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présidentielle - Page 10

  • Le pitoyable soutien de Chirac à Sarkozy

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    Jacques Chirac « apporte son vote et son soutien » à Nicolas Sarkozy parce que celui-ci est le candidat de l’UMP, parti dont il a « voulu la création ».

    Autrement dit, le Président « gaulliste » se détermine par discipline partisane. On aura vraiment tout vu.

    On comprend bien qu’il s’agit pour lui de faire le service minimum dans son soutien à Sarkozy.Ce n’en est pas moins pitoyable.

     

    Interrogé sur le même sujet alors qu'il arrivait au siège de la CGPME pour s'exprimer devant les petits patrons, Jean-Marie Le Pen a déclaré d'autre part que ce soutien « prouve que Sarkozy est bien l'héritier de Chirac et qu'il devra porter son bilan pendant la campagne ». Mais, a-t-il ironisé, Sarkozy « a tout à craidre si le résultat en est le même que celui de l'appel de M. Chirac à voter Giscard en 1981 »...

  • Le Pen et la culture de mort

    Le Salon Beige reproduit des propos de Jean-Marie Le Pen, interrogé en « chat » sur l’Express.fr. Ils résument très clairement son opinion d’homme politique sur l’avortement et l’euthanasie.

    « La vie humaine est sacrée et c'est un principe de notre civilisation. C'est pourquoi il faut résoudre ces problèmes. Les lois qui ont voulu encadrer l'IVG ont échoué. L'avortement est toujours un drame individuel et collectif car nous n'avons pas assez d'enfants. Il faut essayer d'aider ces femmes. Il y a 220 000 avortements maintenant. Ce que l'Etat peut faire et doit faire c'est favoriser l'accueil de la vie chez ces femmes en détresse. L'euthanasie est aussi un problème gravissime. En 50 ans nous avons gagné 15 ans de vie supplémentaire. Bien sûr il y a une dégénérescence physique et physiologique qui accompagne la vieillesse alors évidemment l'euthanasie c'est la solution facile. Dans certain pays à partir de 70 ans on ne rembourse plus les frais médicaux. Il ne faut pas d'acharnement thérapeutique et utiliser des méthodes antidouleur mais on ne peut pas accepter l'euthanasie. »

  • L’imposture Bayrou (12 bis)

    François Bayrou disait l’autre jour vouloir créer « un grand ministère des attentes de la société française ». Apparemment, ce n’était pas le nom du ministère, mais sa description. Aujourd’hui, il lui a donné un nom : ce ministère qui serait chargé des attentes sociétales concernant les femmes, les jeunes, les personnes âgées, les associations et internet (etc.), il l’appelle, « peut-être provisoirement, le ministère de la Nouvelle Société  ».

    La Nouvelle Société , c’était le slogan de Chaban-Delmas, quand il devint Premier ministre, en 1969. C’est une de ces expressions dont on a pu très vite constater qu’elle ne voulait rien dire. D’où l’idée d’en faire un ministère près de 40 ans plus tard...

  • Le pacte à l’eau

    Nicolas Hulot est très triste. Voire même en colère. Il avait pourtant réussi une magnifique opération, en faisant signer solennellement, sous les plus beaux feux médiatiques, son « pacte écologique » par les candidats à la présidentielle. Ils étaient venus, ils étaient tous là. Ils avaient planché, comme à l’oral d’un examen, devant le maître, devant l’incarnation de l’écologie, supérieure à toutes les valeurs de la République, supérieure à la présidence de la République elle-même puisque tous les prétendants s’inclinaient devant l’idole.

    Ce merveilleux 31 janvier, « tous les candidats s’étaient engagés à faire de l’impératif écologique le déterminant majeur de l’action publique », rappelle-t-il, plein d’une amère nostalgie. Car désormais, dit-il, « on s’approche du premier tour et on voit bien que l’environnement n’est pas leur priorité » : Sarkozy a défini six priorités, aucune d’elles n’est écologique. Il en est de même des quatre chantiers prioritaires de François Bayrou. Et dans les 100 propositions du pacte présidentiel de Ségolène Royal, une seule est vaguement en rapport avec l’écologie.

    Bref, « l’esprit du pacte écologique a volé en éclats »...

    On aura remarqué une anomalie dans le discours de Nicolas Hulot. Ou plutôt un mensonge. Il n’est pas vrai que « tous les candidats » aient signé son pacte. Jean-Marie Le Pen ne l’a pas signé, parce qu’il ne signe pas n’importe quoi sous prétexte de se faire bien voir dans l’univers politico-médiatique, parce qu’il n’est pas d’accord avec certains points du pacte (notamment celui qui crée un nouvel impôt...), et parce que ce n’est pas digne d’un candidat à la présidentielle de passer sous les fourches caudines d’un lobby, quel qu’il soit.

    Or, on signalera à Nicolas Hulot que Jean-Marie Le Pen a consacré entièrement à l’environnement l’un de ses 13 discours thématiques, et que les questions écologiques constituent donc d’un des 13 thèmes principaux de sa campagne.

    Mais, bien sûr, comme ce n’est pas sous l’égide du maître, ça ne compte pas...

  • Sarkozy négationniste

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    Nicolas Sarkozy réaffirme que s’il était président de la République il ne soumettrait pas au peuple français le nouveau projet de Constitution européenne.

    Son principal argument est que le nouveau texte reprendrait seulement la première partie de l’ancien, à savoir « le paquet institutionnel qui n’est contesté par personne ».

    Or c’est d’abord à cause de ce « paquet institutionnel », qui transforme l’Union européenne en super-Etat supranational, que Jean-Marie Le Pen et le Front national, et quelques autres, ont appelé à voter non.

    Et c’est bien la perte de contrôle de la politique nationale, y compris économique et sociale, que 55% des citoyens ont contestée et refusée.

    Les Français doivent savoir que pour dire non au nouveau texte européiste et antinational qu’on nous prépare, ils doivent déjà impérativement dire non à Sarkozy lors du scrutin présidentiel.

  • Ethic met à nu un projet de Marie-Ségolène

    L’organisation patronale Ethic juge « anti-économique et anti-entrepreneurial » (et anti-social) le projet de Ségolène Royal de multiplier les « emplois tremplins » pour les jeunes, financés par les régions : « Il est extrêmement malsain qu’une entreprise recrute quelqu’un sans avoir les moyens de ce recrutement », car la bonne gestion d’une entreprise passe « obligatoirement par sa capacité de financer la masse salariale ». Cette mesure serait « en contradiction avec la réduction de la dette », et représenterait « un effet d’aubaine certain qu’il serait malhonnête d’accepter, surtout si l’on sait que l’on peut se séparer de ce jeune salarié au bout de six mois ». Cette proposition « révèle l’incompréhension du fonctionnement des entreprises », car « on ne crée pas de l’emploi avec des trucs mais avec de la croissance, du profit, de l’investissement ».

  • VIe République

    Les thèmes du Front national sont un vivier inépuisable pour les candidats en quête d’inspiration. Voici que Bayrou, et désormais Marie-Ségolène, nous annoncent qu’ils créeront la VIe République s’ils sont élus. Il y a au moins dix ans que Le Pen a lancé cette idée. Aujourd’hui, il préfère dire concrètement ce qu’il veut faire plutôt qu’évoquer une réforme institutionnelle. On constate que ni Bayrou ni Marie-Ségolène ne mettent un véritable contenu dans leur VIe République. C’est un simple slogan de campagne, une étiquette de plus, et de la part de la candidate socialiste c’est pour faire plaisir aux amis d’Arnaud Montebourg.

  • L’imposture Bayrou (12)

    En visite au Salon de l’étudiant, François Bayrou a souhaité « un grand ministère des attentes de la société française ». Sic. Au sein de ce ministère, a-t-il précisé, on « pourrait avoir un département pour la jeunesse et les sports, un département pour les personnes âgées, un pour les associations, un pour internet »...  Car il faut « un ministère qui assume cette prospective dont on a besoin, cette réflexion à long terme ». En réponse à une question, il a estimé que la question de l’immigration aussi pourrait être rattachée à ce ministère.

    Et tout le reste, bien entendu, puisque dans tous les domaines on a besoin de prospective et de réflexion à long terme.

    Le problème est que le gouvernement s’appelle l’exécutif, il est là pour gouverner, pour exécuter des lois, et non pour faire de la « prospective ». On a certes besoin de réfléchir à long terme, mais ce n’est pas le rôle du gouvernement en tant que tel. Bayrou confond tout sur le plan institutionnel, comme il confond tout dans son ministère des « attentes ».

    Et en attendant qu’on ait défini les attentes, on fait quoi ?

  • Sarkozy pour quoi faire ?

    Dans son discours de La Trinité-sur -Mer, Jean-Marie Le Pen a posé, à propos du ministre de l’Immigration et de l’Identité nationale proposé par Sarkozy, les questions qui résument tout :

    « Que veut-il en faire exactement ? Est-ce pour donner le droit de vote aux immigrés, comme il l’a proposé en octobre 2005 ? Est-ce pour promouvoir une immigration choisie, qui signifie encore plus d’immigrés, comme il l’a proposé en décembre 2005 ? Est-ce pour régulariser les clandestins, comme il l’a fait durant l’été 2006 ? Est-ce pour créer un droit au logement opposable, qui profitera essentiellement aux immigrés, comme il l’a proposé à la fin de l’année dernière ? Ou est-ce encore pour mettre en œuvre la préférence étrangère rebaptisée discrimination positive, qu’il ne cesse d’appeler de ses vœux ? Est-ce enfin pour favoriser la construction de mosquées et la formation d’imams, comme il le souhaite depuis qu’il a mis en place le Conseil français du culte musulman ? »

  • Dupont-Aignan

    Ce n’est pas une surprise que Nicolas Dupont-Aignan ne soit pas candidat à la présidentielle. Selon mes informations, il a certes recherché des promesses de parrainage, mais il n’a rien fait ensuite pour les concrétiser. Et l’on sait, tant chez Le Pen que chez Bové et quelques autres, qu’il faut organiser une longue et lourde et pénible chasse aux signatures pour tenter de les avoir réellement.

    Précision. Quelque temps après l’annonce qu’il quittait l’UMP (le jour du show Sarkozy à la Porte de Versailles), nous remarquions à la suite de Vox Galliae que Dupont-Aignan était toujours UMP dans tous les organigrammes. Ce n’est plus le cas. Sur le site de l’Assemblée nationale, il n’est plus député UMP, et sur le site du parti, il n’est plus le candidat investi dans la 8e circonscription de l’Essonne (encore que la place soit vacante…).