Dans le calendrier romain, c’est un jour de férie, avec éventuellement mémoire du pape saint Pie Ier. Dans les monastères bénédictins, c’est la grande « solennité de saint Benoît », pendant estival et plus festif de la fête de saint Benoît qui tombe toujours pendant le carême. Dans les monastères français, c’est plus précisément, et cela depuis le VIIIe siècle, la fête de la « translation des reliques de notre saint Père Benoît » à l’abbaye de Fleury, c’est-à-dire de Saint-Benoît sur Loire.
Il y a donc pour les monastères français un office propre (outre le propre bénédictin), qui comporte notamment une hymne des vêpres, qu’on doit à Pierre le Vénérable, abbé de Cluny au XIIe siècle. Parmi les autres pièces propres, les antiennes de Magnificat et de Benedictus :
Commentaires
Merci pour ce cadeau du matin ! Avez-vous remarqué que le traducteur (inconsciemment imprégné de jacobinisme) s'est planté dans la première antienne de Magnificat : il a mis les peuples des Gaules au singulier ("le peuple de France") tout en gardant la suite au pluriel : "les a illuminés".