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Le blog d'Yves Daoudal - Page 1204

  • (Faux) misérabilisme obsessionnel

    « C’est en bois pauvre, mais d’une immense valeur symbolique, que sera la chaise que le Pape François utilisera lors de la Messe du 25 septembre au Madison Square Garden de New York », nous apprennent les Nouvelles du Vatican. Elle a été « réalisée dans un garage » par « trois immigrants saisonniers hispaniques ». Elle veut être « un symbole d’humilité et pas un trône ».

    Du bois pauvre ? On apprend par ailleurs que cette « chaise » est en chêne, comme le reste du mobilier pour cette messe. Je n’avais encore jamais entendu dire que le chêne était un « bois pauvre ». C’est au contraire le type même du bois noble. (Une planche de chêne coûte quand même trois fois plus cher qu’une planche de pin…)

    « Ce n’est pas un trône, mais une simple chaise pour un pape qui aime la simplicité », souligne le cardinal Dolan, dans un article où l’on parle du « message d’humilité, de modestie et de réelle préoccupation pour les marginaux que prêche le Saint-Père ». Le cardinal Dolan précise qu’il s’agit de « pointer les projecteurs sur la situation des travailleurs immigrés, souvent privés de papiers, et victimes de leurs employeurs ».

    La « chaise » du pape est fabriquée dans un simple garage de deux voitures, qui a été loué pour l’occasion. Or cela se fait sous la direction des salésiens et l’archidiocèse de New York. Obligés de louer un petit garage pour faire une petite chaise pour le pape des pauvres…

    Le salésien qui dirige l’opération, « Brother Sal » (Salvatore Sammarco, professeur de menuiserie), explique que le groupe qui réalise le mobilier travaille sur des dessins fournis par les organisateurs de la messe, qui sont cohérents avec le désir du pape d’avoir un mobilier liturgique « humble, pur et pauvre ».

    Ainsi, il n’y aura pas de sculptures ou de symboles sur la « chaise », qui sera simplement « recouverte de toile blanche ». « Ce n’est pas luxueux, c’est comme manger à la table de la cuisine, pas dans la salle à manger », dit le salésien. « Ce n’est pas un trône, c’est une simple chaise pour un pape qui aime la simplicité », insiste le cardinal Dolan.

    Franchement, vous avez beaucoup de « chaises » comme ça dans votre cuisine, vous ?

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    Par ailleurs, la messe du 25 septembre programme « une chorégraphie de Steve Cohen, un technicien de l’éclairage qui mettra en scène Billy Joel et d’autres célèbres musiciens ».

    Je ne sais pas qui est Billy Joel, mais je suppose que c’est de la liturgie pour les pauvres.

    Un petit tour sur internet me fait découvrir que ce Billy Joel, qui ne me paraît pas pauvre, en est à sa quatrième femme. Je me demande s’il sera invité au synode.

    Et c’est dommage que Jacques Chancel ne soit plus là pour poser la bonne question.

    Addendum.

    Et la voilà presque finie, la pauvre et si humble chaise de cuisine... avec un symbole, quand même... (Merci à Christiane)

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    Voici une meilleure vue du mobilier de cuisine des pauvres :

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  • Domine, pater et Deus vitae meae

    ℟. Domine, pater et Deus vitae meae, ne derelinquas me in cogitatu maligno: extollentiam oculorum meorum ne dederis mihi, et desiderium malignum averte a me, Domine; aufer a me concupiscentiam, * Et animo irreverenti et infrunito ne tradas me, Domine.
    ℣. Ne derelinquas me, Domine, ne accrescant ignorantiae meae, nec multiplicentur delicta mea.
    ℟. Et animo irreverenti et infrunito ne tradas me, Domine.

    Seigneur, père et Dieu de ma vie, ne m’abandonnez pas à la pensée mauvaise : ne donnez pas prétention à mes yeux, et détournez de moi le désir mauvais, Seigneur ; enlevez de moi la concupiscence, et ne me livrez pas à l’esprit d’irrespect et de niaiserie. Ne m’abandonnez pas, Seigneur, pour que ne s’accroissent pas mes ignorances, et que ne se multiplient pas mes péchés.

    Ce qui frappe d’abord est la longueur inhabituelle de ce répons des matines d'aujourd'hui. Le répons proprement dit est l’énoncé de trois versets de l’Ecclésiastique : 23, 4-6, dans une version qui n’est pas exactement celle de la Vulgate. Dans le texte originel on demande à Dieu de ne pas nous abandonner à « l’ennemi ». Le répons interprète très normalement « l’ennemi » par les mauvaises pensées intérieures, les « mauvais désirs », désignés ensuite sous le terme de « concupiscence », dont on ne précise pas le champ, et qui s’étend donc à tous les « mauvais désirs », alors que le texte de la Vulgate parle seulement des « concupiscences du ventre ».

    Le "verset" quant à lui est pris des versets 1 et 3 qui précèdent.

    Dans les anciens manuscrits le verset n’est pas celui-là, il est pris du livre de la Sagesse, 9, 4 : Da mihi Domine, sedium tuarum assistricem sapientiam. Donnez-moi, Seigneur, la sagesse qui est assise sur votre trône. (La Sagesse qui par conséquent fait un avec le Seigneur : elle est le Verbe.)

  • Ce qu’on nous cache

    Je le découvre aujourd’hui par Le Salon Beige. Le fait date du 1er août et a été soigneusement occulté par les médias. Seule la Tribune en a parlé, le 4 août, et la nouvelle a été immédiatement enterrée. Elle était pourtant d’importance, mais pas à la gloire du gouvernement français, et elle est même particulièrement désastreuse : l’Inde a annulé le « contrat du siècle », la commande de 126 Rafale, dont on avait fait un événement « historique ».

    En fait, depuis la visite officielle du Premier ministre indien en avril dernier, on se doutait qu’il y avait un problème. On avait alors annoncé que l’Inde commandait immédiatement 36 Rafale « prêts à voler », la négociation sur les 126 avions se poursuivant par ailleurs…

    En fait le gouvernement indien était depuis décembre – depuis qu’il a vu ce qu’était la parole de la France dans l’affaire des navires Mistral - en négociation avec le gouvernement russe. Et dès avant la visite en France de Narendra Modi, l’Inde avait signé avec la Russie un contrat pour l’achat de 127 avions de chasse russes…

    On lira ici de très intéressantes explications.

    D’autre part, la Lituanie a demandé hier à l’Union européenne 50 millions d’euros, pour aider ses paysans qui souffrent de la chute des prix du lait consécutive à l’embargo russe. Le Premier ministre lituanien a déclaré à Bruxelles que la situation était « critique » parce que les exportations de lait et de produits laitiers avait baissé de 34%.

    On remarquera que les Lituaniens disent les choses telles qu’elles sont. Alors qu’en France le gouvernement dit qu’il va essayer de faire quelque chose à cause d’une crise mystérieuse, la Lituanie demande de l’argent à l’UE qui est responsable de cette politique absurde qui ruine les paysans européens.

    Tandis que le méchant Poutine, qu’on a su si bien isoler, empoche des contrats…

  • Saint Louis

    Commentaires du bienheureux cardinal Ildefonso Schuster sur les trois oraisons de la messe :

    Prière. — « Seigneur, qui avez fait passer du trône terrestre au trône céleste le bienheureux roi Louis ; par ses mérites et son intercession faites que nous aussi méritions d’avoir part à l’héritage du Christ Jésus, Roi des rois ». Aujourd’hui l’Église, dans cette première collecte, rappelle les fidèles au sens de cette dignité royale que, par notre incorporation au Christ Roi et Prêtre, nous avons obtenue dans le sacrement du Baptême. Si les chrétiens appartiennent tous à cette dynastie sacrée instituée par le Christ, — regale sacerdotium — il convient qu’ils sachent se dominer et tiennent leurs passions assujetties. On attribue à saint Colomban une belle parole qui se rapporte à cette liberté royale que doit garder intacte le chrétien. A un roi tyran, ce saint abbé dit un jour : si aufers libertatem, aufers dignitatem (1).

    Sur les oblations. — « Comme le bienheureux confesseur Louis, ayant méprisé les délices du monde, s’efforça de plaire uniquement à Dieu ; ainsi nous vous demandons. Seigneur, que son intercession nous rende agréables à Vous ». Il n’est rien de plus vil que de transiger avec sa conscience pour ne pas déplaire aux hommes. Avec la meilleure bonne volonté, avec le tact et la prudence la plus circonspecte, il est impossible de contenter tout le monde. Saint Paul essaya de le faire, mais lui-même écrivit : Si adhuc hominibus placerem, Christi servus non essem (2). Le Psalmiste a un mot très fort contre ces lâches victimes du respect humain : disperdet ossa eorum qui hominibus placent, quoniam Deus sprevit eos (3).

    Après la Communion. — « Seigneur, qui avez rendu illustre sur la terre, puis glorieux dans le ciel, le bienheureux confesseur Louis, établissez-le aussi défenseur de votre Église ». Le nombre est-il assez grand, de ceux qui évoquent avec passion les noms des souverains des anciennes dynasties françaises ? Et pourtant, le nom de saint Louis IX exprime encore, pour cette nation, tout un programme et un idéal de foi, de pureté, de valeur et d’honneur qui élève les lis de la vraie France catholique d’autant plus haut qu’est descendue davantage dans la fange la faction jacobine adverse, destructrice de sa propre patrie.

    (1) Si on retire la liberté, on retire la dignité.

    (2) Gal. 1, 10. Si je plaisais encore aux hommes, je ne serais pas serviteur du Christ.

    (3) Ps. 52, 6. Dieu a brisé les os de ceux qui cherchent à plaire aux hommes, parce que Dieu les a méprisés.

  • Brexit

    Selon le Sunday Times, les animateurs de la campagne pour le non au référendum sur l’appartenance du Royaume-Uni à l’UE sont en pourparlers avec au moins huit ministères (alors que David Cameron a donné l’ordre aux ministres de ne pas prendre position). Selon des documents publiés par le journal, le chef de la campagne serait Matthew Elliott, fondateur du groupe Business for Britain, qui regroupe de nombreux chefs d’entreprise et hommes d’affaires demandant une réforme drastique de l’UE. La directrice des opérations serait Victoria Woodcock, secrétaire particulière de Michael Gove quand il était ministre de l’Education. Dans le « gang des huit », comme l’appelle la presse britannique, il y aurait précisément Michael Gove, qui est aujourd’hui le Lord Chancelier et ministre de la Justice… ainsi que Iain Duncan Smith, le ministre du Travail, et Chris Grayling, le ministre chargé des relations avec la Chambre des communes.

    Les principaux donateurs du parti conservateurs seraient également sur le point de se lancer dans la campagne pour le Brexit, alors que David Cameron aimerait faire campagne pour le maintien du royaume dans l’UE au vu de ce qu’il aura obtenu (rien pour le moment)…

    De son côté, Andy Burnham, candidat au poste de chef des travaillistes, déclare que s’il est élu il se montrera « fièrement pro-européen » car, dit-il, « il est temps d’afficher fermement nos couleurs »…

  • Une mesure pour les chrétiens en Irak

    Un comité ad hoc des forces de sécurité a été institué dans le but de recueillir des informations et de prendre des mesures concrètes à propos des violences et abus ciblés subis par les chrétiens en Irak, du moins dans les zones contrôlées par le gouvernement, en fait essentiellement à Bagdad.

    Le comité a été institué à l’initiative du Premier ministre, Haydar al-Abadi, et vise à lutter en particulier contre l’augmentation du nombre des enlèvements de personnes et des expropriations abusives de maisons et de terrains qui, au cours de ces derniers mois, ont eu pour cibles les chrétiens irakiens, dans le cadre d’un acharnement ciblé.

    Les responsables du comité ont déjà rendu visite au patriarcat chaldéen à Bagdad pour rencontrer S.B. Louis Raphaël I Sako et commencer à recueillir des données et informations utiles à propos des abus subis par les chrétiens. En particulier, la première étape consiste à recenser les biens immobiliers soustraits abusivement aux familles chrétiennes, recueillant les titres de propriété et indiquant les personnes, les groupes et les organismes collectifs qui bénéficient actuellement des immeubles expropriés illégalement. Les paroisses et les communautés chrétiennes pourront également fournir au comité de sécurité des informations concernant des cas de chrétiens enlevés, y compris les indices utiles pour identifier les auteurs de ces enlèvements.

  • Une première à Cuba

    Pour la première fois depuis la révolution castriste, la construction d’une nouvelle église a commencé à Cuba.

    C’est dans une cité dortoir à l’est de La Havane. Elle sera dédiée à saint Jean-Paul II, en souvenir du voyage de ce pape en 1998 et de ses conséquences.

    Il s’agit d’une des trois églises dont le régime a accepté la construction. Le terrain a été donné par Raul Castro.

  • Mgr Rey en Syrie

    Mgr Dominique Rey, évêque de Fréjus-Toulon, a été reçu samedi à Damas par le patriarche grec melkite catholique SB Grégoire III et le nonce apostolique Mgr Zenari.

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    Il semble que soit la première fois qu’un évêque français se rende en Syrie depuis l’offensive islamiste. Hier, il a concélébré la divine liturgie avec l’archevêque de Homs, Hama et Yabroud, en la vénérable cathédrale Saints Constantin et Hélène de Yabroud, construite avec les pierres d’un temple de Jupiter.

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  • Saint Barthélemy

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    Selon la rengaine universelle de la critique historique, on ne sait absolument rien de saint Barthélemy.

    Selon la tradition, cet apôtre évangélisa « l’Inde » et lui laissa l’évangile de saint Matthieu, puis se rendit en Arménie où il convertit le roi. Mais le frère du roi, excité par les prêtres païens, le fit écorcher vif et décapiter. Et il est depuis toujours le saint patron de l’Arménie.

    Deux autres petites choses.

    Dans La théologie mystique de saint Denys l’Aréopagite, il y a une citation de saint Barthélemy. Rien n’en garantit l’authenticité, sauf qu’il est insolite de citer cet apôtre dont on ne connaît aucun texte : « Le divin Barthélemy disait que la théologie est à la fois développée et brève, l'Évangile spacieux et grand, mais néanmoins concis. »

    Selon certains pères, Barthélemy est l’homme que saint Jean appelle Nathanaël. Il se serait appelé Nathanaël Bar-Tholmai (fils de Tholmai). Or on constate que lors de sa première rencontre avec Jésus, Nathanaël lui dit : « Rabbi, tu es le Fils de Dieu. » Or, bien plus tard, saint Pierre va dire la même chose à Jésus, dans un contexte plus solennel. Et Jésus lui répond : « Heureux es-tu, Simon Bar-Jona. » Or c’est la seule fois que Jésus appelle ainsi Simon-Pierre. Le premier à l’avoir dit était donc peut-être Bar-Tholmai…

    (Le martyre de saint Barthélemy, par Jacques Callot, 1632)

  • 13e dimanche après la Pentecôte

    Panem de cælo dedísti nobis, Dómine, habéntem omne delectaméntum et omnem sapórem suavitátis.

    Vous nous avez donné le pain du ciel, Seigneur, plein de délices et de toute saveur de suavité. (« Pour toute harmonie aux goûts », dit littéralement le texte grec, c’est-à-dire : qui peut satisfaire tous les goûts, qui a la saveur que l’on désire, comme l’explicite le verset suivant : « s’accommodant à la volonté de chacun d’eux, elle se changeait en tout ce qu’il voulait ».)

    C’est l’antienne de communion de la messe de ce jour. Un verset du livre de la Sagesse (16, 20) qui est spécialement en situation.

    Il se trouve que par une coïncidence qui doit être assez rare, la lecture biblique de la semaine qui vient de s’écouler était précisément le livre de la Sagesse, et que le chapitre 16 devait être lu vendredi. C’est ce que j’ai fait, dans la Bible Osty que je continue à lire jusqu’à la lie (jusqu’à ce que je l’ai entièrement lue, puis je la rangerai soigneusement au fond du placard…).

    Ce verset du livre de la Sagesse permet au chanoine Osty de donner un exemple particulièrement topique de ses principes d’exégèse (qui ne sont pas seulement les siens, hélas). Tout ce qu’il trouve à dire est que l’on est en présence d’une « légende juive » qui « avait pris d’extraordinaires proportions » (par rapport au récit de l’Exode où les Hébreux sont rapidement écœurés de cette nourriture insipide et toujours identique).

    Le chanoine Osty se refuse absolument à interpréter l’Ancien Testament par le Nouveau, et à tenir le moindre compte de la liturgie (c’est-à-dire de ce qui fait la richesse de la véritable exégèse chrétienne). Il en reste donc strictement à la « légende juive ».

    Ici on atteint un sommet, car il refuse même de prendre en compte les paroles essentielles de Jésus disant qu’il est le pain descendu du ciel, qu’il est, lui le Verbe de Dieu, la manne véritable (accomplissant ce que Dieu dans l’Exode, annonçant la manne, disait à Moïse : « Je vais faire pleuvoir des pains du ciel »).

    Car il ne s’agit pas d’une légende mais d’une prophétie (conformément à ce qu’est le texte inspiré). Le livre de la Sagesse annonce le vrai « pain des anges » (comme disait déjà le psaume 77 – et le « pain des anges » ne peut pas être un pain matériel, il est la Parole de Dieu), le Verbe divin qui se fait chair pour se communiquer à l’homme sous la forme du pain. Et le Verbe unique et multiforme satisfait tous les goûts intérieurs de l’homme, tous ses désirs de vie divine.

    La prophétie est d’ailleurs rendue encore plus transparente par les versets 25 et 26 :

    C'est pourquoi, se transformant alors en toutes sortes de goûts, elle obéissait à Votre grâce, qui est la nourricière de tous, selon la volonté de ceux qui Vous exprimaient leurs désirs; afin que Vos enfants, que Vous aimiez, Seigneur, connussent que ce ne sont point les fruits naturels qui nourrissent les hommes, mais que Votre Parole conserve ceux qui croient en Vous.

    Et c’était déjà dans le Deutéronome (8,3) :

    Il vous a affligé de la faim, et Il vous a donné pour nourriture la manne qui était inconnue à vous et à vos pères, pour vous faire voir que l'homme ne vit pas seulement de pain, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu.

    Et l’on aura reconnu ici ce que Jésus répond à Satan qui lui demande de transformer des pierres en pains: la manne était la préfiguration de la Parole de Dieu qui va se faire pain (et non les pierres).

    Je trouve stupéfiant de publier une traduction de la Bible, munie de notes surabondantes, où l’on refuse absolument au lecteur toute indication des réseaux de signification qui touchent au cœur même de la foi.