In Británnia minóre sancti Turiávi, Epíscopi et Confessóris, miræ simplicitátis et innocéntiæ viri.
En Bretagne, saint Turiau, évêque et confesseur, homme d'une simplicité et d'une innocence de vie remarquables.
Ainsi se termine le martyrologe romain de ce jour. Ce qui est notable, car il y a très peu de saints bretons dans le martyrologe : outre « Turiav », il n’y a que les martyrs nantais Donatien et Rogatien, saint Samson premier évêque de Dol, et saint Yves.
On voit un peu partout en Bretagne des traces du culte de saint Thuriau (Thurien en Cornouaille, Thurial en pays gallo). Au sud de Pontivy, dans le bourg qui porte son nom, l’église a un lambris « couvert de mauvaises peintures de 1779, représentant la vie de saint Thuriau », nous dit Info Bretagne.
De fait, ces peintures, d’un peintre italien (était-ce bien nécessaire ?) sont du niveau des ex-voto rustiques. Mais c’est aussi ce qui fait leur charme. En voici quelques-unes. On verra les autres, ainsi que d’autres curiosités de cette église, sur le blog de Jean-Yves Cordier d’où je les extrais.
Le jeune saint Thuriau garde les moutons :
Saint Thuriau est sacré archevêque de Dol :
Le méchant Rivallon met le feu à l’abbaye de Saint-Samson (on voit au-dessus du saint évêque le missel d’autel qui s’est envolé pour échapper aux flammes):
Rivallon se repentira de son acte et reconstruira le monastère:
Saint Thuriau ressuscite une fille nommée Meldo :
« St Thuriau mourru le 12 juillet 742 » (mais il mourut le 13) :
Ses reliques furent transportées à Paris, à Saint-Germain des Prés, pour les protéger des dévastations vikings, mais elles furent détruites à la Révolution française...