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Politique française - Page 56

  • Non

    Lu sur e-deo :

    « Yves Daoudal diffuse maintenant les communiqués du Parti de la France »

    Non. J’ai répercuté UN communiqué du Parti de la France, parce qu’il attirait l’attention sur une information peu médiatisée et permettait de faire le point sur le projet en question.

    Me considérant comme délié de mon allégeance à un mouvement qui a subitement pris le contrepied de ce que je crois en matière politique, je ne m’interdis pas de répercuter des communiqués de diverse provenance.

  • Un nouveau titre pour Jack Lang…

    En attendant d’être nommé par Nicolas Sarkozy, si tout va bien, « Défenseur des droits », il vient d’être nommé conseiller spécial du secrétaire général de l'ONU pour les questions juridiques liées à la piraterie au large de la Somalie…

  • C’est cela, la différence

    Jean-Marie Le Pen sur Europe 1 :

    "Marine, il est évident, a fait porter son effort dialectique sur la laïcité et sur la République (...). Elle veut que le pays sache que le Front national est un mouvement républicain, ce qui lui est quelques fois à tort contesté par ses adversaires. Mon critère de rassemblement à moi, c'était un critère national. Par conséquent, tous les gens de bonne volonté, patriotes, je souhaitais les rassembler quelles que soient leurs options particularistes. C'est cela, la différence."

    (Précisons: elle veut que le pays sache que le Front national est un mouvement républicain, dans le sens que donnent à ce mot ses adversaires.)

  • L’hommage de Riposte laïque

    Lu ici.

    (…) Marine Le Pen, qui vient d’être élue à la tête du Front national en tenant un discours qui tourne le dos à celui de l’extrême droite classique.

    (…) Pour nos bobos, l’élection de Marine Le Pen complique le jeu. Il était sans doute bien plus confortable, idéologiquement, de s’opposer aux intégristes catholiques qu’à une femme qui défend le droit à l’IVG, et à des adversaires des idéaux de la Révolution française, plutôt qu’à une nouvelle présidente qui défend les valeurs républicaines et laïques, souvent mieux - hélas - que les postulants actuels aux présidentiels de l’UMPS ou de l’extrême gauche.

  • Le nouveau Front national : étatisme et laïcisme

    Article paru dans le N° 111 de Daoudal Hebdo.

    Le 16 janvier 2011, le Front national n’a pas seulement changé de président. Il a changé de doctrine. Et de façon radicale. Le discours d’investiture de Marine Le Pen, présidente du Front national, était : premièrement étatiste, deuxièmement laïciste. Le nom de Le Pen ne doit pas laisser penser à une quelconque filiation. Jean-Marie Le Pen était l’héritier à la fois de la France chrétienne et de la République laïque. Son alchimie personnelle faisait qu’il pouvait rassembler ceux qui se reconnaissaient plus dans l’une que dans l’autre, et vice-versa. Cela permettait une sorte d’équilibre qui était l’apanage du Front national, et qui évitait les dérives. D’un côté, les tenants de la République laïque devaient composer avec un rappel permanent d’un héritage chrétien dont les valeurs doivent irriguer la politique, dont les valeurs morales s’imposent à la politique. De l’autre côté, les plus traditionalistes des catholiques (éventuellement royalistes) devaient accepter que leur parti soit un parti laïque, œuvrant dans le cadre des lois de la République laïque, seule façon de solliciter les suffrages des Français. C’était la même chose en ce qui concerne le rôle de l’Etat : les partisans de l’étatisme et les partisans de l’Etat réduit à ses seules fonctions régaliennes se retrouvaient dans le discours d’un président qui n’était ni l’un ni l’autre.

    Tout dans l’Etat, rien hors de l’Etat, rien contre l’Etat

    Avec Marine Le Pen il n’en est plus ainsi. La plus grande partie de son discours fut une ode à l’Etat, et à l’Etat laïciste, au point qu’il ne restait plus de place pour le reste. Ou plutôt, tout le reste se retrouvait englobé dans l’Etat. Comme le disait un certain Benito Mussolini : « Tout dans l'État, rien hors de l'État, rien contre l'État ».

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  • Enfin…

    Les députés de la commission des Affaires culturelles ont voté à la quasi-unanimité une proposition de loi de Didier Mathus et du groupe SRC (Socialistes, radicaux et citoyens) visant à "adopter une approche plus souple" de l'application de la loi Evin "afin de concilier les exigences de la loi votée le 10 janvier 1991 avec la protection de la culture".

    En bref, on n’enlèvera plus la cigarette de Malraux ou la pipe de Tati sur les affiches.

    "Les falsifications de l'histoire, la censure des oeuvres de l'esprit, la dénégation du réel (...) doivent rester la marque infamante des régimes totalitaires", note le rapport. Il était temps de s’en rendre compte…

    Il y a eu une abstention : celle de l’UMP Jacques Grosperrin.

  • Le Défenseur des droits

    L'Assemblée a voté hier en première lecture les deux textes créant le Défenseur des droits, regroupant le Médiateur de la République, le Défenseur des enfants, la Commission nationale de déontologie de la sécurité (CNDS), la Halde et le Contrôleur général des lieux de privation de liberté.

    Le Défenseur sera assisté d'autant d'"adjoints" et de "collèges" qu'il existe de domaines de compétences du Défenseur. Seul parmi ces adjoints, le Défenseur des enfants conservera sa dénomination. Il n'y aura donc plus de "Halde".

    Le Défenseur sera nommé en Conseil des ministres sur proposition du président de la République.

    La gauche a voté « contre avec enthousiasme ». Sauf Jack Lang qui a voté pour. Car il est l’un des trois prétendants au poste de Défenseur. La condition d'âge votée en commission (avoir moins de 68 ans, ce qui excluait la candidature de Jack Lang), n'a pas été retenue par l'Assemblée.

  • Bertrand Delanoë a des problèmes d’identité

    Lors de ses vœux, le 5 janvier :

    « Plus nous sommes nègres, plus nous sommes universels. »

    Sur France 2, le 14 janvier :

    « Nous, les Tunisiens, nous sommes très fiers et très susceptibles. »

  • La souveraineté selon Nicolas Dhuicq

    Le député Nicolas Dhuicq, qui avait déposé une proposition de loi sur l’étiquetage de la viande halal, et l’avait retirée sur ordre de la direction de l’UMP, (ré)affirme dans un entretien à l’Observatoire du halal qu’il n’a pas renoncé à sa proposition de loi et qu’il la déposera de nouveau après concertation avec le Consistoire et le CFCM.

    Au cours de cet entretien, on lui demande : « Ne serait-il pas plus simple d’attendre une transposition de la réglementation européenne dans le droit français ? »

    Il répond : « Ce serait peut-être une “position de confort”, si tant est que cette réglementation européenne, quant elle aura abouti, réponde à mes souhaits, mais cela ne correspond pas à l’idée que je me fais de la souveraineté nationale. »

    La souveraineté nationale, c’est se dépêcher de voter une disposition avant qu’elle soit imposée par l’UE… C'est en effet tout ce qu'il leur reste...

    (Mais il n’est pas dit que la loi de M. Huicq, si elle arrive en discussion, soit votée avant que s’applique le règlement européen…)

  • Rigolo

    Invité hier soir de BFM-TV, Jean-Pierre Chevènement était interrogé sur le fait que "pas mal" de "candidats ou de personnalités" tenaient un discours similaire au sien sur l'Europe.

    "Je vous interdis de dire ça", a-t-il répondu. "Il n'y a aucune personne en dehors de moi, peut-être on peut entendre un peu Dupont-Aignan et un peu Mélenchon. Mais d'une manière construite, argumentée, continue, depuis 20 ans, il n'y a vraiment que moi - et Philippe Séguin mais malheureusement il est mort - qui ait développé l'idée d'une autre Europe, qui se fasse non pas sans les nations, voire contre elles, mais avec elles et avec la France."

    Sic.