« Sortir de l’Europe, c’est sortir de l’histoire. » Cette phrase de François Hollande, qui tourne en boucle pour résumer son pensum dans Le Monde, est tellement ridicule qu’elle ne mérite pas qu’on s’y arrête.
Mais il y a dans la prose présidentielle une phrase qui mérite d’être relevée, car elle montre tout le mépris des eurolâtres pour les textes qu’ils ont eux-mêmes fait voter. On sait bien que pour les dictateurs eurocratiques les traités ne sont que des chiffons de papier, mais il est bon de le souligner quand ils donnent une preuve manifeste de leur arbitraire.
Cette phrase, la voici :
« Pour la première fois, les électeurs, par leur vote, désigneront le futur président de la Commission européenne. »
Evidemment, François Hollande n’a pas inventé cette absurdité. C’est un slogan qui est martelé par les eurolâtres socialistes depuis des mois (comme par exemple Jean Quatremer, qui naturellement bondit de joie de voir François Hollande le reprendre à son compte), et le nègre qui a écrit le pensum présidentiel ne pouvait que le répercuter.
Or c’est une imposture. Le traité européen stipule toujours (article 17, §7) que c’est le Conseil européen (les chefs d’Etat et de gouvernement des Etats membres) qui choisit le président de la Commission européenne (à la majorité qualifiée), et le propose au Parlement européen. Lequel n’a que le pouvoir de donner son accord, ou d’opposer son veto.
La seule différence apportée par le traité de Lisbonne est que désormais le Conseil doit « tenir compte des élections au Parlement européen ». Tenir compte, cela ne veut pas dire investir le chef du parti majoritaire, qui est d’ailleurs tellement peu majoritaire qu’il partage systématiquement avec le deuxième le poste de président du Parlement européen (une moitié de mandat chacun…)…
Angela Merkel a clairement dit qu’il n’y avait aucun « lien automatique » entre le parti qui remporte les élections et le futur président de la Commission. Et elle n’est pas la seule. Du reste, plusieurs spécialistes pensent que le prochain président de la Commission ne sera pas l’un des candidats déclarés (c’est-à-dire celui du PPE, Jean-Claude Juncker, ou le socialiste Martin Schulz dans le cas improbable où il y aurait une majorité sociale-démocrate).
Commentaires
Merci pour ces précisions, mais je ne comprends pas bien ce que signifie concrètement "Le conseil doit tenir compte des élections au Parlement européen". J'ai bien l'impression que ça ne change rien.
La république s'est "constituée" en marge de toute LEGALITE et LEGITIMITE, par un fondement révolutionnaire qui annonce déjà la pensée idéologique du communisme, l'esclavagisme des peuples.
L'europe (politique) est CONSTRUITE sur les mêmes bases, éminence de constitutions illégales et illégitimes, sans le consentement des peuples dont la plus parts l'ont rejetée. TOUJOURS dans ce contexte de continuité de l'idéologie constituante révolutionnaire, enrichie par leurs pensées marxiste, des "présidents" républicains ont violés et détournés la voie du PEUPLE. Peuple dont les klebs nous resservent la fausse suprématie par le vote. Illusion d'une fausse liberté. La seule réponse ? ABSTENTION MASSIVE !!!!!!!!!
VIVE le ROY !!!!! Que la gueuse trépasse !!!!!!!
Pour SILOE : Vive le roi ! Dieu sauve la France !