Le secrétaire général du parti communiste chinois et président de la République populaire de Chine Xi Jinping est reçu en France avec tous les honneurs. Et ce matin je voyais les salariés des laboratoires Mérieux l’applaudir chaleureusement…
Car il y a les dictateurs honnis et les dictateurs encensés.
Puisque le premier responsable du communisme chinois vient en France pour que la France fasse des affaires avec la Chine, il n’est pas question, de toute façon il n’est jamais question, de dire quoi que ce soit qui fâche notre ami du laogai. Donc on ne parle pas des « droits de l’homme », comme disent benoîtement les gazettes.
Quand même, on pourrait lui parler de la peine de mort, ronchonne-t-on çà et là, notamment dans la presse de gauche – et le Nouvel Observateur en fait un titre.
Comme si le problème était celui de la peine de mort…
En Chine il n’y a aucune liberté religieuse, aucune liberté politique, aucune liberté sociale, aucune liberté familiale (enfant unique, avortements et stérilisations forcés). Les journalistes de gauche pourraient au moins dénoncer l’absence de liberté de la presse, et les syndicalistes dénoncer l’interdiction des syndicats. Comme chacun sait, il n’y a pas de syndicats libres en Chine parce que les ouvriers sont au pouvoir (ils sont tous affiliés au syndicat qui dépend du parti). Et comme règne en Chine, d’autre part, un capitalisme sauvage, les ouvriers sont exploités comme nulle part ailleurs sur la planète. Notamment ceux que l’on fait venir des campagnes pour construire les mégalopoles, et qui sont quasiment des esclaves, entassés dans des cages. Mais le savent-ils, nos journaleux, que pour circuler en Chine les Chinois doivent avoir un passeport, et que le passeport octroyé aux ouvriers venus des campagnes ne leur donne pas le droit d’aller dans les boutiques de la ville où on les fait venir pour travailler ?
Qu’on soit pour ou contre la peine de mort, ce n’est pas le premier problème des Chinois, loin de là. Mais les journalistes de gauche (pardon pour le pléonasme) gardent toujours une sympathie pour un régime de gauche, aussi totalitaire qu’il soit, surtout quand dans leur jeunesse ils ont été maoïstes…
Commentaires
La bienveillance à l'égard de l'affreuse dictature chinoise est sidérante. Combien de millions de morts depuis qu'elle a été créée par le tyran Mao ? Et aujourd'hui un peuple, des peuples écrasés par un monstre bureaucratique imposant une culture de mort violente et radicale. Absolument aucune liberté pour les Chinois et pas de compassion ni de solidarité pour eux. L'hypocrisie des médias de gauche est sans limite.
La Chine Rouge: une appellation plus vraie
Pourquoi en serait-il autrement? Les descendants de nos révolutionnaires régicides choient et chouchoutent leurs bébés avec tendresse et admiration: ils leur ont tracé la voie!
Qui se ressemble, s'assemble. N'oublions pas le génocide par avortement. Nos journalistes étant des fanatiques de l'avortement et des aveugles volontaires comme tous les gens de gauche, pourquoi critiquer ce qu'ils feraient eux mêmes s'ils accédaient au pouvoir? Le régime français actuel est une dictature moins voyante extérieurement, mais ce régime veut contrôler les esprits et tuer les âmes. En attendant de pouvoir faire comme les dirigeants Chinois, Coréens du Nord, Cubains, Vietnamiens etc...