Le ministre délégué aux Comptes publics est venu à l’Assemblée nationale présenter l’annulation de dix milliards d'euros de crédits de l'Etat pour 2024. Et annoncer qu’en 2025, compte tenu des résultats 2023 des finances publiques et de la révision de nos prévisions de croissance en 2024, abaissée de 1,4% à 1%, il faudra faire des économies d’« au moins 20 milliards d’euros », et non pas 12 comme envisagé jusqu’ici.
Prévision de croissance pour la France : 1%
Prévision de croissance pour la Russie : 2,8% (source : FMI).
Les sanctions, ça marche.
Au fait, le ministre n’a pas rappelé que le gouvernement s’est engagé « en même temps » à donner 3 milliards d’euros à l’Ukraine en 2024. Pour 2025 on ne sait pas encore. En toute logique ubuesque, si c’est proportionnel au trou, ce devrait être 6 milliards.
Commentaires
Monsieur Macron tient à donner directement 3 milliards d'euros à Zelensky, mais il ne faut pas oublier que la France contribue également pour 17 % au budget de l'UE, de sorte que, sur les 50 milliards de prétendue aide versés cette année par l'UE à l'Ukraine, 8,5 milliards d'euros seront prélevés dans notre poche, même s'il serait plus exact de dire qu'ils viendront s'ajouter à la dette colossale qui permet désormais aux banques de dépouiller les Français.
Un total de 11,5 milliards d'euros pour alimenter les comptes offshore de Zelensky et de sa bande de mafieux, c'est trop ! A titre de comparaison, c'est presque cent fois ce que Macron est prêt à débloquer pour nos agriculteurs.
Lu sur X. A méditer. On peut dire du mal des Ukrainiens et de leur corruption pathologique mais quelques rappels s’imposent :
« L'acharnement de certains Français à défendre un régime ouvertement hostile à leur pays est ahurissant. Ces benêts sont-ils à ce point aveuglés par la haine de leurs dirigeants actuels qu'ils sont incapables de faire la part des choses entre les querelles internes et l'attitude à adopter face aux agressions d'un régime hostile ?
Les Russes sont les héritiers d'une brillante culture. Il n'en demeure pas moins que leur pays succède à l'un des pires régimes politiques de l'histoire moderne. C'était d'abord à eux et à eux seuls de montrer patte blanche à la fin de la guerre froide et de donner des gages d'apaisement sur le plan intérieur et extérieur, comme nous l'avons exigé des Allemands après la WWII.
Au lieu de ça, ils n'ont pas entamé le moindre travail mémoriel sur leurs crimes. Le Nuremberg de l'ère soviétique n'a jamais été instruit. L'OTAN ne s'est pas « étendue à l'Est » tel un empire soucieux d'annexer de nouvelles provinces contre leur volonté. Ce sont les pays d'Europe centrale et orientale qui ont bruyamment tambouriné à la porte de l'Alliance occidentale, effrayés par l'éventualité du retour d'une Russie revancharde. Il se trouve que ces pays ont eu raison.
C'est vraiment se faire le caniche de l'ennemi que d'attribuer la situation actuelle aux dirigeants occidentaux en premier lieu, sans s'adonner à la moindre analyse sur les dynamiques internes à la société russe, son rapport à l'histoire et à la mémoire, l'échec de sa transition post-soviétique, c'est-à-dire son incapacité à s'aligner sur les normes libérales modernes, ces mêmes normes qui ont été adoptées avec un succès époustouflant par les nations baltes (qui sont bel et bien au nombre de trois) et d'Europe centrale. Ce n'est pas un hasard s'il y a plus de Russes qui migrent à l'Ouest qu'il n'y a d'Occidentaux qui migrent vers la Russie. Il n'y a pas de place pour le relativisme ici.
Nous avons été capables de faire la paix avec les Allemands malgré les horreurs de la WWII, parce que ces derniers ont manifesté une volonté sincère de tourner la page (alors qu'ils étaient sous occupation). Pourquoi n'aurions-nous pas été capables de faire la même chose avec la Russie, si celle-ci avait manifesté une sincère volonté de coopérer ?
Cette observation ne dit rien de ce qu'il faut faire en Ukraine (et c'est dans ces moments là qu'on est content de ne pas être à la place de ceux qui nous dirigent). Mais les discours qui assimilent un régime on ne peut plus mafieux au statut de pauvre victime sont ridicules. »
"son incapacité à s'aligner sur les normes libérales modernes, ces mêmes normes qui ont été adoptées avec un succès époustouflant par les nations baltes"
Vous voulez parler du refus de la Russie de s'aligner sur les normes LGBT-woke. C'est aussi mon cas. Ce genre de commentaire n'a rien à faire sur mon blog. Allez donc demain "sceller" le meurtre de l'enfant à naître place Vendôme avec vos amis baltes.
Très bonne réponse Mr. Daoudal, bravo !
Ce monsieur ne comprend pas que ce qui nous dégoûte dans l'Occident décadent (USA + UE) c'est la dictature LGBT, l'Éducation Nationale sous influence maçonnique anti chrétienne, l'avortement, bref la promotion systématique de tout ce qui est antichrétien, l'effacement des traditions et des symboles chrétiens (dernier en date, l'affiche pour les JO avec, notamment, l'effacement de la croix du dôme des Invalides...).
Par contre Poutine et la Russie ont tout fait pour se rapprocher de l'Europe et même de l'OTAN, mais ils ont été rejetés et trahis (accord de Minsk).
Qui peut prétendre que la France actuelle est la vraie France ?
En tout cas, moi, je ne m'y reconnais pas.
@niquetonigor C'est ahurissant la précision de vos sources: "lu sur X". Et bien moi, j'ai lu sur "Y" exactement le contraire et sur "Z" un discours entre les deux. Qui a raison? En tous cas, pas LGBT.
"Cette observation ne dit rien de ce qu'il faut faire en Ukraine (et c'est dans ces moments là qu'on est content de ne pas être à la place de ceux qui nous dirigent)." :
On ne sait pas bien ici ce qui fait partie de la citation et ce qu'il faut attribuer à l'auteur du post : la remarque entre parenthèse peut-être ? Mais sur la question de ce que devraient faire ceux qui nous dirigent, si ce n'étaient pas des voyoux mafieux à pendre, la réponse est simple : rien. Car si ceux qui nous dirigent étaient des hommes d'Etat soucieux d'assurer la sécurité de leur nation et l'intégrité de son territoire, ils auraient commencé par tout mettre en oeuvre pour faire respecter les accords de Minsk, ce qui aurait sans doute évité l'opération militaire spéciale en Ukraine. En admettant qu'ils aient eu pour prédécesseurs des salopes qui n'ont signé ces accords qu'avec l'intention de ne pas les faire respecter, eh bien ces nouveaux dirigeants s'efforceraient d'expier cette honte en faisant leur possible pour ramener la paix.
"Mais les discours qui assimilent un régime on ne peut plus mafieux au statut de pauvre victime sont ridicules." :
Je suis d'accord avec cette assertion et j'ai moi-même parlé plus haut "de Zelensky et de sa bande de mafieux". C'est pourquoi je suis surpris que l'auteur du post auquel Daoudal a eu la charité de répondre (post qui est visiblement un copié-collé fait par un idiot qui l'a peut-être agrémenté des remarques entre parenthèses), signe "Niktonstav", "pseudo" par lequel, tout narcissisme mis à part, j'aurais du mal à ne pas me sentir visé.
Bijoux, cailloux, choux, genoux, hiboux, joujoux, poux...
Et voyoux, s'il vous plaît : je viens de l'ajouter à la liste, et ce sera bientôt dans le dictionnaire de l'Académie...