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présidentielle - Page 5

  • Le Pen fait un tabac chez les pêcheurs

    « Je suis venu rencontrer des marins pêcheurs du plus grand port de pêche français cassé par l'Europe », a déclaré Jean-Marie Le Pen en arrivant sur le port de Boulogne-sur-mer, où il a été reçu chaleureusement, comme les agences de presse sont contraintes de le reconnaître.

    « Il serre les mains, signe des autographes, prend la pose devant les étals de barbues, turbots, grondins ou cabillauds vendus directement par les pêcheurs, et répète un discours bien rôdé et qui fait mouche », dit l’AFP. Un discours « bien rôdé » ? Ce n’est pourtant pas tous les jours que Le Pen parle de la pêche. Mais il faut bien tenter de glisser une petite vacherie. Car on est bien obligé de parler du « bon accueil » réservé à celui qui dit rendre aux pêcheurs « une visite plus familiale qu’électorale ».

    Il rappelle qu’il est fils et petit-fils de pêcheur, qu’il est « tombé dedans quand il était petit », et qu’il a lui-même travaillé sur un chalutier. « J’ai un copain patron pêcheur à La Trinité. Il a ramassé une amende énorme pour des merluchons qui avaient un millimètre de trop. Et son bateau a 30 ans, il me dit qu’il va un jour couler sous ses pieds, et il ne peut pas le changer. »

    « L’Europe, poursuit-il, cherche à liquider la flotte de pêche française, dans un plan mondialiste qui consiste à confier la nourriture du monde aux pays du sud. C’est pareil pour l’agriculture. Et en échange de quoi ? Je ne sais pas. De promesses, sans doute. »

    Le discours est reçu cinq sur cinq, par des pêcheurs qui sont en phase avec le candidat, et dont certains disent ouvertement qu’ils votent pour lui. « On en a marre, on est en train de perdre notre patrimoine et notre boulot, et c’est pareil pour les agriculteurs », dit l’un d’eux. « Maintenant, il faut reprendre les choses en main. Les gouvernements de droite, les députés, les sénateurs, quand vous allez les voir, ils vous disent que c’est Bruxelles qui décide. »

    « Je veux qu’on reprenne à l’Europe un certain nombre de concessions qu’on lui a faites, répond Le Pen. J’invite à voter pour moi et non pour les trois candidats européistes. »

    Et à ceux qui se plaignent de ne pas voir les personnalités politiques s’intéresser à eux, il dit : « C'est parce qu'électoralement vous ne pesez pas, vous n'êtes plus que 11.000 alors que vous étiez 20.000 en 1983. »

    Mais lui, justement, il était là. Non pour le « rendement » électoral, mais pour rendre hommage à ceux-là dont il sait qu’ils « font le métier le plus dur du monde » et qu’ils sont un élément indispensable de la vie française.

  • Ça fait tache, quand même...

    Le député européen PS Vincent Peillon a été radié, ce jour, des listes électorales de la commune de Chepy, dans la Somme , par le tribunal d’instance d’Amiens. Au motif que s’il possède un « local sommairement aménagé en pied-à-terre », dans la commune, on ne peut pas dire qu’il s’agisse véritablement d’une habitation.

    Vincent Peillon est porte-parole de Ségolène Royal...

  • « Racaille politicienne »

    Jean-Marie Le Pen sur France Inter :

    « Nicolas Sarkozy n’est pas au-dessus de tout soupçon. Dans la mesure où il porte le drapeau de l’UMP, il porte les responsabilités de la gestion passée de ce parti politique et de ses chefs. Il est assez choquant qu’il n’y ait pas, dans le débat de cette campagne électorale, la corruption, qui a marqué singulièrement les années passées aussi bien sous Chirac que sous Sarkozy. C’est exactement comme Noël Forgeard : ils ont amené le pays au bord de la catastrophe, de la faillite, et cela ne les empêche pas de venir toucher des stock-options et de réclamer au pays une confiance qu’ils ne méritent pas. »

  • L’imposture Sarkozy en panoramique

    Nicolas Sarkozy n’a pas craint de faire le voyage de Colombey, pour se recueillir sur la tombe du général de Gaulle. Il a osé se poser en héritier du gaullisme, lui l’atlantiste, et dire qu’il était le candidat « de la continuité de l’Histoire de France », lui qui veut faire voter par le Parlement un mini-traité européen détruisant radicalement la souveraineté de la France.

    Interrogé ensuite sur France 2 sur les personnages qui l’inspirent, il a osé affirmer : « Si j’avais deux noms à citer, ce serait sans hésitation d’abord le général de Gaulle, pour sa passion de la France et la fidélité à ses convictions, je dirais également sans hésiter, même si ça peut étonner, Jean-Paul II, l’homme qui a eu le courage de dire aux jeunes Français et aux jeunes du monde N’ayez pas peur. »

    D’abord ce n’est pas « aux jeunes » que Jean-Paul II s’était adressé, mais à l’ensemble des catholiques. Ensuite Sarkozy ne semble pas savoir qu’il s’agit d’une exhortation du Christ après sa résurrection. Mais surtout il est proprement scandaleux qu’il se réfère à Jean-Paul II, le pape du combat contre l’avortement, quand dans son discours de Versailles il place Simone Veil parmi les héroïnes de l’histoire de France parce qu’elle a fait voter la loi sur l’avortement, et quand dans un des clips de sa campagne officielle il prétend que le « droit à l’avortement » est une « valeur » qui « fait partie de notre identité ».

    Oui, Sarkozy est bien, selon le mot de Jean-Marie Le Pen, l’un des chefs et l'un des emblèmes de la racaille politicienne.

  • La camelote de Mme Parisot

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    « Par définition, les sondages ne se trompent jamais », affirme Mme Parisot, présidente de l’Ifop et du Medef réunis.

    Même quand l’Ifop de Mme Parisot accorde 10,5 % des suffrages à Jean-Marie Le Pen à une semaine du premier tour de 2002, l’Ifop ne se trompe pas. Et le sondage concurrent qui lui accorde alors 14 % ne se trompe pas non plus...

    Ainsi, « par définition, les sondages ne se trompent jamais », même quand ils se contredisent, même quand les électeurs leur adressent un cinglant démenti.

    C’est une terrible pierre de touche de la déchéance morale des élites de notre pays que le chef du patronat soit, non seulement un marchand de vent, mais un arrogant camelot du mensonge.

  • Le Pen et la nation

    (Extraits de la dernière partie du discours de Jean-Marie Le Pen lors de son meeting à Paris hier)

    Le chef de l’Etat n’est pas un homme politique comme les autres, parce que dans sa fonction, il incarne le peuple et la Nation en même temps que la République dont il devient le Président.

    Villiers raconte que déjeunant avec Sarkozy en 1999, celui-ci déclara : « toi, Philippe, tu as de la chance, tu aimes la France, son histoire, ses paysages. Moi, tout cela me laisse froid, je ne m’intéresse qu’à l’avenir ». Il s’agit de celui de Sarkozy, bien sur !

    Eh bien, c’est cela et c’est l’essentiel qui nous différencie, car je ne suis pas dupe des déclarations d’amour électorales qui ruissellent ces temps-ci sur les estrades et les écrans.

    L’amour de la Patrie , et c’est vrai aussi bien pour Philippe que pour Nicolas, ça ne se proclame pas, ça se prouve.

    L’amour de la Patrie , c’est le cœur de la fonction présidentielle.

    Cette fonction exige des qualités morales et d’abord l’indépendance, des connaissances politiques, une sûreté de jugement, une expérience humaine, une fermeté de caractère, un patriotisme indiscutable.

    Elle exige le sens du devoir, le souci du peuple et de ses espérances, le sentiment de la continuité historique d’un peuple français et d’une Nation française qui ont plus de mille ans.

    Par chacune de mes fibres, je me sens lié à ce peuple de France qui a tant travaillé, lutté et souffert, aimé et espéré depuis des siècles.

    Chaque paysage m’évoque sa beauté et sa grandeur, les actions des quarante rois, des empereurs et des Républiques, et à partir de ses racines chrétiennes, le long déroulement d’une histoire humaine exceptionnelle.

    L’histoire d’un peuple de paysans, de marins, d’ouvriers, de bâtisseurs, d’explorateurs, d’artisans et d’artistes, de savants et de saints, de héros et de martyrs dont les noms se retrouvent dans nos paroisses et nos communes.

    Oui, je crois à l’union spirituelle des hommes, de la terre et des morts et que quand on n’a pas eu la chance immense de naître français, on ne peut le devenir que par une démarche d’amour, une offre de services et de sacrifices et que l’union n’est parfaite que quand les os de nos parents commencent à se dissoudre dans la terre de France ! (...)

    Le prurit électoral a détourné nombre de candidats de la question essentielle et beaucoup ont confondu la campagne présidentielle avec une élection législative, voire cantonale ou municipale. (...)

    Mon Dieu, que tout cela est artificiel et dérisoire !

    La France, notre Patrie, c’est bien autre chose.

    C’est le cadre de notre vie, le sol où dorment nos ancêtres mêlés à la terre de France, celle que l’on n’emporte pas à la semelle de ses souliers.

    La Nation française, c’est le cadre irremplaçable de nos libertés, de notre sécurité, de notre identité, de notre prospérité, de notre culture, de notre langue, de notre civilisation chrétienne et humaniste.

    Elle s’est enrichie d’apports étrangers individuels et ceux-ci ont reçu en échange, sans commune mesure, le patrimoine immense que le passé lui a légué, dont chaque génération a l’usufruit et qu’elle devra transmettre au moins intact aux générations suivantes.

    La France donc, ce n’est pas seulement un présent et un avenir. C’est aussi et d’abord, un passé, ce n’est pas une population, au reste menacée par la crise démographique qui nous ronge, mais un peuple avec un esprit, une âme.

    Une Nation sans passé est une Nation sans avenir. La nôtre en a un, prestigieux et fécond. (...)

    La France dont nous avons hérité, c’est celle de sainte Clotilde et de sainte Geneviève, de saint Bernard et saint Benoît, la France de Jeanne d’Arc, celle de saint Louis, la France des cathédrales et des hauts lieux qui nous approchent du ciel, le Mont Saint-Michel, le Mont Sainte-Odile, le Puy, Lourdes, Sainte-Anne d’Auray, Marceilles en Limoux ou Cîteaux.

    Que dire de notre langue qui perdure, de la chanson de Roland qui a mille ans, et a été illustrée dans tous les genres, que ce soit en prose ou poésie, roman ou philosophie, histoire ou théâtre, homélies religieuses, éloquences politiques et autres plaidoiries judiciaires.

    En l’honneur des millions d’écrivains français célèbres, laissez-moi vous dire le plus ancien poème de notre langue, écrit par Charles d’Orléans qui fut fait prisonnier à Azincourt par les Anglais et le resta 25 ans, et aussi parce qu’il est d’actualité météorologique:
    (Le temps a laissé son manteau de vent…)

    La France a été, selon le vers de Bellay, la mère des arts, des armes et des lois, mais aussi des sciences, des grandes découvertes maritimes et terrestres, des pionniers dans tous les domaines.
    Comment oublier aussi ceux, innombrables, qui ont illustré l’architecture, la peinture, la musique, la sculpture ou la chanson française ?

    Comment oublier les paysages éternels de notre géographie et d’abord, la beauté, l’harmonie, la richesse de notre pré carré, son climat, ses montagnes et ses mers et tout ce qui en fit au cours des siècles un trésor incitant les prédateurs à nous envahir et qu’il a fallu défendre avec nos bras et nos armes.

    Je ne sais rien de plus beau que la carte hydrographique de la France, cette merveilleuse répartition des fleuves, de leurs affluents, des rivières côtières, des écoutes s’il pleut, des sources ombragées. La France nous dispense l’un des trésors les plus rares de la nature, l’eau. Rarissimes sont chez nous, les espaces désertiques.

    Le roi du Maroc Mohamed V eut un jour pour elle un beau compliment : « votre pays est un grand jardin ».

    Ses racines chrétiennes l’ont mis à l’abri des pires tentations, celles du matérialisme, et lui ont sans cesse rappelé le devoir de solidarité nationale et de charité humaine, de dévouement et de don de soi. Son aspiration à la liberté l’a poussé parfois à des épisodes révolutionnaires, mais il a presque toujours su se tenir à l’écart des excès de l’hubris, la fatale démesure.

    Comment oublier notre peuple de paysans, de pêcheurs, de chasseurs, de marins, de bâtisseurs, d’écrivains, d’artistes, de savants, de soldats et de clercs, s’élevant par le travail et l’épargne, de la base de la pyramide sociale, par capillarité jusqu’aux places que méritent leur compétence et leur dévouement.

    Ce sont leurs voix immortelles que l’on va entendre à l’occasion des échéances décisives qui s’approchent. (...)

    Elevons nos esprits et nos coeurs, tendons nos volontés, levons les yeux vers le ciel et offrons nos efforts et nos sacrifices, attendons de lui qu’il aide les hommes de bonne volonté.

    Vive la France ! Vive la vie ! Vive la victoire !

  • Imagerie infantile

    Communiqué de presse de Jean-Marie Le Pen

    Selon Jean-Pierre Raffarin j’aurais la « stratégie perverse » du loup qui se déguise en mère-grand dans Le Petit Chaperon rouge.

    Selon Jean-Marie Le Guen je jouerais au chat et à la souris avec Nicolas Sarkozy qui serait pris dans mes griffes.

    La campagne présidentielle n’est pas un concours de rédaction pour élèves attardés de la politique. Naguère, le maître d’école aurait écrit dans la marge, en rouge : « cliché », et leur aurait mis une mauvaise note.

    Cette imagerie infantile est indigne des enjeux. Sans doute est-elle destinée à masquer l’impossibilité dans laquelle sont les candidats de droite comme de gauche, tous euromondialistes, de proposer aux Français une politique de redressement national.

    Mais le procédé est par trop dérisoire. Et les citoyens savent bien que les prédateurs de la République sont ceux qui ont été et sont au pouvoir.

  • Sans rapport avec l’enjeu ?

    Interrogé sur le propos de Brice Hortefeux laissant entendre qu’on pourrait instiller une dose de proportionnelle dans les élections législatives, Philippe de Villiers a répondu que c’était « sans intérêt » et sans rapport avec « l’enjeu » de la présidentielle, et qu’il voulait quant à lui mener « une campagne de bien commun jusqu’au bout ».

    La profonde crise de la démocratie, qui se manifeste notamment par le fait que 40% des votants ne soient pas représentés à l’Assemblée nationale, c’est sans intérêt et sans rapport avec l’enjeu de la présidentielle ? C’est sans rapport avec le bien commun ? Il s’agit au contraire d’une grave question politique qui est spécifiquement du domaine du président de la République, garant du bon fonctionnement des institutions.

    Philippe de Villiers s’inscrit donc dans le camp de ceux qui méprisent les électeurs. Du moins ceux qui ne votent pas UMP ou PS... Ils sont sans intérêt...

    La politique selon lui consiste à défendre le « bien commun » UMPS. C’est assez révélateur.

  • Fantasme

    Depuis quelques jours les commentateurs politiques sont en proie à un curieux fantasme : le rapprochement entre Le Pen et Sarkozy.

    Il suffit pourtant d’écouter ce que dit Le Pen (et aussi ce que dit Sarkozy) pour comprendre que ce n’est (évidemment) que du vent médiatique.

    A l’origine du fantasme sont certains propos de Le Pen comme celui qui a été mis en exergue hier par Le Figaro : « Je n’ai pas de contentieux personnel avec Sarkozy comme j’en avais avec Chirac. »

    Ce n’est pas un scoop. Le Pen répète que Chirac le détestait sans qu’il sache pourquoi, alors que Sarkozy l’a reçu courtoisement au ministère de l’Intérieur pour discuter de questions techniques en matière électorale.

    Quand Le Pen dit que sur certains sujets il peut y avoir des convergences avec Sarkozy, c’est également une évidence. Mais il ajoute qu’il est « en rupture nette » avec ceux qui sont européistes et immigrationnistes. Et tout éventuel « rapprochement » serait conditionné par « l’intérêt de notre pays et l’intérêt de notre mouvement ».

    « Nous n’avons pas d’a priori, ni contre lui, ni contre personne », dit aussi Le Pen. On fait semblant de n’entendre que le début, et l’on oublie : « ni contre personne ». C’est pourtant un leitmotiv de Le Pen.

    Ainsi hier soir nous annonce-t-on que « Le Pen ne s’interdit pas de contacter Sarkozy entre les deux tours ». Mais il ajoutait : « Je ne m’interdis pas de rencontrer qui que ce soit dans la politique française. Je dirais même que c’est l’essence de la vie publique. S’il veut entrer en communication avec moi, bien sûr. Ou lui, ou Mme Royal, ou M. Bayrou ou quiconque d’autre. »

    Le fantasme a été relancé hier par la question que se pose à haute voix  Brice Hortefeux, le bras droit de Sarkozy, sur la possibilité d’introduire une (petite) dose de proportionnelle dans les élections, alors que Sarkozy était le seul jusqu’ici à ne pas proposer une réforme de ce type. Voilà un signe en direction du Front national...

    Mais Le Pen a fait remarquer que « ce sont les miettes qu’on donne en fin de campagne pour faire croire qu’on n’est pas ce qu’on est ». D’ailleurs on ne sait plus qui cherche à faire croire quoi à qui, puisque les porte-parole de Sarkozy ont fait savoir, depuis lors, qu’il s’agissait d’une réflexion personnelle de Brice Hortefeux qui n’engage absolument pas le candidat...

    En prenant les thèmes du Front national, a de nouveau souligné Le Pen ce matin, Sarkozy n’envoie pas des signes de rapprochement avec le Front national, il « rend à celui-ci un grand service : il le dédiabolise. Les gens se disent : après tout, Le Pen dit cela depuis longtemps, c’est donc lui qui avait raison. Les électeurs préféreront le modèle à la copie. »

    Et il a ajouté que lors de son meeting de Paris, dimanche après-midi au Palais des Sports, porte de Versailles, il allait exprimer de « sévères critiques » envers les autres candidats, notamment Sarkozy : « Les choses seront claires. »

  • Menaces de mort sur les maires

    Communiqué de Louis Aliot , secrétaire général du Front national , directeur adjoint de la campagne présidentielle, responsable de la collecte des parrainages 2007

    Nous avons appris avec stupeur et colère que la plupart des maires du département des Ardennes qui avaient apporté en mars dernier leur parrainage à Jean-Marie Le Pen et dont les noms ont été publiés viennent de faire l’objet de menaces de mort anonymes et postales. Comble de l’ignominie, les lettres qui leur ont été adressées contenaient une poudre blanche, rappelant les courriers à l’anthrax qui avaient défrayé la chronique aux Etats-Unis et en France à l’automne 2001.

    Jean-Marie Le Pen tient personnellement à assurer de sa  très vive sympathie l’ensemble de ces élus, menacés en raison du courage et de l’indépendance d’esprit qu’ils ont su manifester à un moment où nombre de leurs homologues en ont manqué. Il s’indigne de l’extrême violence et de la lâcheté du procédé choisi, assimilable à un acte terroriste. Il dénonce cette tentative scandaleuse d’intimidation et ce déni de démocratie.

    Ce multiple attentat a fait l’objet de plusieurs dépôts de plainte ; les différents éléments et l’enquête sont dans les mains de la Gendarmerie. Comme il l’avait proposé à l’ensemble des élus qui lui avaient apporté leur parrainage, quelles que soient les motivations de leur geste, Jean-Marie Le Pen leur a proposé le soutien juridique, moral et général du Front national, qui sera très attentif aux suites et développements de cette affaire.

    Un de ces maires a déclaré à l'AFP qu'il n'avait pas ouvert le courrier, car il avait été prévenu par un de ses collègues. "Mais c'était transparent, donc j'ai vu de la poudre à l'intérieur et le texte était très simple: "Fasciste, ordure, fumier, crève avec la poudre contenue dans cette enveloppe."