Le président du Front national (FN), Jean-Marie Le Pen, a affirmé vendredi que le renvoi de Jacques Chirac devant la justice ne dévoilait qu'une "toute petite partie de l'iceberg".
"La Chiraquie, c'est un iceberg, dont on ne voit qu'une toute petite partie immergée et dont on ne voit pas l'énorme bloc, qui est toujours caché sous la mer", a-t-il déclaré à l'AFP.
"Qu'il soit poursuivi pour l'affaire des emplois fictifs de la ville de Paris me semble être une toute petite partie de ce qui aurait pu lui être reproché", a insisté M. Le Pen.
Soulignant que "ces bras droit avaient déjà payé pour lui héroïquement", le président du FN a estimé qu'"il y a très longtemps que Jacques Chirac aurait du aller en correctionnelle".
"Il était protégé pendant 12 ans par son immunité présidentielle et depuis par une certaine immunité révérencielle", a-t-il poursuivi. "Il a peut-être cru que ce serait un statut d'immunité permanente".
"Dans le fond, il a suffi du courage d'une juge d'instruction pour qu'il en soit autrement, mais je pense qu'ils n'ont pas dit leur dernier mot", a ajouté M. Le Pen, selon qui "les requins de la politique ne se mangent pas entre eux et vont essayer sans doute d'échapper aux sanctions légitimes".
Politique française - Page 64
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« Une toute petite partie de l'iceberg »
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La phrase du jour
Raffarin : «Le FN a tenté un hold-up sur nos valeurs».
(ici)
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Décès d’un « cinéaste engagé »
« Le cinéaste engagé Paul Carpita, dont le film "Le rendez-vous des quais" sur la guerre d'Indochine avait été censuré pendant trente-cinq ans, est décédé samedi à son domicile marseillais à l'âge de 86 ans », nous dit l'AFP.
Paul Carpita fut un militant du parti communiste toute sa vie. Son premier long métrage, "Le rendez-vous des quais", racontait une histoire d'amour entre un docker et une ouvrière, sur fond de grève des dockers destinée à saboter l'effort de guerre de la France en Indochine.
On remarque que le mot « engagé » n'est utilisé que pour les militants de gauche, surtout s'ils sont compagnons de route de l'asservissement communiste et de l'impérialisme soviétique. C'est un mot flatteur.
En revanche, une personnalité qui milite pour la défense de l'identité nationale et contre les idéologies mortifères n'est jamais qualifiée d'« engagée ». Elle est « d'extrême droite ». -
Ils appellent cela l’Assemblée nationale…
Une fois de plus, l'« Assemblée nationale » s'est ridiculisée hier.
Elle a « adopté » une taxe additionnelle sur les banques, dont le gouvernement ne voulait pas, par 44 voix contre 40... (il y a 577 députés).
Le gouvernement a fait savoir qu'il demanderait l'annulation de ce vote parce que deux députés de la majorité se sont "trompés" en votant...
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Pathétique
Christine Boutin, présidente du Parti chrétien-démocrate (PCD), a menacé mercredi, lors du lancement de sa campagne à Tours, de mener une liste autonome dans la région Pays de Loire si le PCD n'a pas la place qui lui revient sur les listes des élections régionales.
"Le PCD est un parti associé à l'UMP et nous demandons de façon ferme à ce que des candidats du PCD soit en position éligible sur les listes régionales. Je ne doute pas que l'UMP tienne compte de ces demandes qui sont équilibrées", a déclaré Mme Boutin, lors d'une rencontre avec la presse.
"Notre demande est raisonnable, juste, responsable par rapport à ce nous représentons", a-t-elle ajouté avant de lancer: "si, par hasard, les demandes n'étaient pas respectées, je mènerais une liste en Pays de Loire où j'ai des attaches, une délégation importante et une très bonne représentation".
"Cela fait sept ans que nous passons un certain nombre d'échéances électorales. Le PCD est toujours là pour apporter des voix, avoir des militants dynamiques, coller des affiches, donner des idées et, quand il s'agit des élections, comme on est gentil, on dit +ça passera+. Mais cette fois, ça ne passera pas", a averti Christine Boutin.
Pour l'ancienne ministre du Logement, "cette échéance électorale est une occasion pour sortir de la période de confusion actuelle en remettant la majorité en phase avec ses valeurs. Notre électorat est troublé, nous devons lui donner des signes forts".
"Les régionales de mars 2010 doivent donner loccasion de retrouver une majorité qui porte des valeurs", a-t-elle conclu.(AFP)
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Jean-François Copé est devenu adepte de la « chance pour la France »
Jean-François Copé, dans une interview au Monde:
Il faut fixer la suite, trouver une réflexion, un message de fond en proposant une nouvelle définition de ce que sont les valeurs de la droite française. Lorsque j'avais 30 ans, j'étais dans une logique de droite très classique, qui croit à la famille, au travail, à la performance. J'ai profondément évolué. Ces valeurs ne suffisent plus à définir ce que je pense. (...) Le premier défi, celui qui sera le plus structurant, c'est la question de l'identité française. La nation se fissure en silence parce qu'il n'y a pas de discours sur l'identité. Ce thème, tel qu'il avait été traité en 2007, doit être profondément renouvelé et retravaillé. (...)
Il faut que l'on positive le fait d'être une population aussi diverse que l'est devenue la nôtre, qu'on le vive comme une chance. Que l'on arrête de vouloir faire croire à nos enfants que nos ancêtres étaient tous des Gaulois. Ce qui compte, c'est que chaque Français, quelles que soient sa date d'arrivée en France, son origine ou sa religion, a de la valeur et apporte ce qu'il a de mieux pour notre pays. Un exemple : au lycée, on peut choisir en option de très nombreuses langues, mais il est quasi impossible d'apprendre l'arabe, alors que cela pourrait être un fantastique atout économique. Résultat, ce sont des intégristes dans des caves qui s'en chargent. -
Image de la démocratie actuelle à Poissy
Pour la législative partielle de Poissy, il y avait une vedette internationale, David Douillet, et une célèbre figure des Verts (très rouge à l'intérieur), Alain Lipietz.
Il y a eu presque 70 % d'abstention.
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Le Pen songe à publier ses mémoires et quelques "secrets"
Pour une fois qu'une dépêche de l'AFP est sympathique, on ne va pas s'en priver. (On remarque que l'auteur a même oublié d'utiliser l'expression « extrême droite ».)
Le président du Front national (FN), Jean-Marie Le Pen, a annoncé vendredi à l'AFP qu'il comptait s'atteler à la rédaction de ses mémoires, afin de conter "soixante ans de vie publique" et quelques "secrets".
"Oui je veux le faire, moins pour mon parcours politique à proprement parler, encore qu'il risque d'être intéressant (...) mais aussi pour ma famille, pour le monde d'où je viens", a-t-il déclaré lors d'une visite de l'ancien siège du parti à Saint-Cloud (Hauts-de-Seine).
"Je suis né entre les deux guerres, j'ai été témoin d'un certain nombre de choses, je voudrais raconter cela, ne serait-ce qu'à mes enfants et à mes amis", a expliqué M. Le Pen.
A 81 ans, celui qui a fondé le FN en 1972 est l'un des doyens de la vie politique française.
Il a confirmé qu'il ne se lancerait pas, "sauf événement extraordinaire", une sixième fois dans la course à l'Elysée en 2012.
Dans ses mémoires, dont il n'a pas donné de date de publication, il envisage de révéler "peut-être quelques secrets", a-t-il poursuivi. "Oh je n'en ai pas beaucoup dans ma vie politique, mais quand même, quelques éclairages qui peuvent être intéressants et aider à comprendre les événements".
Elu pour la première fois député en 1956, finaliste surprise de la présidentielle de 2002, mobilisant contre lui des millions de Français, M. Le Pen a souligné que son livre permettrait de corriger la "diabolisation" dont il assure avoir été victime de la part de ses adversaires durant sa carrière.
"Ils ont essayé d'empêcher ce qu'ils appellent avec mépris +les populistes+, c'est-à-dire, ceux qui sont très près du peuple, d'arriver vers le pouvoir", a affirmé M. Le Pen, réélu député européen en juin et chef de file des prochaines élections régionales en Paca. -
Yom Kippour
Le conseil de Paris qui se réunit une fois par mois le lundi a dérogé cette fois à son calendrier. Il se réunira demain mardi. En raison de la fête juive de Yom Kippour.
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La compétence planétaire de M. Sarkozy
Communiqué de Jean-Marie Le Pen
Lorsqu'il est à Bruxelles, M. Sarkozy parle en président perpétuel de l'Union européenne. Lorsqu'il s'exprime devant l'ONU, il « invente un monde nouveau ».
Quand il parle aux Français, il justifie sa taxe carbone par le fait que selon lui « le carbone crée un trou dans la couche d'ozone », ce qui est une monumentale contre-vérité.
Telle est la compétence de M. Sarkozy, ce qui correspond à sa compétence pour résoudre les problèmes de la France, qui s'aggravent pendant qu'il pérore.
Pour les Français, le « monde nouveau » de M. Sarkozy, c'est une nouvelle taxe chaque semaine, l'insécurité galopante, la déferlante migratoire et le chômage. Les faits sont plus têtus que les envolées verbales.