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Politique française - Page 74

  • La belle recrue de Besancenot

    Jean-Marc Rouillan, le cofondateur d'Action Directe, condamné deux fois à la réclusion criminelle “à perpétuité” pour les assassinats du PDG de Renault Georges Besse en 1986, et de l'ingénieur général de l'armement René Audran, un an plus tôt, aujourd'hui en semi-liberté, confirme son engagement auprès d’Olivier Besancenot dans une interview à L'Express à paraître demain.

    « A notre première rencontre, j'ai prévenu Besancenot : Ma présence peut faire du bordel. Réfléchissez, vous pouvez dire non... Il m'a dit que c'était réfléchi et qu'ils étaient d'accord. »

    Toutefois, il ajoute, à propos du nom du futur parti anticapitaliste, que si le mot "révolution" en était absent « ce serait une démission », vouant cette formation à n'être qu'un « petit parti électoral », et que dans ces conditions, « à plus ou moins longue échéance, je serais naturellement éliminé de ce processus ».

    A propos de l’assassinat de Georges Besse, il déclare : « Je n'ai pas le droit de m'exprimer là-dessus... Mais le fait que je ne m'exprime pas est une réponse. Car il est évident que, si je crachais sur tout ce qu'on avait fait, je pourrais m'exprimer. »

    Il dit encore : « Il faut clarifier les choses : le processus de lutte armée tel qu'il est né dans l'après-68, dans ce formidable élan d'émancipation, n'existe plus. Mais, en tant que communiste, je reste convaincu que la lutte armée est nécessaire à un moment du processus révolutionnaire. »

    En juin dernier, Jean Sarkozy, président du groupe UMP au conseil général des Hauts-de-Seine, disait au Figaro : « Besancenot est très bon. »

  • La vie des groupuscules

    Exclu de la « Nouvelle Droite Populaire », Jean-François Touzé fonde un nouveau parti, euh, non, un… « rassemblement ». Sic. C’est la « Nouvelle Droite Républicaine ». Dont il « prend la présidence ».

    Le bureau provisoire est constitué de « Max Baeza, vice-président, conseiller régional de Provence Cote d’Azur, ancien adjoint au maire de Nice, Arnaud Hautbois, secrétaire général, Anne Dauvergne trésorière, Gérard Benhaïm délégué national chargé du projet, Antoine Chanu délégué aux relations extérieures, Philippe Marcillac, délégué à l’animation. Un second vice-président et deux autres délégués seront nommés dans les prochains jours. Un Conseil national sera mis en place lors d’une réunion qui se tiendra à la fin du mois de novembre à Paris. »

  • La liberté de Raffarin

    Après sa défaite lors des primaires pour l’élection du président du Sénat, Jean-Pierre Raffarin a déclaré :

    « Je reprends ma liberté de parole. »

    Judicieux commentaire d’Altermedia :

    Un aveu implicite qu’avant son échec, il acceptait de ne pas être libre!

  • Monuments historiques classés

    Parmi les monuments historiques classés ou inscrits en 2007, on note :

    Paris (19e)
    « L’immeuble abritant le siège du Parti communiste français, 2, place du Colonel-Fabien, en totalité, avec le sol de la parcelle sur laquelle il est situé (classement par arrêté du 26 mars 2007).
    »

    Saint-Denis
    « Siège du journal L’Humanité, 32, rue Jean-Jaurès et rue de Strasbourg : les façades et toitures (inscription par arrêté du 23 avril 2007). »

  • La vie des groupuscules

    Nicolas Dupont-Aignan, président de Debout La République (DLR), organise le congrès fondateur de ce parti "gaulliste et républicain" le 23 novembre à Paris, a-t-il annoncé hier à l'AFP.

    Sic. On croyait que Debout La République existait depuis longtemps, mais non…

    En fait, il s’agit de lancer la campagne des européennes. DLR compte présenter des listes « de large rassemblement » dans quasiment toutes les circonscriptions. Sic.

  • Gérard Larcher

    Gérard Larcher a remporté largement la primaire de l’UMP pour la présidence du Sénat : il a obtenu 78 voix, contre 56 seulement pour le favori Jean-Pierre Raffarin. Il sera donc président du Sénat le 1er octobre.

    Voilà à quoi ressemble le nouveau « deuxième personnage de l’Etat », qui fait l’éloge de la franc-maçonnerie (forcément) mais n’hésite pas en même temps à revendiquer, sur le même plan, son « engagement chrétien »…

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  • Les sommets de M. Sarkozy

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    A l’Assemblée générale des Nations Unies, Nicolas Sarkozy a proposé un sommet pour "réfléchir ensemble aux leçons à tirer" de la crise financière internationale. Et il a proposé que ce soit lors de la réunion du G8 en novembre.

    Cela s’appelle enfoncer les portes ouvertes. Car si les sommets du G8 ne servent pas à ce genre de réflexion, à quoi servent-ils donc ?

    On a surtout l’impression que Nicolas Sarkozy, comme les autres orateurs du reste, se contente de paraphraser Cocteau :

    Ces choses-là nous dépassent, feignons d’en être les organisateurs.

  • La vie des groupuscules

    Depuis quelques jours il y a deux NDP. Désormais, il y a aussi deux MNR…

    Selon un communiqué du MNR (l’autre, apparemment), « Bruno Mégret, qui avait annoncé il y a quatre mois qu’il quittait la vie politique et prétendait partir à l’étranger, s’est invité sans prévenir à la réunion du Bureau national du MNR qui avait lieu ce jour à Paris ». Il a fait voter une motion d’exclusion du secrétaire général Nicolas Bay et de son adjoint Jacques Gaillard. Lesquels, avec 8 autres membres du bureau national sortant, « invitent les adhérents du MNR à continuer le combat à leurs côtés, en restant fidèles au projet politique du MNR, dans une démarche de rassemblement de la droite nationale au sein de Convergences nationales » (ça c'est le truc qui avait été fondé par Nicolas Bay et Jean-François Touzé avant la NDP...).

    Selon un communiqué du MNR (celui de Bruno-Mégret-qui-a-abandonné-la-politique), « le Bureau national du MNR a constaté que le Mouvement était menacé, de façon imminente, de disparition et d'explosion du fait de MM. Bay et Gaillard dont les initiatives et le comportement mettent en cause sa pérennité, son unité et sa stabilité », et les a « suspendus de toutes leurs fonctions ».

  • Un faux débat sur l’Afghanistan

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    En l’absence de toute véritable opposition, c’est un faux débat qui a été organisé à l’Assemblée nationale sur la présence française en Afghanistan.

    Le Premier ministre en a profité pour annoncer l’envoi de moyens supplémentaires : des hélicoptères, des drones, des mortiers, « avec les effectifs correspondants, soit une centaine d'hommes ».

    C’est proprement dérisoire. Si l’on veut vraiment tenter de vaincre les talibans, il faut engager des forces considérables. Mais la France, qui de toute façon n’a pas à se substituer aux Etats-Unis d’Amérique, n’en a pas les moyens.

    François Fillon en tire lui-même les conséquences : ce choix n'ira pas « sans probables pertes ».
    Des jeunes Français trouveront encore la mort dans ce pays, sans avoir rendu aucun service à la France.

    On note aussi que le Premier ministre n’a pas évoqué l’actuelle extension du conflit au Pakistan, ni l’éventualité d’une participation des soldats français dans cette escalade.

    N’en déplaise à François Fillon, il ne peut pas y avoir de « consensus national » sur cette mauvaise politique qui n’est pas nationale.

  • Sénatoriales

    Lors du renouvellement d’un tiers du Sénat, hier, la gauche a gagné plus de plus de vingt sièges alors que le PS en espérait une dizaine. On note l’élection de Jean-Pierre Chevènement, contre le candidat PS.

    Cela ne change rien pour le Sénat, où l’on attend maintenant l’élection du président, avec Gérard Larcher qui cherche à prendre la place que convoite Jean-Pierre Raffarin. « La "fraternelle du Sénat" – la franc-maçonnerie – pèse en sa faveur. Mais, au côté de Jean-Pierre Raffarin, un influent haut fonctionnaire fait également jouer ses amitiés maçonniques », écrit Le Monde.

    Une primaire aura lieu mercredi pour départager les trois candidats UMP (car il y a aussi l’outsider Philippe Marini), c’est-à-dire pour choisir celui qui représentera le mieux la franc-maçonnerie.

    La conséquence notable de ce scrutin d’hier est que Sarkozy aura désormais beaucoup plus de mal à réunir une majorité des trois cinquièmes au Congrès pour une réforme constitutionnelle. Avec le Sénat actuel, la dernière réforme, obtenue à une voix de majorité, ne serait sans doute pas passée.