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La crise version chrétienne, démocrate et sociale

Le Canard enchaîné publie un document du ministère du Travail montrant que Christine Boutin perçoit 9.500 euros net mensuels depuis avril pour la mission sur la "dimension sociale de la mondialisation" que lui a confiée Nicolas Sarkozy. Elle bénéficie en outre d'une "voiture avec chauffeur", de "bureaux dans le XVe arrondissement de Paris" et d'un "secrétariat particulier".

Le ministère du Travail n'a pas démenti, et Christine Boutin a confirmé l'information, en ajoutant que "ce n'est pas une mission bidon, c'est une mission très importante, avec des rendez-vous au plus haut niveau"...

Lorsque j'avais signalé cette « mission », un lecteur commentait qu'il s'agissait d'une « rente » de 45.000 € par an pour deux jours de travail par mois. Il était très en dessous de la réalité, car il s'agit de 114.000 € par an. Mais peut-être que cette mission lui prend en fait cinq jours par mois...

Quoi qu'il en soit, il n'est peut-être pas superflu de rappeler que ces 9.500 € par mois s'ajoutent aux autres revenus de Christine Boutin. C'est 9.500 € d'argent de poche...

Commentaires

  • N'oublions pas que ce traitement ne comprend pas les diverses primes et autres indemnités. Tout cela sur le Trésor public, alimenté par la TVA que paient les pauvres.

    Le COMPENDIUM de doctrine sociale

    "Le principe de la destination universelle des biens requiert d'accorder une sollicitude particulière aux pauvres, à ceux qui se trouvent dans des situations de marginalité et, en tout cas, aux personnes dont les conditions de vie entravent une croissance appropriée. À ce propos il faut réaffirmer, dans toute sa force, l'option préférentielle pour les pauvres :384 « C'est là une option, ou une forme spéciale de priorité dans la pratique de la charité chrétienne dont témoigne toute la tradition de l'Église. Elle concerne la vie de chaque chrétien, en tant qu'il imite la vie du Christ, mais elle s'applique également à nos responsabilités sociales et donc à notre façon de vivre, aux décisions que nous avons à prendre de manière cohérente au sujet de la propriété et de l'usage des biens. Mais aujourd'hui, étant donné la dimension mondiale qu'a prise la question sociale, cet amour préférentiel, de même que les décisions qu'il nous inspire, ne peut pas ne pas embrasser les multitudes immenses des affamés, des mendiants, des sans-abri, des personnes sans assistance médicale et, par-dessus tout, sans espérance d'un avenir meilleur ».385
    385Jean-Paul II, Encycl. Sollicitudo rei socialis, 42: AAS 80 (1988) 572-573; cf. Id., Encycl. Evangelium vitae, 32: AAS 87 (1995) 436-437; Id., Lettre apost. Tertio millennio adveniente, 51: AAS 87 (1995) 36; Id., Lettre apost. Novo millennio ineunte, 49-50: AAS 93 (2001) 302-303.

    C'est la même personne qui dénie vertueusement toute parenté idéologique avec Le Pen invoquant son christianisme sincère (utilisant ainsi la religion à des fins de politique politicienne) et déniant à Le Pen et aux lepénistes le droit de se dire chrétiens. A mes yeux elle est disqualifiée.

  • Mais qui diable peut encore croire que le "christianisme" de Boutin et de quelques autres n'est qu'un artifice électoral à destination des innocents?

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