La revue musicale Diapason surveille l’impeccabilité russophobe des institutions musicales et s’apprête à dénoncer d’éventuels contrevenants. Elle a vu sur la liste des soutiens à Poutine pour la prochaine élection présidentielle russe les noms de Guerguiev et Bachmet. Ce qui ne pose pas de problème, puisque ces poutinomaniaques sont bannis pour toujours de la vie musicale occidentale. Mais on voit aussi la basse Ildar Abdrazakov. Et là, horreur : il est programmé « dès ce 22 décembre » à Ravenne, en février à Rome, en mai et juin à l’Opéra de Paris et toujours en juin à Vienne.
« Ces engagements seront-ils maintenus ? Cela contreviendrait à la position des institutions musicales occidentales qui ont unanimement banni les artistes ouvertement pro-Poutine depuis le déclenchement de la guerre. On attend donc les réactions de ces programmateurs, en particulier celle de l’Opéra de Paris. »
La dénonciation a été publiée à 8h41. Huit heures plus tard, l’Opéra de Paris n’a toujours pas répondu. Quelle honte.
Commentaires
"La dénonciation a été publiée à 8h41. Huit heures plus tard, l’Opéra de Paris n’a toujours pas répondu. Quelle honte." Plus qu'une honte un véritable Skandal (comme dirait Georges Marchais). Ne pas répondre est un crime contre l'humanité des journaleux de cette revue qui est au diapason de la dictature ukronazie mondiale imposée par la tribu, d'heureuse mémoire.
Pour les gens qui n'ont ni goût ni oreille, cette vénérable revue décerne des diapasons d'or, sans doute aux maisons de disques et autres fabricants de matériel hi-fi qui leur ont bien graissé la patte...
Ils ont appelé ça les diapasons d'or parce que pour eux c'était le bon filon.
Télérama n'est pas allé jusque-là... Vous imaginez ça ? Le téléramoscardor, pour le dernier chef-d’œuvre d'Albertine Ondmefess, avec Schlom Aleikum et Mab Itédantontrou, deux homosexuels ukrainiens qui ont réussi à faire porter LEUR enfant par une adorable soldate de Tsahal... Mais un affreux Palestinien fout des bombes dans les cliniques ! J'ai longtemps rêvé de faire du cinéma : voilà ce que j'aurais fait !