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Politique française - Page 61

  • Il y aura des triangulaires

    Lors de la réunion du groupe UMP de l'Assemblée nationale, mardi, François Fillon a fait savoir qu'il n'était pas question de supprimer les triangulaires aux législatives.

    Le Figaro explique :

    « Le premier ministre a clos le débat en expliquant à ses troupes que la suppression des triangulaires serait «dangereuse politiquement». Il leur a aussi rappelé que l'UMP n'avait «pas la majorité au Sénat», où elle ne peut pas faire adopter de texte sans un apport de voix centristes. Or, le Nouveau Centre est farouchement hostile aux deux tours «secs», qui réduiraient à néant ses velléités d'indépendance par rapport à l'UMP. »

    Mais il faudra avoir recueilli 12,5% des inscrits, au lieu de 10%, pour se maintenir au second tour.

  • « Kiss-in » lyonnais : la réaction de Bruno Gollnisch

    Communiqué de Bruno Gollnisch

    Des activistes homosexuels ont prévu d'organiser un "kiss-in" c'est-à-dire une manifestation exhibitionniste et agressive, samedi 15 mai à 20h30 sur le parvis de la cathédrale Saint-Jean à Lyon, soi-disant pour « interpeller » l'église catholique.

    Il y a longtemps cependant que l'Eglise catholique distingue les actes qu'elle réprouve des personnes qui s'y livrent.

    Sous prétexte de lutter contre l'homophobie, ces extrémistes prétendraient-ils interdire à quiconque d'exprimer une préférence pour les relations entre homme et femme, qui, seules, peuvent transmettre la vie ? Ils y sont encouragés par l'inepte législation spéciale que le calamiteux ministre de la justice que fut Dominique Perben a fait voter par démagogie, et qui permit la scandaleuse condamnation par la Cour de Douai d'un député de son propre camp, déclaré « coupable » d'avoir exprimé sa préférence pour la famille naturelle, avant d'être totalement innocenté par la Cour de Cassation !

    On voit bien que, dans ce domaine comme dans d'autres, sous le faux prétexte de tolérance, ces lois liberticides instaurent en fait une intolérance absolue.

    Je note d'ailleurs que les organisateurs, « courageux mais pas téméraires » prétendent lutter contre "l'homophobie", devant la cathédrale, et non devant la mosquée. C'est pourtant en application de la charia, et non du droit canonique, que des homosexuels sont exécutés chaque année...

    Je me joins à tous ceux, catholiques ou non, qui protestent contre cette nouvelle provocation indécente et anti-chrétienne. Je demande instamment aux autorités de police de prendre les mesures nécessaires pour que ne se renouvelle pas l'odieuse agression dont fut l'objet en juin 2005, Mgr Jacquin, recteur de la cathédrale Notre-Dame de Paris, de la part de l'organisation Act Up, subventionnée par les pouvoirs publics !

    [La préfecture ayant prévenu les organisateurs que leur manifestation serait illégale, puisque sa déclaration n'a pas été faite dans les délais, les organisateurs ont décidé de la reporter à mardi, toujours devant la cathédrale Saint-Jean. « Il ne s'agira plus, ajoutent-ils, d'un kiss-in, même si les gens pourront s'embrasser, mais d'un rassemblement très militant avec des pancartes et des slogans, ce qui n'était pas envisagé pour samedi. » Militant contre l'Eglise et contre le pape, est-il besoin de le préciser.]

  • A propos de l’interdiction des triangulaires

    Sur le blog de Bruno Gollnisch :

    Le bureau politique de l'UMP sous l'égide de son secrétaire général, Xavier Bertrand, a tranché mercredi dernier en faveur d'un « scrutin majoritaire à deux tours secs ».

    Le même jour paraissait dans l'hebdomadaire Valeurs actuelles une tribune du président des députés UMP, Jean-François Copé, en faveur de l'interdiction des triangulaires aux législatives. Les arguments utilisés n'ont pas surpris, ils sont toujours les mêmes : les triangulaires « viennent juste créer une confusion dont la gauche sait habilement profiter », elles « brouillent le principe du scrutin uninominal à deux tours sans apporter la moindre avancée en termes de pluralisme », et « n'ont donc aucun intérêt pour notre démocratie ». « L'intérêt » de « notre démocratie » consistant donc dans les faits à empêcher des millions d'électeurs d'avoir des représentants à l'Assemblée...

    M. Copé rappelle l'échec cuisant de la droite aux législatives anticipées de 1997, concoctées alors pour prendre par surprise le FN. la manœuvre avait fait long feu, la dissolution ratée ramenant la gauche à Matignon. Ces législatives a rappelé M. Copé avaient débouché sur « 79 triangulaires », avec « dans 95% des cas (un) troisième candidat issu du Front National. Résultat: pas un seul député FN élu mais des victoires supplémentaires pour la gauche » souligne habilement M Copé qui avait à cette occasion été battu dans son fief seine-et-marnais... Bien évidemment il ne viendrait pas à l'idée de l'UMP, toujours selon la même logique anti-FN, de permettre aux différentes formations de se battre à armes égales en réintroduisant la proportionnelle.

    Pour autant et le rapport des forces évoluant très vite, les instances sarkozystes savent pertinemment que l'on ne saurait se baser sur la situation politique d'il y a treize ans pour la projeter sur celle de 2012. L'UMP depuis huit ans ayant largement démontré son incapacité à casser la spirale du déclin, des seconds tours opposant dans deux ans un FN ragaillardi d'un côté et des représentants des deux principales formations euromondialistes de l'autre, pourraient révéler des surprises...

    Sur son blog vendredi, Jean-Marie Le Pen a relevé que « chaque fois que les pouvoirs aux abois ont voulu changer les systèmes électoraux dans l'espoir d'échapper » à une déculottée électorale, la « manœuvre s'est retournée contre eux ». Le président du FN a affirmé que la suppression des triangulaires « sera ressentie par le corps électoral et les citoyens français évidemment comme une manoeuvre anti-démocratique. Ils s'en vengeront et ça coûtera très cher à l'UMP ! ». « C'est très joli de prévoir une élection où il n'y a que deux candidats au deuxième tour, encore faut-il, M. Bertrand, être au deuxième tour. Et ce n'est pas sûr que vous y serez ».

  • Le congrès du FN

    Le congrès des 15 et 16 janvier 2011 au cours duquel les adhérents du FN devront élire le successeur à Jean-Marie Le Pen aura lieu à Tours.

    C'est la ville "qui nous a semblé présenter le maximum d'avantages et le minimum d'inconvénients tant par rapport au coût" que par rapport "aux facilités d'accès", a expliqué Jean-Marie Le Pen à l'issue du conseil national qui s'est tenu à Nanterre.

  • Le Pen le 1er mai

    Le discours de Jean-Marie Le Pen.

    Depuis 40 ans, sous la pression de l'idéologie ultralibérale du capitalisme financier, il n'est qu'une antienne : Mort à l'Etat nation et à ses corollaires : le service public et la protection sociale ! Tout pour le profit, l'homme est un loup pour l'homme ! Priorité à l'égoïsme individuel, au tout tout de suite et sans effort, à la cupidité sans limite et au moindre coût !

    Et qui ne voit pas que cette idéologie du tout à moi, rien pour les autres, fait se rejoindre dans un arc en apparence improbable mais en vérité tellement cohérent le Trader escroc de Goldman Sachs, aux milliards de bonus volés à des millions de petits épargnants, et le dealer des cités trafiquant pour gagner en une journée le salaire mensuel d'un ouvrier français, et qui tue pour une cigarette refusée !

    Qui ne perçoit ce rejet de l'individualisme mortifère, ce poison de toutes les communautés humaines, qui fait de nos sociétés d'aujourd'hui des lieux de cruauté sociale jusque-là inconnue, aux solidarités fracassées, aux liens humains et affectifs distendus.

    Ce Terrible besoin de fraternité qui se conjugue en caricature dans les apéritifs géants, les rave parties et les clubs de rencontre, les suicides de nos jeunes, de nos agriculteurs, des salariés des grandes entreprises issues de nos services publics démantelés, et dans une consommation d'anti-dépresseurs et de drogue qui fait de notre pays un triste champion du monde !

    Quelle humiliante leçon que nous donnent ces Africains déracinés pour garder nos anciens dans ces maisons de retraite mouroirs, en nous disant « mais en Afrique, nous gardons nos parents chez nous ! ».

    Voilà cette société, ce nouvel eldorado, cet horizon indépassable que le libéralisme mondialisé nous a fabriqué ... Et nous n'avons pas tout vu !

    (...)
    L'Europe est le lieu du monde où la croissance est la moins forte, et le chômage le plus élevé, et c'est l'endroit du monde où la concurrence est la plus forte et le commerce le plus libre. Vous y verrez comme moi un lien de cause à effet. Et c'est tellement vrai que les deux nations qui connaissent actuellement le redémarrage le plus rapide et la croissance la plus forte sont les Etats-Unis et la Chine, les deux Etats les plus protectionnistes du monde. Les deux pays qui veulent la liberté totale du commerce pour leurs produits et multiplient les obstacles au commerce de leurs concurrents : faites ce que je dis, ne faites pas ce que je fais !

    Retrouver le contrôle de nos frontières, pour le commerce et l'immigration, c'est la base de toute renaissance économique.

    J'entends déjà ceux qui, défenseurs zélés du système et garant des intérêts des multinationales, des banques et des membres de la commission de Bruxelles, comme le FMI présidé par l'ami de Sarkozy, Dominique Strauss Kahn, nous expliquer que ce serait une ligne Maginot économique, les barbelés aux frontières, et nous prédire la pénurie dans les magasins !

    Mais, Messieurs, le monde a vécu pendant des siècles, il s'est développé dans une liberté du commerce aménagée, celle que nous proposons ! Dans ce temps de plusieurs siècles où l'Etat sous Colbert, qui laissera plus de souvenir dans l'histoire que Madame Lagarde, organisait la puissance économique de la France !

    Car l'Etat fort, l'Etat arbitre, l'Etat incarnation des permanences de la Nation, doit encadrer la vie économique. Il doit bien évidemment exercer une régulière vigilance sur l'économie et, osons le mot : la contrôler.

    (...)
    Parce que les hommes ne vivent pas seulement de pain et de vin, puisqu'ils n'ont pas seulement des corps mais aussi des esprits et des âmes, nous récusons les matérialismes, qu'ils soient de gauche ou de droite, communistes ou capitalistes. C'est pourquoi nous ne séparons pas le culte de la Patrie de l'amour du travail, et que nous réalisons en ce 1er mai la synthèse des deux fêtes, de Jeanne d'Arc et des patriotes, celle du travail et des travailleurs.

  • Bruno Gollnisch saisit le Conseil d’Etat

    Lu sur NPI :

    Bruno Gollnisch a saisi hier le Conseil d'Etat pour contester les résultats des élections régionales en Rhône-Alpes après la découverte de plusieurs irrégularités.

    En effet, de très nombreux bulletins en faveur du Front National avaient été déclarés nuls  dans nombre de bureaux de vote où le mouvement frontiste n'avaient pas de scrutateurs. Après une opération de vérification des 70.000 bulletins classés « nuls »  menée par les élus FN dans tous les départements rhône-alpins, il a été découvert que le FN avait été lésé de plusieurs centaines de voix, alors qu'il ne lui en manquait que 42 sur toute la région, pour se voir attribuer un siège supplémentaire.  De plus, le maire de Vaux-en-Velin, un certain Bernard Genin, gauchiste bon teint, avait lancé entre les deux tours, en parfaite illégalité avec la Loi, un appel à voter pour les listes de gauche et à faire barrage au Front National, et ce sur le journal municipal tiré et distribué gratuitement à 20 000 exemplaires pour l'occasion.

  • L’autre phrase du jour

    Thierry Mariani, interrogé par l'AFP sur ses attentes par rapport à la rencontre, ce mercredi à l'Elysée, des élus UMP avec Nicolas Sarkozy :

    "Je n'irai pas, tout comme je n'irai pas au dîner jeudi soir à l'Elysée avec l'ensemble des têtes de liste UMP des régionales. Quand on est pris pour un con, il faut savoir, à un moment, terminer les choses !"

    Alors qu'on lui demandait si cela voulait dire qu'il rompait avec Nicolas Sarkozy, dont il a longtemps été l'un des plus proches, le député du Vaucluse a répondu : "Vous avez ma déclaration officielle."

  • La phrase du jour

    Brice Hortefeux :

    "Le seul dénominateur commun de la majorité est clairement Nicolas Sarkozy."

    Si Sarkozy disparaît, il n'y a plus d'UMP ? Ben alors...

  • Discours de candidature de Bruno Gollnisch à la présidence de la région Rhône-Alpes

    Fidèle aux idéaux et aux principes que j'ai défendus avec mes colistiers du Front National lors de la campagne électorale, je souhaite avec leur aide, et celle de tous nos compatriotes, orienter l'action de la région selon le principe de soutien aux collectivités naturelles : familles, communes, métiers, pays, et non de soumission aux groupes de pression, occultes ou avoués, idéologiques ou financiers, qui accaparent les circuits de décision.

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  • Jean-Marie Le Pen au conseil régional de Provence-Alpes-Côte d'Azur

    Discours d'introduction de la séance inaugurale de la mandature au conseil régional de Provence-Alpes-Côte d'Azur de Jean-Marie Le Pen, qui présidait le conseil en tant que doyen d'âge, le 26 mars 2010.

    Au moment d'aborder la dernière mandature, d'ailleurs réduite à quatre ans au lieu de six, d'une institution condamnée dans la perspective de la réforme territoriale, permettez à votre doyen d'âge, qui a beaucoup vu en soixante ans de vie publique, de faire un tour d'horizon.

    Dans l'ensemble, la campagne électorale fut d'un ton correct. A l'exception d'un candidat socialiste qui, pour éviter  d'avoir à aborder la question de son bilan, s'est dérobé au débat, pourtant élément essentiel en démocratie, en affirmant qu'il refusait de parler, je cite, « aux fascistes ou aux fascisants ».

    Qu'il me soit permis de lui rappeler que le fondateur du fascisme fut un député socialiste italien Benito Mussolini. Que les deux principaux chefs de la collaboration avec l'Allemagne nazie, pendant l'occupation, furent Marcel Déat, ancien Secrétaire du Parti Socialiste SFIO et Jacques Doriot, ancien Secrétaire du Parti Communiste et que ce n'est pas Jean-Marie Le Pen qui a été décoré à Vichy de la Francisque mais le Président de la République François Mitterrand, dont Monsieur Vauzelle a été ministre.

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