Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

NPA

La LCR est devenue, hier, le NPA: Nouveau parti anticapitaliste. Encore qu’il s’agisse d’un nom provisoire, en attendant le congrès fondateur de janvier 2009…

Le NPA est censé regrouper les forces « anticapitalistes ». Mais Besancenot lui-même reconnaît que « la seule force organisée nationalement » engagée dans l’affaire est la LCR…

« La marque de fabrique du nouveau parti est sa totale indépendance vis-à-vis du PS », a-t-il souligné. On n’avait pas entendu dire que la LCR fût liée au PS…

Ce changement de sigle, avec l’abandon du mot « communiste », a sans doute pour objectif de supprimer aussi les symboles communistes. Et c’est ce qui fait peur aux socialistes (un autre parti socialiste à sa gauche, et tel est le sens de l’insistance sur l’« indépendance vis-à-vis du PS), vu l’engouement de l’opinion publique pour le petit facteur (sauf aux élections…).

Mais NPA restera une fraction de la nébuleuse trotskiste, puisque Lutte ouvrière n’a aucune intention de se saborder, et que Gluckstein vient de son côté de transformer le parti des travailleurs en POI.

Commentaires

  • "...vu l’engouement de l’opinion publique pour le petit facteur (sauf aux élections…)."

    Cette petite phrase est très lourde de sens, et soulève des interrogations auxquelles on ne peut répondre que par des hypothèses.

    J'étais frappé, du temps où je le lisais, de lire les résultats du baromètre politique publié par le Figaro magazine. Systématiquement, les partis et les personnalités politiques de gauche y décrochent les toutes premières places, le FN, lui, recueillant tout aussi systématiquement la palme du "mal aimé" (plus de 85 % de mauvaise opinion environ).

    Et puis vient le temps des élections, et les résultats ne suivent pas le baromètre, établi, bien sûr, par sondage.

    Je pense que l'emprise de la gauche sur la France, ce que l'on nomme fort justement le terrorisme intellectuel, est si forte que cela finit par se ressentir dans les questions que les instituts spécialisés soumettent aux sondés.

    Vu de la gauche, il est inimaginable de ne pas avoir de sympathie pour le gentil petit facteur, aussi peut-être les sondeurs laissent-ils, plus ou moins involontairement, transparaître cet état d'esprit, et les sondés de se laisser impressionner, et de ne pas oser dire tout ce qu'ils pensent.

    D'où ce décalage entre bonnes opinions par sondages et résultats en décalage. Au passage, on remarquera, comme je l'ai dit, que cette anomalie révèle une société dont la pensée est contrôlée, et n'est pas libre.

Les commentaires sont fermés.