Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Politique française - Page 60

  • Le scoop de Rama

    Rama Yade accuse Edwy Plenel de « s'en prendre à Nicolas Sarkozy comme un opposant politique ».

    Plenel opposant de Sarkozy, c’est une grande découverte.

    Si ça continue, Rama Yade va peut-être nous apprendre un jour qu’Edwy Plenel est de gauche…

  • Triste Poisson

    Dimanche aura lieu le second tour de la législative partielle de Rambouillet, où Jean-Frédéric Poisson, le bras droit de Christine Boutin, est en difficulté. E-Deo l’a interrogé, notamment sur son vote de la loi permettant le travail du dimanche. Dans sa réponse, il dit notamment, pour se justifier :

    « Il fallait faire quoi ? Laisser des entreprises payer 50.000 euros d'astreintes par dimanche ouvert ? »

    Ben oui, évidemment, si ça les amuse…

    « Continuer à enrichir Force Ouvrière qui gagnait systématiquement devant les tribunaux ? »

    Ben oui, évidemment : c’est de l’argent honnêtement gagné.

    En revanche, dimanche prochain, de nombreux électeurs ne feront pas leur travail électoral. Et ce Poisson va couler. Par sa faute.

  • Le Sénat réduit à néant le projet de réforme territoriale

    En deuxième lecture, le Sénat a rejeté hier après-midi la répartition des compétences, puis dans la nuit, le mode d'élection du conseiller territorial. Il s’agit des deux mesures phares du projet de loi.

    Ce sont les députés centristes qui ont fait pencher la balance. Ils réclament une dose de proportionnelle. En première lecture, ils avaient fait voter, avec l'accord du gouvernement, un amendement prévoyant le principe d'un scrutin avec une dose de proportionnelle. Entre temps, l’amendement a disparu. "Il y a eu rupture du fil de la confiance dans la majorité et nous avons été roulés dans la farine" a dit Hervé Maurey.

    Les sénateurs doivent achever ce mercredi la deuxième lecture et voter sur l'ensemble du projet de loi, désormais amputé de ses principales dispositions.

  • Villepin crée son parti

    Dominique de Villepin a lancé sont mouvement « République solidaire », dont il « prend la présidence » (sic).

    Pour ceux que ça intéresse, il y a une grande dépêche de l’AFP.

  • Christine Boutin et les salauds de pauvres

    Christine Boutin hier soir sur France 2 : "J'ai entendu les Français qui ont de petits salaires, et j'ai donc décidé de mener cette mission de façon gracieuse en renonçant à mes 9.500 euros".

    On avait parlé de la voiture avec chauffeur et des bureaux mis en outre à la disposition de Christine Boutin. Mais il y a aussi ce qui est versé aux collaborateurs de Christine Boutin. Dans La Charente libre, le « rapporteur » de la « mission » révèle qu'il touche 4.740 € par mois, et qu'il est le moins bien payé (parce qu'il est fonctionnaire). Deux autres touchent 6.000 €, et le quatrième 5.000 €.

    « Je suis en train de créer une jurisprudence avec cette décision. Parce qu'il y a beaucoup de gens qui sont dans cette situation et qui vont aujourd'hui ou demain être confrontés au même problème », a également déclaré Christine Boutin.

    Mais, selon les enquêtes du Monde.fr et de Rue89, la plupart des « missions » sarkoziennes ne donnent lieu à aucune rémunération (mais à des aides logistiques : bureaux, collaborateurs). Il en fut ainsi notamment pour les plus célèbres « missionnés » : Alain Juppé, Jack Lang, Jacques Attali, Yves Jégo, Alain Bauer, Pierre Botton, Jean-Marie Colombani, Michel Wieviorka...

  • Plaidoyer pour Christine Boutin ?

    Notre amie de Benoît et moi publie un billet intitulé "Plaidoyer pour Christine Boutin". Elle affirme que c'est parce qu'elle est catholique qu'elle est « traînée dans la boue ». Elle ajoute que de nombreuses autres personnalités ont été chargées d'une « mission » et que l'on n'a jamais parlé de leur rétribution. Et elle évoque un « régime de Terreur »...

    Objection votre honneur. C'est précisément parce que Christine Boutin se pose en catholique, et en catholique sociale, que l'affaire est choquante.

    En outre, elle devait toucher 1.300 € par mois (quand certaines « missions » ne sont pas rémunérées du tout), et Sarkozy a demandé à Eric Woerth de faire de Christine Boutin un « collaborateur de cabinet » fictif pour que sa rémunération passe à 9.500 €.

    Dans Le Parisien, elle déclare :

    « Je comprends que cela puisse choquer. Mais je n'y peux rien. La loi est comme ça. »

    Elle laisse entendre que la loi stipule qu'elle doit toucher 9.500 € par mois. En réalité, elle veut dire (mais qui le comprend ainsi ?) que sa rémunération n'est pas illégale. Ce qui n'arrange rien. Depuis quand n'est-ce pas illégal d'avoir un emploi fictif ? Et surtout immoral, quand on se dit catholique, et qu'on a déjà des revenus plus que confortables.

  • La crise version chrétienne, démocrate et sociale

    Le Canard enchaîné publie un document du ministère du Travail montrant que Christine Boutin perçoit 9.500 euros net mensuels depuis avril pour la mission sur la "dimension sociale de la mondialisation" que lui a confiée Nicolas Sarkozy. Elle bénéficie en outre d'une "voiture avec chauffeur", de "bureaux dans le XVe arrondissement de Paris" et d'un "secrétariat particulier".

    Le ministère du Travail n'a pas démenti, et Christine Boutin a confirmé l'information, en ajoutant que "ce n'est pas une mission bidon, c'est une mission très importante, avec des rendez-vous au plus haut niveau"...

    Lorsque j'avais signalé cette « mission », un lecteur commentait qu'il s'agissait d'une « rente » de 45.000 € par an pour deux jours de travail par mois. Il était très en dessous de la réalité, car il s'agit de 114.000 € par an. Mais peut-être que cette mission lui prend en fait cinq jours par mois...

    Quoi qu'il en soit, il n'est peut-être pas superflu de rappeler que ces 9.500 € par mois s'ajoutent aux autres revenus de Christine Boutin. C'est 9.500 € d'argent de poche...

  • Le Sénat et le Défenseur des droits

    Le Sénat a adopté le projet de loi organique créant le Défenseur des droits, selon la volonté du gouvernement, mais après une passe d'armes qui pour être futilement parlementaire n'en est pas moins significative.

    Le Sénat avait d'abord adopté deux amendements (UMP et centriste) retirant le Défenseur des enfants du périmètre du Défenseur des droits.

    Le gouvernement a demandé un nouveau vote. Après plusieurs suspensions de séance, le Sénat a finalement voté comme il fallait... dans un hémicycle déserté par toute la gauche qui protestait contre cette « palinodie ». (Au résultat des courses, le Défenseur des enfants sera bien intégré au Défenseur des droits, mais gardera son titre...)

    La fronde était menée par le chef du groupe centriste, Nicolas About. On comprend pourquoi Sarkozy a rejeté la suppression des triangulaires...

    Le texte va maintenant aller devant les députés. « La défenseure des enfants », Dominique Versini, continue son combat pour préserver son institution, tout comme Roger Beauvois, président de la Commission nationale de déontologie de la Sécurité, et la nouvelle présidente de la Halde, Jeanette Bougrab, qui a promis un combat de "tigresse" pour que son commissariat de police de la pensée ne disparaisse pas derrière la façade du Défenseur des droits.

    On aura une idée de la débilité politicienne du « débat » si l'on se souvient que tous ces sénateurs ont voté comme un seul homme, le 23 juillet 2008, la révision constitutionnelle qui a institué le Défenseur des droits...


  • Gollnisch : Sarkozy, c'est plutôt le Sapeur Camember

    Interrogé ce matin, sur Radio Classique, sur les propos de  Martine Aubry, qui a déclenché une polémique en faisant un parallèle entre Nicolas Sarkozy et l'escroc américain Bernard Madoff, Bruno Gollnisch a répondu :

    "Moi je comparerais plutôt le président de la République au Sapeur Camember. Il y a un trou dans la caserne, et alors son adjudant demande au Sapeur Camember de combler ce trou, et le Sapeur Camember s'y emploie avec beaucoup de courage. Il arrive à boucher le trou mais on s'aperçoit que pour boucher le trou il en a creusé un autre à côté, et ainsi de suite. C'est un peu ce qu'on fait, pour boucher le trou de la Grèce on a encore élargi le nôtre."

  • Dans la série ils se font élire pour ne pas siéger

    Lu sur Le Monde.fr :

    Le Monde.fr a compilé, à partir des feuilles de présences au Conseil de Paris, la liste des élus les moins présents. Christine Lagarde, élue du 12earrondissement et ministre de l'économie, est la championne de la chaise vide avec 33 absences sur 44 séances. Son collègue Pierre Lellouche, élu du 8e et secrétaire d'Etat aux affaires européennes, occupe la troisième place du podium avec 22 absences.

    Entre les deux ministres UMP se classe un élu de la majorité municipale, l'acteur Philippe Torreton, qui cumule 23 absences avant la mi-mandat.

    Je découvre qu'il y a aussi au Conseil de Paris, au chapitre chaudbise, et dans la liste de ceux qui sont régulièrement absents, l'actrice Firmine Richard, et la réalisatrice Yamina Benguigui (qui est en outre adjointe au maire de Paris chargée de la lutte contre les discriminations).