Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Béni soit le covid

En Slovaquie, jusqu’à la soi-disant pandémie, tout le monde communiait sur la langue.

C’était un pays un peu arriéré.

Mais grâce au covid la Slovaquie a pu enfin évoluer. Le Premier ministre d’alors ayant demandé aux évêques de lever l’interdiction de la communion dans la main, les évêques ont édicté l’obligation de communier dans la main…

Effet de cliquet progressiste oblige, l’obligation est demeurée après la « pandémie ».

Mais il y a des fidèles qui font de la résistance. De mauvais fidèles, pas fidèles du tout, en fait, puisqu’ils désobéissent aux évêques. Alors l’évêque de Zilina a décidé de faire la leçon aux récalcitrants. Dans sa « lettre pastorale » pour l’Avent.

Il rappelle que ce sont les conférences épiscopales qui décident, et qu’il faut leur obéir. D’ailleurs, vouloir communier sur la langue, cela relève « souvent d’une manifestation d’orgueil, d’un sentiment non dirigé de supériorité spirituelle par rapport aux autres ». Car « celui qui organise ses propres affaires pour montrer qu’il est plus pieux fait en réalité le contraire : il s’exalte lui-même et non le Seigneur ».

Quant à ceux qui en plus veulent communier à genoux, « cela peut aussi être une expression de peur injustifiée ou d’arbitraire, de désunion, voire de désobéissance et d’orgueil ».

Celui (au singulier) qui osera néanmoins continuer à vouloir faire une génuflexion devra communier en dernier, pour ne pas perturber le beau défilé des vrais fidèles communiants…

Commentaires

  • Bonjour,
    Le sujet principal, n’est pas là communion dans la main, mais bien plutôt l’auto-communion.
    S’il est possible de communier dans la main, comme cela s’est déjà fait dans les temps ancien, l’Eglise n’a jamais approuvé l’auto-communion, c’est à dire, le fait qu’un laïc puisse toucher avec ses doigts la sainte hostie et encore moins la mettre soi-même, dans sa bouche.
    Le grand sacrilège est là.
    Je trouve qu’il est vraiment dommage que tout le monde parle de la communion dans la main, être à genoux ou debout, sans parler du sujet le plus important qui est l’auto-communion.

  • La communion dans la main, c'est à dire l'hostie déposée dans la paume, implique obligatoirement l'auto-communion. Et encore on n'en est pas à prendre l'hostie directement dans le ciboire (sauf chez quelques hyper progressistes.
    Le but est de faire perdre la foi en la Présence Réelle, dans la protestantisation de l'Eglise en cours depuis des décennies.

  • Bonjour Dauphin,
    En effet la communion dans la main est le plus souvent une auto-communion. Cependant dans son livre Corpus Christi, Mgr Schneider indique qu’aux premiers siècles du temps de l’Eglise, l’hostie était déposée dans la paume de la main droite du fidèle, qui ensuite avec une inclinaison profonde, communiait directement avec sa langue, sans prendre l’hostie avec ses doigts.
    Mgr Schneider, dans ce livre, insiste à de nombreuses reprises, sur le sacrilège de prendre l’hostie avec ses doigts, pour la mettre à sa bouche. Il ne semble donc pas considérer que cette manière de communier dans les premiers temps de l’Eglise, soit, ce que j’appelle une auto-communion.
    C’est pour cela que j’indiquais, que le sujet principal n’était pas le dépôt de l’hostie dans la paume du fidèle, mais le fait qu’il la prenne avec ses doigts. Car le dépôt n’implique pas obligatoirement l’auto-communion.
    Nous pouvons seulement dire que cette forme ancienne de communion n’est (presque) jamais utilisée actuellement.
    Pour le reste, vous avez entièrement raison. Tout cela a engendré un effondrement de la foi en la présence réelle mais surtout outrage horriblement le Corps du Christ ( Cf. Les paroles de l’ange aux enfants de Fatima)

Écrire un commentaire

Optionnel