Deux députés UMP ont déposé deux propositions de loi distinctes mais substantiellement identiques : elles visent à interdire les triangulaires. En clair, à empêcher le Front national d'être au second tour.
L'une est d'Eric Ciotti (je crois que ça se prononce chiotte en italien), proche de Christian Estrosi. Il dit tranquillement : « Les triangulaires permettent à des mouvements qui ne peuvent espérer obtenir une majorité absolue de se placer en contradiction avec les principes démocratiques fondamentaux qui régissent notre pays. » Sic.
L'autre est de l'ineffable Christian Vanneste, qui se dit « admirateur du régime parlementaire britannique qui repose sur le bipartisme ». C'est pourquoi il y a encore six mois il était au CNI...
Ces propositions de loi sont naturellement soutenues par le « Cercle des parlementaires radicaux »...
Politique française - Page 62
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Paroles de démocrates
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Une première pour le Front national
Pour la première fois, le Front national ne perd pas de voix entre le premier tour et le deuxième tour d'une élection (hors présidentielle), mais en gagne. Et cela face aux deux grandes coalitions qui rassemblent tout l'échiquier parlementaire. Il gagne 1 point dans quatre régions, de deux à quatre points dans cinq régions, et presque 7 points en Languedoc-Roussillon.
Cela veut dire deux choses. Premièrement que les électeurs ont commencé à comprendre que dans une élection à la proportionnelle, même déguisée en scrutin majoritaire à deux tours, toute voix compte pour avoir des élus. Deuxièmement que le vote FN n'est définitivement plus un vote protestataire (ou en tout cas pas plus que ne l'est le vote de gauche).
Jean-Marie Le Pen frôle les 23% en PACA, Marine Le Pen dépasse les 22% dans le Nord-Pas-de-Calais, Bruno Gollnisch monte à plus de 15% en Rhône-Alpes. En PACA, Nord-Pas-de-Calais, Languedoc-Roussillon et Lorraine, le FN dépasse son score de 2004.
Le FN aura 118 conseillers régionaux dans 12 régions, contre 156 dans 17 régions en 2004. Mais après les défections, il ne lui restait en fait que 100 conseillers.
La réforme des élections régionales avait pour but de supprimer le FN des conseils régionaux. Ce chef-d'œuvre de Jean-Pierre Raffarin eut pour résultat, en 2004, de porter la gauche au pouvoir dans presque toutes les régions. Ce qui a été réitéré en 2010. Nicolas Sarkozy avait annoncé qu'il allait tarir les voix FN. Là encore, il a perdu. -
Le CNI de Bourdouleix
Le président du CNI Gilles Bourdouleix (député-maire de Cholet) a exprimé sa satisfaction suite au score (4,15%) réalisé par la liste CNI-DLR en Ile-de-France.
Il est satisfait, non pas du score lui-même, mais d'avoir contribué à empêcher le Front national d'accéder au second tour et d'avoir des élus :
« Nous ne pouvons que nous réjouir d'exclure de fait le Front national de la région Ile-de-France. »
Et dans la Marne, le CNI a appelé à voter FN au premier tour et appelle à voter FN au second tour... -
Régionales
L'abstention a atteint 53,65%, soit 14 points de plus qu'au premier tour des régionales de 2004. Confirmation d'une crise majeure de la démocratie, dont le responsable est l'UMPS. Nicolas Sarkozy ne fait que l'aggraver avec sa politique spectacle et d'ouverture à gauche.
La droite parlementaire (l'UMP et ses 9 satellites) obtient, avec à peine plus de 26%, son plus mauvais score de la Ve République.
Aucun des vingt ministres et sous-ministres candidats ne devrait voir sa liste l'emporter au second tour. En Guadeloupe, la secrétaire d'Etat à l'Outre-mer, Marie-Luce Penchard, a même été éliminée dès le premier tour.
Les sondages se sont plantés, particulièrement pour le Front national (11,74%). Jean-Marie Le Pen crée la « surprise » à plus de 20%. Et Bruno Gollnisch qui était donné à moins de 10% en fait 14. Le Front national est au second tour dans 12 régions (et non 3 comme les sondeurs le prévoyaient). Nicolas Sarkozy n'a pas donc pas tué le Front national, qui remonte de façon spectaculaire et se trouve en quatrième position juste derrière les prétendus écolos. C'est un des nombreux échecs de Sarkozy. Pour celui-là, on ne lui en voudra pas.
Il faudra voir si les médias vont continuer à servir la soupe sans modération à Olivier Besancenot, dont le parti caracole à... 2,5%. -
Une violation gravissime de la liberté d’expression
Communiqué du Front national
Le Front National, au vu du jugement censurant une affiche du Front National de la Jeunesse, apposée dans le cadre de la campagne électorale en cours et intitulée « Non à l'Islamisme », exprime son indignation devant cette violation gravissime de la liberté d'opinion et de la liberté d'expression, en période électorale.
Il dénonce une décision prise sous la pression publique et menaçante du gouvernement algérien et du FLN, appuyés par Kouchner, ministre socialiste du gouvernement Sarkozy.
Il avertit solennellement les électeurs qu'il devient impossible d'évoquer ou de critiquer la politique d'immigration massive ni les dérives communautaristes qu'elle entraine.
Les patriotes sont bâillonnés sur ordre de l'étranger puisqu'il leur est interdit de dire non à l'Islamisme, à la burka, à la multiplication des mosquées cathédrales et au risque invasif mortel qui menace la France.
Le Front national interjette appel de cette décision et demande aux Françaises et aux Français de manifester dimanche dans les urnes leur révolte à ces méthodes dignes de l'ancienne Union Soviétique. -
Le Pen au Salon
Jean-Marie Le Pen a visité pendant plus de deux heures le Salon de l'agriculture.
Les "agriculteurs ont subi des réductions considérables de leur niveau de vie, de 50% en deux ans", a-t-il dit. "Il faut sauver l'agriculture française, qui n'est pas seule à péricliter à cause de la législation européenne. C'est le cas aussi de l'industrie". "Nous avons une agriculture performante, moderne, qui a fait de gros sacrifices et n'en est pas récompensée parce que la France est livrée pieds et poings liés à une concurrence internationale sans limites" avec des pays concurrents qui "n'ont pas les mêmes charges que nous".
"Ca ne m'étonne pas que le président (Sarkozy) ne soit pas venu mesurer sa popularité au salon de l'Agriculture", a-t-il par ailleurs ironisé. Et d'ajouter : "Il n'a pas les mêmes raisons que nous d'être attaché à la terre et aux paysans."
D'autre part, il s'est "étonné que la Bretagne, premier producteur d'Europe de porcs, n'élève aucune protestation devant la disparition du porc, en particulier dans les cantines scolaires, sous la pression d'un certain nombre d'islamistes". -
La liste UMP pour les régionales à Paris
Tête de liste : Chantal Jouanno, secrétaire d'Etat à l'Ecologie. Elle veut un "Grenelle de Paris" qui permette "à la société de débattre de la fermeture des berges" de la Seine à la circulation et de l'instauration d'"un péage" aux portes de la ville.
N° 2 : Patrick Karam. Guadeloupéen, délégué interministériel à l'égalité des chances des Français d'outre-mer. Il est là pour faire basculer une partie des 600.000 ultra-marins franciliens, dont "80%, assure-t-il, votent à gauche aujourd'hui". Encarté récemment à l'UMP, Parick Karam se dit "de sensibilité d'extrême gauche".
(Direct Matin, via e-deo) -
MPF : la longue plainte des cocus
Qui font tout pour être cocus depuis des lustres, et s'étonnent de l'être...
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Noël Mamère et sa suppléante « musulmane »
Le 28 janvier dernier, au cours d'un débat télévisé, Noêl Mamère s'exprimait ainsi sur le voile intégral :
« Moi aussi, je connais des musulmans. J'ai même une suppléante musulmane, elle ne veut pas de loi parce qu'elle dit, comme je le dis, qu'une loi sur la burqa est une manière de stigmatiser sa religion. »
Sa suppléante s'appelle Naïma Charaï. Elle se définit comme « laïque et agnostique », et milite pour une loi interdisant le port de la burqa : « Le voile intégral est pour moi l'étendard d'une idéologie sectaire et intégriste, attentatoire à la dignité humaine », dit-elle.
Dans un communiqué daté du 13 février, elle demande à Noël Mamère de cesser de la qualifier de "musulmane". -
« Notre révolution sera celle qui préférera la difficulté de la vie à la facilité de la mort »
Extrait de l'allocution de Jean-Marie Le Pen à l'issue du conseil national élargi du Front national, samedi 13 février.
Le relativisme sans borne doit être combattu. Ce relativisme qui veut que rien n'est vrai mais que tout est permis, comme disait Nietzsche, puisque seul compte le plaisir immédiat qu'il faut sans cesse rechercher au détriment de toute autre valeur morale et spirituelle.
C'est à une révolution que je vous appelle car tous les modes de raisonnement sont à revoir :