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La mallette noire

Est-ce vrai ? En tout cas c’est crédible, et vraisemblable, maintenant qu’on connaît bien le personnage. Le seul problème est qu’il n’y a me semble-t-il pour le moment qu’une source unique, et surtout qu’elle est bien tardive.

L’histoire se passe en effet le matin du 22 juillet 2013. François arrive à l’aéroport de Rome Fiumicino pour se rendre aux JMJ de Rio. C’est son premier voyage pontifical.

Il cherche sa mallette : son vieux, humble et pauvre cartable noir. On lui dit qu’il ne doit pas s’inquiéter : elle a déjà été déposée dans l’avion.

— Mais je veux la porter à bord ! aurait dit le pape.

— Cela n’est pas nécessaire, elle y est déjà…

— Vous ne comprenez pas ! Allez dans l’avion, prenez la mallette, et rapportez-la ici, s’il vous plaît.

Et c’est ainsi que quelques instants plus tard on vit François traverser l’aéroport et monter dans l’avion avec sa mallette. Le zèle de ses assistants avait failli faire rater le début de la légende de la mallette dont le pauvre et humble pape ne se sépare jamais… Et donc la suite de la mise en scène, quand il répond à un journaliste sur ce qu’elle contient : « Mon rasoir, mon bréviaire, mon agenda, un livre – sur sainte Thérèse de Lisieux que j’aime beaucoup… Je prends toujours ce bagage quand je voyage. C’est normal. Nous devons nous habituer à ce que ce soit normal. »

La normalitude de l'autre François, donc. Mais ce que je constate est qu’il ne prend pas de brosse à dents. C’est parce qu’il a un dentier ?

Commentaires

  • "La simplicité affectée est une imposture", je ressasse, mais c'est tellement vrai, et depuis La Rochefoucauld, on a pas mieux dit sur l'imposture de Franciscus...

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