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Politique française - Page 76

  • Dutreil à New York

    Renaud Dutreil, qui a perdu les municipales de Reims (arrivant derrière Catherine Vautrin alors que c’est lui qui avait l’investiture UMP), a annoncé qu’il abandonnait la vie politique. Il part présider à New York la filiale américaine du leader mondial du luxe LVMH.

    Comme quoi ça sert, d’avoir été ministre du commerce…

  • Alain Lambert

    Le sénateur UMP Alain Lambert était un opposant résolu à la réforme des institutions telle qu’elle se dessinait. Et il le faisait savoir. Le 16 juillet, avec quelques autres trublions de la majorité, il avait un entretien à l’Elysée avec Nicolas Sarkozy. Et il voté oui…

    Sur son blog il écrivait : « Merci à tous ceux qui dans un sens ou dans un autre m’ont aidé à réfléchir. »

    On a appris hier qu’Alain Lambert était nommé à la commission de surveillance de la Caisse des Dépôts. Bien entendu, ça n’a rien à voir, comme se défend vigoureusement l’intéressé sur son blog…

    (via Novopress)

  • Une petite désinformation

    Il circule sur internet l’« information » selon laquelle Jean-Marie Le Pen serait annoncé à Cologne du 19 au 21 septembre prochain, comme devant participer à un congrès contre l’islamisation, organisé par le mouvement Pro-Köln.

    Cette information est dénuée de tout fondement.

    Il est curieux que des blogs proches du Front national l’aient reprise sans chercher à la vérifier, alors qu’elle émanait de sites d’extrême gauche.

  • La "réforme des institutions"...

    La « réforme des institutions » a été adoptée à une voix de majorité. Tel est le « consensus » que souhaitait Sarkozy…
    Bruno Gollnisch a publié le communiqué suivant.

     

    « MODERNISATION » DES INSTITUTIONS :
    UNE REFORME POUR TROMPER LE PEUPLE

    Le "projet de loi constitutionnelle de modernisation des institutions de la Vè République", loin de tenir les promesses du candidat Sarkozy, vise à tromper les Français.

    Pas d’instauration de la plus petite dose de proportionnelle. Des millions de Français resteront sans une seule voix pour porter l’écho de leurs souffrances et de leurs espoirs dans ce que l’on ose encore appeler la représentation nationale.

    Pas de réforme de l’inepte système de parrainage pour l’élection du Président de la République, pourtant presque unanimement contesté lors des dernières élections.

    Quelques réformettes servent d’écran de fumée. Le referendum d’initiative populaire est un leurre. Il requiert une pétition de près de quatre millions d’électeurs, l’appui de presque deux cents parlementaires, et le processus peut à tout moment en être interrompu. Le droit d’amendement individuel des Parlementaires disparaît. Au demeurant, les trois quarts de leur activité se résument à la transcription des lois européennes dans le droit français.

    La réforme du Conseil de la Magistrature n’affecte en rien la politisation de ce corps. S’agissant du pluralisme dans les Médias, aucune garantie contre les traitements discriminatoires tels que celui que subit le Front National. Au lieu de faire lire un message, le Président pourra venir en personne devant le Parlement, mais ses propos ne donneront lieu à aucun débat. De qui se moque-t-on ?

    Le plus grave : la suppression de l’obligation du referendum pour l’adhésion d’un nouveau membre de l’Union européenne. C’est le verrou qui empêcherait l’adhésion de la Turquie. Sarkozy a dit, pour être élu, qu’il était contre cette adhésion. Pour plaire à ses alliés européens et américains, il va maintenant la négocier.

    24 révisions depuis 1958, record du monde ! Pauvre Constitution, si violentée que l’on pourrait lui appliquer le mot de Pagnol au sujet d’une dame de mœurs légères : « il n’y a que le tramway qui n’est pas passé dessus ».  Ce n’est pas de cette piètre opération que les droits des Français sortiront renforcés.

  • La jeunesse aujourd’hui

    Extrait du discours de Jean-Marie Le Pen, hier, lors de la clôture de l’université d’été du FNJ.

    Peu à peu, le temps de la jeunesse s’est étendu jusqu’à 16 ans, au XVIIIème siècle, puis à 18 ans au XIXème et XXème siècle, avant que les canons de Verdun et les tranchées de la Somme ne plongent des générations entières de jeunes gens dans les affres de la Grande Guerre, dont ne sortirent que des âmes ridées, trop vite déniaisées par l’enfer des orages d’acier, et des corps vieillis car souvent brisés par la mitraille ou les gaz asphyxiants.

    Certes, nul ne souhaite à notre jeunesse d’entrer ainsi dans l’âge adulte. Mais il est tout de même frappant de constater qu’aujourd’hui, la jeunesse s’étale jusqu’à 30 ans.

    Jusque dans les années 70, la majorité était fixée à 21 ans, âge auquel on a fait son apprentissage et effectué son service militaire. Celui-ci était effectué par les étudiants après un sursis d’incorporation parallèle aux études.
    Bien qu’on ait réduit à 18 ans, à l’époque de M. Giscard d’Estaing, au nom du « libéralisme avancé », l’âge de la majorité civique et juridique, on n’a pas rendu les jeunes plus libres, ni d’ailleurs nécessairement plus matures.
    En effet, l’âge de la majorité sociale et psychologique, qu’on ne peut codifier par des règles de droit, a changé : on reste mineur de fait tant qu’on ne gagne pas sa vie soi-même, tant qu’on reste hébergé et nourri par ses parents, tant qu’on ne sent pas capable de prendre charge de famille.

    Observez qu’on entre de plus en plus tard dans la vie active, en raison de la longueur souvent boursouflée des études, que l’on se marie de plus en plus tard, que l’on procrée de plus en plus tard, ce qui a une incidence sur chacun, mais aussi sur la collectivité tout entière.

    Bref, j’ai le sentiment qu’aujourd’hui, beaucoup de jeunes gens restent dans les handicaps de la jeunesse, c’est-à-dire l’absence d’autonomie, de liberté, la non–disposition de soi, sans pour autant disposer des perspectives qui furent celles des générations précédentes.

    Comme vous le savez en effet, le contexte général qui nous entoure n’est hélas, guère favorable à l’épanouissement des initiatives et des engagements.

    Jadis chaque enfant qui naissait héritait de l’immense patrimoine culturel, historique et linguistique accumulé par les générations précédentes de Français.

    Le petit d’homme, qui ne peut que recevoir, était ainsi doté d’une somme de valeurs, d’expériences et de traditions qui formaient son jugement, son caractère, sa vision du monde, autant d’armes nécessaire à l’exercice de sa liberté et de sa volonté.

    L’apprentissage social s’étalait de la famille à l’école et au service militaire, sans oublier l’action des organisations religieuses, sportives ou sociales comme le mouvement scout.

    Or, on n’apprend plus l’histoire à nos enfants, ou alors une histoire tellement manipulée qu’elle gagnerait à être qualifiée de son vrai nom de propagande…

    On n’apprend plus l’amour de la patrie et des anciens, diabolisés par la propagande permanente de repentance dont on abreuve l’opinion.

    On n’apprend plus les fondements de la langue française - alors que dire de l’enseignement de ses subtilités !

    On n’apprend plus la différence entre le bien et le mal, la différence entre le respect et l’irrespect.

    Ainsi, par mollesse ou idéologie, les familles et l’école ont abdiqué, et ne transmettent plus grand-chose, condamnant par avance des générations de jeunes à rejoindre le troupeau des consommateurs repus, béats et satisfaits, propices à toutes les manipulations, formatés pour marcher comme un seul homme à l’abattoir, voire à courir jusqu’au précipice.

  • Référendum et Turquie : la petite tambouille continue

    L'UMP travaille sur un « référendum d'initiative populaire spécifique pour les questions d'adhésion » à l'Union européenne, afin de trouver un « compromis acceptable » concernant la Turquie, annonce Frédéric Lefebvre, porte-parole de l'UMP.

    « Nous travaillons sur les détails techniques » de ce dispositif, et notamment sur « le seuil de déclenchement » de l'initiative (nombre de signataires nécessaires), qui devra être « plus facile » à atteindre que le référendum d'initiative populaire déjà prévu dans la réforme constitutionnelle, et qui n'est pas remis en cause, a-t-il précisé.

    On rappellera que le prétendu référendum d’initiative populaire prévu par la réforme constitutionnelle est à l’initiative… des parlementaires. Mais cela n’a pas échappé à l’UMP, bien sûr…

  • NPA

    La LCR est devenue, hier, le NPA: Nouveau parti anticapitaliste. Encore qu’il s’agisse d’un nom provisoire, en attendant le congrès fondateur de janvier 2009…

    Le NPA est censé regrouper les forces « anticapitalistes ». Mais Besancenot lui-même reconnaît que « la seule force organisée nationalement » engagée dans l’affaire est la LCR…

    « La marque de fabrique du nouveau parti est sa totale indépendance vis-à-vis du PS », a-t-il souligné. On n’avait pas entendu dire que la LCR fût liée au PS…

    Ce changement de sigle, avec l’abandon du mot « communiste », a sans doute pour objectif de supprimer aussi les symboles communistes. Et c’est ce qui fait peur aux socialistes (un autre parti socialiste à sa gauche, et tel est le sens de l’insistance sur l’« indépendance vis-à-vis du PS), vu l’engouement de l’opinion publique pour le petit facteur (sauf aux élections…).

    Mais NPA restera une fraction de la nébuleuse trotskiste, puisque Lutte ouvrière n’a aucune intention de se saborder, et que Gluckstein vient de son côté de transformer le parti des travailleurs en POI.

  • Non à la banalisation des crimes du communisme

    Communiqué de Louis Aliot

    L’assemblée plénière du Conseil Régional de Midi-Pyrénées accueillera le jeudi 26 juin 2008 à 11h45, sous la présidence du socialiste Martin Malvy, le président de l’assemblée nationale vietnamienne.

    Au-delà de l’attitude scandaleuse du Président de Région qui a tendance à se considérer de plus en plus comme un chef d’état, le groupe Front National, en signe de protestation, quittera l’hémicycle régional pour ne pas cautionner un régime au passé criminel et au fonctionnement antidémocratique.

    Je rappelle que l’assemblée nationale vietnamienne est composée d’élus choisis par le Parti Communiste vietnamien et par le Front de la Patrie du Vietnam. Son travail législatif est étroitement contrôlé par le gouvernement et consiste principalement à appliquer la politique du Parti.

    Le Front National rappelle son engagement historique aux côtés des peuples opprimés par le communisme et dénonce cette tentative de banalisation d’un des plus grands totalitarismes de la planète.

  • Le Sénat supprime l’amendement hypocrite

    Le Sénat a supprimé l’amendement introduit par les députés dans la réforme de la Constitution rendant obligatoire un référendum pour l’adhésion à l’UE d’un pays dont le nombre d’habitants dépasse 5% de la population européenne.

    L’amendement a été supprimé par 297 voix contre 7. Les sénateurs de tous les partis ont dénoncé un amendement « offensant » et « discriminatoire » pour la Turquie.

    Ce qui n’est évidemment pas faux. Et comme l’a bien dit le sénateur socialiste Bernard Frimat, « on a le droit d’être pour ou contre l’adhésion de la Turquie mais on n’a pas le droit de se cacher derrière une réaction hypocrite ».

  • Gérard Longuet de nouveau mis en examen

    Gérard Longuet, aujourd’hui sénateur de la Meuse , a de nouveau été mis en examen pour « recel d’abus de bien social » dans un nouveau volet de l’affaire du financement du parti républicain entre 1987 et 1991, enquête dans laquelle il est déjà poursuivi depuis 1995.

    Il est reproché à Gérard Longuet, à l’époque président du PR mais aussi ministre des Postes et Télécommunications, d’avoir enjoint la société La Signalisation à verser une commission de 16 millions de francs au profit d’une société panaméenne dirigée par l’un de ses collaborateurs pour rémunérer son intervention dans un litige financier opposant La Signalisation au Koweit...

    Cinq autres personnes, dont l’ancien trésorier du parti disparu, Jean-Pierre Thomas, sont également poursuivies.

    D’autre part, le promoteur Christian Pellerin a été mis en examen dans un autre volet de cette affaire, pour un prêt présumé illégal pour l’achat du siège du PR.