’administration pour demander des papiers indiquant ma nouvelle foi, je peux être menacée pour m’être convertie au christianisme. Pourtant, avoir des papiers est crucial. Sans eux nous ne pouvons pas inscrire nos filles à l’école… Comme je suis enregistrée comme musulmane, nous sommes sujets à des menaces. J’espère vraiment que quelqu’un nous aidera car il est impossible maintenant de mener une vie libre. Quoi qu’il en soit, en dépit de tous les problèmes, nous resterons fermes dans notre foi, suivant les enseignements du Seigneur Jésus jusqu’à notre dernier souffle. Je l’ai reçu dans mon cœur et je ne retournerai pas en arrière. »