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présidentielle - Page 7

  • Désinformation

    « Les louanges adressées par Jean-Marie Le Pen à la politique d’immigration suisse déplaisent à leur principal concepteur, Christoph Blocher » (...). Ainsi commence une longue dépêche de l’AFP, reproduisant divers propos du porte-parole de Christoph Blocher, Livio Zanolari, visant à faire passer Jean-Marie Le Pen pour un affabulateur et un menteur. Cela ne peut pas rester sans réponse.

    D’abord Jean-Marie Le Pen, lors de la conférence de presse à laquelle il est fait allusion, n’a pas adressé de « louanges » à la politique suisse. Il a fait le tour des politiques d’immigration de différents pays, et a constaté que le cas suisse était le plus proche du programme du Front national. Ce n’est pas tout à fait la même chose.

    « Christoph Blocher et Jean-Marie Le Pen n’ont pas les mêmes buts, ni les mêmes principes : Blocher fait une distinction nette entre légal et illégal », affirme M. Zanolari. Mais aucun homme politique français ne fait plus que Jean-Marie Le Pen la distinction entre ce qui est légal et ce qui est illégal en ce qui concerne l’immigration et la situation des immigrés. Et quand il propose un changement, c’est dans la loi, afin que soit même mieux précisé ce qui est légal et ce qui est illégal.

    M. Le Pen, poursuit l’AFP, « a affirmé à plusieurs reprises qu’il souhaiterait rencontrer le ministre suisse. Une envie qui n’est pas partagée, selon le porte-parole de M. Blocher : “Christoph Blocher n’a ni l’intention ni l’intérêt de rencontrer M. Le Pen“. »  En réalité, un journaliste a demandé à Jean-Marie Le Pen s’il souhaitait rencontrer M. Blocher, et il a répondu en inversant sciemment le propos : « Si M. Blocher souhaite me rencontrer, il peut m’écrire ou me téléphoner. »

    « Jean-Marie Le Pen veut reconduire directement à la frontière un étranger qui ne présente pas de documents d’identité. Il affirme que cela se passe de cette manière en Suisse, ce qui est faux. » C’est évidemment faux pour tout pays connaissant l’état de droit. Jean-Marie Le Pen demande simplement qu’on applique la législation actuelle sur le séjour des étrangers en situation irrégulière : en faisant la distinction entre ce qui est légal et ce qui est illégal...

    Si le porte-parole de Christoph Blocher commente des propos qui n’ont pas été tenus par Jean-Marie Le Pen, en revanche il est muet sur ce qu’a vraiment dit Jean-Marie Le Pen concernant la Suisse. Pourquoi  ? Parce que ce qu’il a dit est le résumé exact de la politique suisse d’immigration, la politique de Christoph Blocher :

    ­ – Un étranger non-européen ne peut s’installer en Suisse s’il n’est pas recruté pour un poste de travail défini, il doit prouver sa qualification et apporter la preuve qu’aucun travailleur suisse ou européen n’a été trouvé pour l’occuper. (C’est la préférence nationale.)

    – L’asile est refusé à toute personne qui n’a pas de papiers d’identité. (La demande d’asile est rejetée si la personne qui la formule ne présente pas de pièces d’identité. Cela n’a rien à voir avec ce que M. Zanolari fait semblant d’avoir entendu sur les étrangers reconduits directement à la frontière.)

    – La nationalité suisse s’obtient principalement par la filiation. L’acquisition de nationalité est possible, mais elle suppose l’accord de la commune, au terme d’une procédure d’enquête sur l’impétrant, puis du canton, puis de l’Etat.

    Voilà ce qu’a dit Jean-Marie Le Pen. Voilà les propos qu’il faudrait discuter. Mais il n’y a rien à discuter, puisque c’est la teneur des lois suisses en vigueur. Alors on invente des propos contestables pour pouvoir les contester...

  • Le Pen défendra les automobilistes

    Au cours d’une conférence de presse qu’il a tenue en compagnie de Francis Rongier, président de Défense Permis, et de Thibaut de La Tocnaye , sur « l’engagement du candidat Jean-Marie Le Pen à faire cesser la persécution systématique des automobilistes », Bruno Gollnisch a souligné qu’« un système qui pénalise des centaines de milliers de citoyens honnêtes et sérieux est un mauvais système ». Dénonçant les multiples persécutions dont sont victimes les automobilistes, dont beaucoup sont illégales, et ce qu’elles entraînent (l’explosion du nombre de conducteurs sans permis), Bruno Gollnisch a annoncé que Jean-Marie Le Pen va s’adresser aux automobilistes pour leur faire savoir que s’il est élu il procédera à une large amnistie des infractions (qui ne mettent pas en péril la vie d’autrui), relèvera à 150 km/h la vitesse autorisée sur autoroute, relèvera raisonnablement le taux d’alcoolémie, remettra en cause le permis à points, fera en sorte que les radars ne soient plus un instrument de répression automatique.

  • Bayrou « plus à gauche » que les socialistes

    Lors d’une conférence de presse à Reims, François Bayrou s’en est pris aux socialistes à la façon d’une Buffet ou d’un Besancenot. Mais c’est bien le Bayrou du Béarn qui parle (après quelques coupes de champagne ?) :

    « Le parti socialiste, c’est le parti qui a fait le plus de privatisations, qui a laissé déraper le déficit et la dette, qui a laissé partir les services publics, qui a donné un mandat de gestion à Lagardère chez Airbus et qui a conduit à la situation où nous sommes. »

    Et d’ajouter :

    « Sur bien des sujets, je me sens plus à gauche qu’eux. »

    Veut-il tout nationaliser ? Il ne le précise pas. Il évoque seulement l’allocation spécifique de solidarité, qu’il était seul à défendre à l’Assemblée, dit-il, et la privatisation des autoroutes, qu’il était, affirme-t-il, le seul à refuser.

    Puis il rappelle que lors de la motion de censure de mai 2006 (déposée par le PS), il était « monté à la tribune et avait voté la censure ».

    Et il s’exclame : « Je demande la preuve qu’ils en ont fait autant. » Sic.

    Et enfin : « J’ai l’impression de défendre davantage de valeurs que cette gauche-là. »

    Davantage de valeurs de gauche. Donc d’extrême gauche.

    Sacré Bayrou...

  • L’imposture Bayrou (16)

    François Bayrou annonce qu’il veut supprimer l’ENA.

    Appelé à commenter cela sur France Inter ce matin, Jean-Marie Le Pen a répondu : « C’est une idée qu’il a reprise de Le Pen, sans doute. Il y a longtemps que nous demandons de supprimer l’ENA. » Car « formater les hauts fonctionnaires dans une école unique est une erreur et une pente vers la formation d’une espèce d’aristocratie, qui se prend pour telle d’ailleurs ».

    Tel est en effet le vrai problème de l’ENA. Mais Bayrou ne le voit pas. Ce qui le défrise est que des énarques se tournent vers le privé après quelques années dans le secteur public. Alors il veut remplacer l’ENA par une école « des services publics » de « très haut niveau », et qui ouvre exclusivement au service public.

    Autrement dit, il ne veut pas supprimer l’ENA, mais verrouiller le système (là comme ailleurs, c’est une constante du prétendu candidat anti-système), avec une école qui formatera des hauts fonctionnaires qui resteront forcément hauts fonctionnaires et constitueront donc plus que jamais une caste inexpugnable à la tête de l’Etat...

  • Grosse fatigue ?

    Le service de presse de Ségolène Royal a annoncé que la candidate ne participera pas au meeting prévu ce soir à La Rochelle et qu’elle sera représentée par Jack Lang... De même, elle a annulé sa participation à la réunion de la commission permanente du conseil régional Poitou-Charentes, qui avait été exceptionnellement déplacée à Saintes pour arranger la présidente-candidate-présidente.

  • Dupont-Aignan ne choisit pas

    A l’issue de la réunion de ses partisans, samedi à Paris, Nicolas Dupont-Aignan a indiqué qu’il ne donnait pas de consigne de vote pour le premier tour de la présidentielle. Mais qu’il prendra position pour le second tour, sur les bases d’un « pacte pour la France » qui a été adopté lors de cette réunion. Il demande un référendum sur le futur traité européen, l’institution du référendum d’initiative populaire, et une dose de proportionnelle. Parmi les candidats susceptibles de figurer au second tour,  il n’y a que Jean-Marie Le Pen qui propose cela. Mais Jean-Marie Le Pen est exclu du spectre politique de Dupont-Aignan, qui s’arrête à « l’extrême droite » villiériste...

    D’autre part, le groupuscule de Dupont-Aignan Debout la République, en rupture de ban avec l’UMP, va être érigé en parti politique, pour devenir une « force gaulliste républicaine »...

  • La doctrine économique et sociale de Jean-Marie Le Pen

    Samedi, Jean-Marie Le Pen a clôturé la journée des comités professionnels du Front national par un discours où il a détaillé sa doctrine et ses propositions en matière économique et sociale. Il y a là beaucoup plus qu’un discours électoral, et l’on relèvera notamment comment il évoque le compagnonnage et l’œuvre des catholiques sociaux du XIXe siècle. Voici quelques extraits du début de son discours, qui est à lire intégralement sur le site du Front national.

    Je pense être le Candidat de la France qui veut retrouver ses valeurs morales et nationales. 

    Mais au-delà de la France qui souffre et qui souhaite retrouver son identité, il y a la France de l’effort, de l’initiative privée, de la créativité ou tout simplement de l’abnégation dans le travail que je souhaite également représenter. 

    Depuis des décennies, les gouvernements successifs ont désorganisé, découragé et entravé le monde du travail, entraînant en particulier le divorce du social et de l’économique. Et voilà pourquoi le Bilan social de la France est aujourd’hui catastrophique. Réconcilier le social et l’économique en libérant le monde du travail de toutes ses entraves, tel est donc mon vœu le plus cher. 

    Nous allons tenter d’identifier ensemble tout ce qui aujourd’hui s’acharne à asservir, à pervertir et à détruire le travail et plus globalement le monde du travail. Pourquoi se pencher sur cette question ? Tout simplement, je pense, parce que le travail renvoie à la notion de Métier et plus largement de Profession, dont nous savons qu’elle est, avec la Famille et l’Etat-Nation, un des trois corps naturels incontournables et indispensables où s’épanouit l’individu et plus exactement la personne humaine. C’est d’ailleurs pourquoi le Front National se veut le champion de la défense de la Famille , des Professions et de la Nation à l’inverse des autres partis pour qui la promotion d’une idéologie se situe à la base même de leur action politique. 

    Ainsi en libérant le monde du travail de toutes ses perversions et tous ses démons, nous concourrons à libérer la République de ses idéologies destructrices. 

    Le Capitalisme outrancier, qui privilégie la rentabilité pure, et souvent à court terme, de l’Entreprise sans comprendre que celle-ci est une véritable cellule vivante avec ses lois internes de développement, a largement concouru à installer tous les traumatismes que nous observons aujourd’hui. 

    Rejetant la nécessité vitale de constituer des associations regroupant salariés et patrons, des associations interentreprises par métiers et professions, le capitalisme débridé a généré le socialisme qui a prétendu remédier au mal en substituant l’Etat à d’authentiques corps intermédiaires.

  • Ubu ou Kafka ?

    Jean-Marie Le Pen saura ce soir si son affiche officielle de campagne est acceptée ou refusée par la commission nationale de contrôle de la campagne présidentielle. C’est le nouveau truc qu’on a trouvé pour lui mettre des bâtons dans les roues. Au dernier moment. Car l’impression des documents de la campagne officielle doit être réalisée très vite, en raison des délais nécessaires, et tout était prêt pour que ce soit fait cet après-midi...

    D’abord a été contesté le fond de l’affiche. Ce fond est flou, mais on distingue qu’il s’agit d’une foule, et qu’il y a des drapeaux tricolores. L’ensemble donne d’ailleurs une impression de « bleu blanc rouge ». Or il est interdit d’utiliser les couleurs du drapeau national, sauf dans un logo. Le Front national a affirmé qu’il n’y avait pas de bleu dans ce fond, y compris sur ce que l’on peut distinguer comme des drapeaux. La commission a exigé d’avoir le fichier numérique, et l’a analysé à la « pipette » pour déterminer l’exacte composition des couleurs. De fait, il n’y a pas de bleu.

    Alors on s’est retourné sur la... cravate de Le Pen. Cette cravate est bleu blanc rouge, ont-ils affirmé. Mais non, et pour le coup, même à l’œil nu, on voit qu’elle ne contient ni bleu, ni blanc, ni rouge. Cependant, les prestigieux hauts magistrats de la commission (elle est présidée par le vice-président du Conseil d'Etat) ont exigé qu’on... leur apporte la cravate. Et face à l’objet du délit, ils ont dû constater qu’il n’y avait pas de délit.

    Il restait encore le petit  logo, dans le coin en haut à droite : la flamme du FN avec l’inscription « Le Pen président 2007 ». Il a fallu d’abord prouver que c’était le logo du FN, en présentant le certificat de l’INPI. La commission a dit qu’elle n’avait pas cette preuve : le rapporteur avait oublié de le mettre dans le dossier, ou l’avait perdu. Il a fallu en envoyer un autre.

    Oui, mais le logo déposé à l’INPI ne comporte pas l’inscription « Le Pen président 2007 ». Après de nouvelles palabres, il a été admis que cette inscription ne faisait pas forcément partie du logo.

    Dernière cartouche : la taille du logo. Elle doit être « raisonnable », dit la commission, qui ne peut se fonder sur aucun texte de loi pour l’affirmer. Et qu’est-ce qu’une taille raisonnable ? En tout cas le logo est trop grand, ont-ils répondu. Il fait 8 cm, et ce qui est raisonnable ce serait entre quatre et six centimètres...

    Bref, on en était là au moment des dernières discussions. Verdict à 19 h.

     
    Finalement, l'affiche a été acceptée telle quelle... 

  • Le Pen et la presse internationale

    Jean-Marie Le Pen a tenu au siège du Front national une conférence de presse destinée à la presse internationale. C’était l’affluence des grands jours, et il était frappant, une fois de plus, de voir le nombre de questions sur le second tour de la présidentielle, comme si l’hypothèse de la présence de Le Pen allait de soi, alors que c’est rigoureusement exclu par tous les sondages. C’est là un élément nouveau de cette campagne ; il résulte bien sûr de ce qui s’est passé en 2002, mais il montre aussi l’évidente perte de crédibilité des sondages y compris chez les journalistes qui, d’une certaine façon, en vivent.

    La presse française avait également été conviée à cette conférence de presse, car Jean-Marie Le Pen voulait « montrer, au travers d’exemples étrangers, la crédibilité de l’ensemble de (son) programme », puisque les mesures qu’il propose « ont toutes été mises en application dans d’autres pays ».

    Il a ainsi détaillé diverses mesures qui ont été prises dans d’autres pays européens en matière d’immigration, d’asile, de nationalité, qui visent à empêcher l’immigration de peuplement, à limiter l’immigration de travail, à restreindre le droit d’asile, et à établir la nationalité sur la filiation.

    Il a souligné d’autre part comment les politiques françaises aggravent les effets déjà désastreux de la politique européenne, notamment par une fixation autoritaire de limites légales au temps de travail, ce qui ne se voit nulle part ailleurs au monde. Et il a dénoncé l’Union européenne, seule zone au monde à pratiquer le libre-échange absolu, donc soumise à tous les effets pervers de la mondialisation.

    « Mon projet tient en une phrase simple : je veux rétablir la France, pour construire une autre Europe. » Et pour redresser la France, dans tous les domaines, il faut rétablir les frontières, « filtres nécessaires et écluses salutaires, et non, comme on l’a souvent dit, improbables ligne Maginot ».

    De nombreuses questions, posées par des journalistes suisses, italien, canadien, japonais..., lui ont permis de préciser sa position sur divers aspects de politique internationale (le conflit israélo-palestinien qui doit être résolu dans le cadre de l’ONU puisque c’est l’ONU qui a créé le problème, l’Irak, le « co-développement » avec l’Afrique, etc.)

    Il n’y a eu qu’une seule question agressive, concernant un propos pas correct qui aurait été tenu par un secrétaire départemental du FN sur les incidents de la gare du Nord. La question émanait curieusement du journaliste de l’Associated Press, qu’on aurait pu croire plus « objectif ».

    On pouvait noter, en ce vendredi de carême, que sur le buffet du cocktail tous les canapés étaient au poisson.

  • Gérard Schivardi et le Parti des travailleurs

    L’Association des maires de France a porté plainte contre Gérard Schivardi, qui se présente comme « le candidat des maires », alors qu’il n’est mandaté par aucune organisation de maires. En réponse, Gérard Schivardi a publié un appel de 103 maires (sur 36.000) l’encourageant à maintenir son slogan.

    Cette polémique a attiré l’attention sur ce candidat dont on ne parlait guère. Et les médias incultes se demandent qui il est. Gérard Schivardi affirme qu’il n’est membre d’aucun parti. Mais certains croient pouvoir dire qu’il est depuis longtemps membre du Parti des travailleurs. Et l’on peut constater que le secrétaire national du PT, Daniel Gluckstein, qui était le candidat de son parti en 2002, et dont le slogan était : « le candidat des maires »... est aujourd’hui le directeur de campagne de Gérard Schivardi. Lequel a annoncé sa candidature à l’issue d’une manifestation contre l’Union européenne, organisée par le Parti des travailleurs.

    « Tout ça est ridicule », riposte Gluckstein, qui annonce des plaintes contre ceux qui répandent de telles rumeurs. « Les gens veulent embrouiller les choses délibérément », alors que c’est très simple : « J’ai rencontré pour la première fois Gérard Schivardi en février 2002, durant ma campagne présidentielle. » Et il en profite pour rappeler que le Parti des travailleurs « n’est pas trotskiste », même s’il y a des trotskistes et une composante trotskiste au sein du parti... (Car il y a officiellement quatre courants au PT, mais le principal est le très trotskiste « Courant communiste internationaliste », nom donné en 1992 au PCI qui est le nom qu’avait pris l’OCI en 1982 : ce sont les « lambertistes », qui contrôlent notamment cinq fédérations de Force ouvrière.)

    Ce qui est simple à comprendre, en réalité, est que le Parti des travailleurs est, comme l’ancienne OCI, et comme Lutte ouvrière (mais sans atteindre la paranoïa de LO), une organisation secrète. Personne ne peut donc savoir si Gérard Schivardi est ou n’est pas membre du Parti des travailleurs, et cela n’a strictement aucune importance. Sa candidature est « soutenue » par le Parti des travailleurs, son directeur de campagne est le secrétaire national du Parti des travailleurs. Cela suffit, à moins d’être aveugle et de ne rien connaître aux tactiques communistes.

    Le coup de maître du « Parti » est d’avoir trouvé un maire, cette fois-ci, qui peut donc assumer son slogan, et surtout un maire qui a une bonne gueule et un sympathique accent du terroir, ce qui change du terne apparatchik Gluckstein. Reste à savoir si ça suffira pour faire mieux que les 0,47% de son « directeur de campagne »...