Le Salon Beige rappelle ce titre du Figaro le 29 octobre. Quelques semaines plus tard, le pape de l’Eglise synodale décrétait le contraire… (Du moins pour la première chose. Pour la deuxième il faudra peut-être attendre quelques semaines de plus…)
Le blog d'Yves Daoudal - Page 117
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Eglise synodale
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O Clavis David
O clavis David, * et sceptrum domus Israël ; qui áperis, et nemo claudit ; claudis, et nemo áperit : veni, et educ vinctum de domo cárceris, sedéntem in ténebris, et umbra mortis.
O Clef de David, * et sceptre de la maison d’Israël ; qui ouvrez, et nul ne peut fermer ; qui fermez, et nul ne peut ouvrir : venez, et tirez de la prison le captif qui est assis dans les ténèbres et dans l’ombre de la mort.
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Station-service
Une réflexion de Maria Zakharova, aujourd’hui, sur son fil Telegram.
À propos du mème "La Russie est une station-service".
Il a été lancé par un russophobe patenté, le sénateur John McCain. En 2014, il a déclaré à propos de notre pays : "La Russie est une station-service qui prétend être un pays".
Depuis McCain, qui n’a pas qualifié la Russie de station-service. L'ancien conseiller économique d'Obama, Jason Furman ("La Russie est fondamentalement une grande station-service"), les candidats à la présidence des États-Unis, Mitt Romney ("La Russie est maintenant une station-service qui prétend être un pays lors des défilés"), Ron Desantis ("La Russie est une station-service avec un jeu de bombes nucléaires") et bien d'autres.
Cette année déjà, l'auteur d'un autre mème sur un "jardin en fleurs", Josep Borrel, a qualifié la Russie de "station-service avec une bombe nucléaire".
Mais, comme vous le savez déjà, nous sommes très attentifs à la question.
Jetez un coup d'œil aux dernières statistiques du commerce extérieur des États-Unis.
Le principal produit d'exportation américain est le pétrole (86 milliards de dollars). Viennent ensuite les produits pétroliers (83 milliards de dollars). En quatrième position, on trouve le gaz (50 milliards de dollars). Si l'on calcule la part totale des hydrocarbures par rapport au montant total des cinq premiers postes des exportations nationales, elle représente près de 63%. L'aérospatiale et l'ingénierie arrivent en queue de peloton.
Les États-Unis s'emploient activement à pomper le pétrole pour le vendre ; chaque mois, les chiffres de production augmentent et battent des records. Sinon, l'économie américaine ne peut plus s'en sortir, même en tenant compte du "dollar en soufflé".
Alors qui est le pays de la pompe à essence ? Bon, d'accord. Les États-Unis ont une conception plus élaborée : une station-service avec une imprimante à billets intégrée.
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“L’Ukraine a un problème de droits civils”
Tel est le titre d’un intéressant article de l’influent magazine américain Foreign Policy, écrit par Nicoalaï N. Petro, professeur de sciences politiques à l’université de Rhode Island. A lire en n’oubliant pas que Foreign Policy est pathologiquement russophobe (et fanatiquement anti-Trump) : quelque chose est en train de changer. Juste une rectification : l’Eglise orthodoxe ukrainienne n’est pas « l’une des plus grandes confessions d’Ukraine », c’est la plus importante, même après cinq ans de spoliations par l’Eglise du pouvoir.
Au cours de la seconde moitié de l'année 2022, alors que la victoire de l'Ukraine sur la Russie semblait tout à fait possible, les voix remettant en question la politique intérieure du président ukrainien Volodymyr Zelensky étaient rares. Aujourd'hui, cependant, alors que la critique directe de la stratégie militaire de Kiev reste taboue, nous commençons à assister à un débat franc sur les médias sociaux ukrainiens à propos de l'avenir du pays après la guerre et de ceux qui resteront pour le construire.
Les Ukrainiens de tous horizons politiques - anciens fonctionnaires, alliés politiques du gouvernement actuel, détracteurs de longue date et intellectuels ukrainiens occidentaux - s'interrogent sur les mérites sociaux à long terme des politiques de guerre qui relèguent réellement les russophones à un statut permanent de deuxième classe. Il convient de noter que la quasi-totalité de ces critiques résident en Ukraine et soutiennent farouchement l'indépendance de l'Ukraine. Mais ils craignent que le gouvernement ne gâche sa chance de forger un consensus social durable après l'invasion en adoptant des politiques qui aliéneront, criminaliseront ou expulseront une partie importante de la population du pays.
Le débat sur la liberté de religion, la liberté de la presse et les droits des minorités en Ukraine - dont on sait très peu de choses en Occident - montre que même si l'Ukraine parvient à gagner la guerre, elle a encore un long chemin à parcourir pour devenir une société véritablement ouverte et pluraliste.
La liberté de religion est protégée par la Constitution ukrainienne. Mais depuis le début de la guerre, cette liberté s'est fortement dégradée pour les groupes symboliquement liés à Moscou. L'Église orthodoxe ukrainienne (UOC), l'une des plus grandes confessions du pays, a été la plus touchée par cette répression. Le gouvernement ukrainien considère l'Église comme un agent d'influence russe, bien que l'UOC ait coupé ses liens administratifs avec l'Église orthodoxe russe en 1990 et mis fin à tous ses liens canoniques formels avec elle en mai 2022.
Quoi qu'il en soit, les propriétés, des biens et lieux saints de l'Église orthodoxe ukrainienne ont été saisis des années avant même le début de l'invasion russe à grande échelle, et les membres de son clergé font l'objet d'enquêtes pour crimes contre l'État - beaucoup d'entre eux sont accusés sur la base d'accusations forgées de toutes pièces. En octobre 2023, le parlement ukrainien a fait le premier pas vers l'interdiction totale de l'Église en approuvant un projet de loi qui interdit les groupes religieux "affiliés à des centres d'influence [...] situés en dehors de l'Ukraine, dans l'État qui mène l'agression militaire contre l'Ukraine".
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L’Ukraine victorieuse
Un article surréaliste du Financial Times :
L'Ukraine a toujours accès à la mer Noire et contrôle le port d'Odessa. Elle a également reçu le feu vert pour entamer les négociations d'adhésion à l'UE, ce qui devrait s'accompagner d'une aide financière et technique accrue pour entamer le processus de reconstruction de l'économie.
Même certains des plus ardents partisans occidentaux de l'Ukraine parlent désormais de la nécessité pour Kiev d'accepter un conflit gelé et de déclarer la victoire. "Nous devons inverser le discours et dire que Poutine a échoué", déclare un ancien fonctionnaire américain.
Il est certainement vrai que la Russie a fait bien pire dans ce conflit - et l'Ukraine bien mieux - que ce que la plupart des analystes osaient espérer en février 2002 lorsque l'invasion à grande échelle a commencé. Les Russes ont subi une défaite humiliante dans la bataille de Kiev. Poutine a sacrifié des centaines de milliers de vies pour des gains territoriaux mineurs. Et pour la première fois depuis des siècles, la Russie n'a pratiquement aucun allié sur le continent européen.
L'Ukraine, en revanche, bénéficie aujourd'hui d'un soutien et d'un respect international sans précédent. Le pays a également payé un prix terrible dans cette guerre. Mais son statut de nation indépendante, fière de sa culture et de son identité - ne sera plus jamais effacée. Dans le grand balayage de l'histoire, c'est une victoire qui comptera vraiment.
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Il n’y a pas que la russophobie ...
Toute une série d’événements culturels sont supprimés en Allemagne parce que les protagonistes ont une pensée non conforme à la doctrine obligatoire de soutien inconditionnel à l’Etat d’Israël.
Et cela va loin.
Une exposition vidéo de Candice Breitz, juive d’Afrique du Sud, a été annulée parce qu’elle a dénoncé la « punition collective des civils de Gaza ».
La Berlinale de photographie a été annulée à cause de messages privés pro-palestiniens de l’un de ses commissaires.
Un prix littéraire a été annulé parce que la lauréate avait signé une pétition, il y a huit ans, qui « selon ses détracteurs, soutenait un mouvement de boycott d'Israël », pétition qu’elle avait ensuite désavouée…
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Toujours le Texas
L’excellent gouverneur du Texas Greg Abbott a signé une loi qui crée une infraction pénale d’entrée illégale dans l’Etat.
La loi donne aux autorités le pouvoir d’arrêter les migrants et de les expulser.
Or ceci est une compétence fédérale.
On attend donc la réaction du staff de Jobidon, qui ne peut laisser passer une telle atteinte à son autorité.
Mais Greg Abbott a le soutien de l’ancien et prochain président des Etats-Unis…
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Un ignoble mensonge de Kirby
John Kirby, porte-parole du Conseil de sécurité nationale des Etats-Unis : sur les massacres israéliens à Gaza : «
« Nous n'avons vu aucune preuve que les Israéliens font un but de guerre d’aller massacrer des innocents. Cela se produit, des gens sont tués, des gens sont blessés, et nous le reconnaissons. Mais on est loin de pouvoir dire que cela fait partie des objectifs de guerre, comme c'est le cas pour Poutine. »
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La russophobie jusqu’à la barbarie
Lors d'un vol de la compagnie aérienne Nordwind reliant Moscou à Cuba, l'un des passagers a subi une crise aiguë d'ulcère, accompagnée d'une hémorragie interne. L'équipage a demandé aux autorités norvégiennes l'autorisation d'effectuer un atterrissage d'urgence en Norvège. Les autorités du pays ont refusé. Déjà qu’il est interdit aux Russes de voler au-dessus de la Norvège, il est encore moins question d’y atterrir. Le passager peut mourir à bord, les principes seront sauvegardés.
En conséquence, l’avion russe a été contraint de faire demi-tour d’urgence et de retourner à l’aéroport de Moscou, où le passager a été immédiatement récupéré et emmené dans un établissement médical.
Les autorités norvégiennes osent préciser qu’elles ont exceptionnellement autorisé l'avion russe à utiliser l'espace aérien du pays « pour revenir plus vite » à Moscou…
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O radix Jesse
O radix Jesse, qui stas in signum populórum, super quem continébunt reges os suum, quem Gentes deprecabúntur : veni ad liberándum nos, iam noli tardáre.
O Racine de Jessé, qui êtes comme l’étendard des peuples, devant qui les rois fermeront leur bouche, et dont les Nations imploreront le secours : venez nous délivrer, maintenant ne tardez plus.