Vous vous souvenez de Marianna, la jeune femme dont la photo était devenue le symbole de l’un des premiers grands « crimes de guerre » des Russes, quand ils avaient « bombardé la maternité » de Marioupol ?
Vous vous souvenez aussi que l’on disait qu’elle parlait sous la contrainte quand elle disait qu’elle allait bien et qu’elle était chez elle dans le Donbass ?
Mais dès la rentrée scolaire 2022 on la voyait distribuer des ballons aux couleurs russes aux enfants des écoles de Marioupol. Il n'y avait plus de doute.
Revoilà Marianna. Elle apporte sa signature à la candidature de Vladimir Poutine qui "avait voulu la tuer", comme disaient les Ukrainiens. "De plus, la jeune fille, qui a été prise en pitié par le monde entier, a obtenu un poste dans une fondation pro-Kremlin", s'étrangle le site ukrainien Novini qui reproduit en grand la terrible photographie...
(Candidat indépendant, Poutine doit recueillir 300.000 signatures. Pour l'heure il en a 2,5 millions.)