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Liturgie - Page 635

  • Voici que je viens du Midi

    Ecce ab Austro venio, ego Dominus Deus vester, visitare vos in pace. Aspiciam vos, et crescere faciam : musltiplicabimini, et firmabo pactum meum vobiscum.

    Voici que je viens du Midi, moi le Seigneur votre Dieu, pour vous visiter dans la paix. Je porterai mon regard sur vous, et je vous ferai croître : vous vous multiplierez, et j’affermirai mon alliance avec vous.

    (répons des matines)

  • Voici que va venir le Roi

    Ecce veniet Rex Dominus terræ, et ipse auferet jugum captivitatis nostræ.

    Voici que va venir le Roi, Seigneur de la terre, et c’est lui qui enlèvera le joug de notre captivité.

    (antienne du Magnificat)

  • 2e dimanche de l’Avent

    Egredietur Dominus de Samaria ad portam quae respicit ad Orientem, et veniet in Bethlehem, ambulans super aquas redemptionis Judæ. Tunc salvus erit omnis homo, quia ecce veniet. Et præparabitur in misericordia solium ejus, et sedebit super illud in veritate. Tunc salvus erit omnis homo, quia ecce veniet.

    Le Seigneur sortira de Samarie, à la porte qui regarde vers l’Orient, et il viendra à Bethléem, marchant sur les eaux de la rédemption de Juda. Alors tout homme sera sauvé, car voici qu’il va venir. Et son trône sera préparé dans la miséricorde, et il s’assiéra dessus en vérité. Alors tout homme sera sauvé, car voici qu’il va venir.

    (répons des matines)

  • Immaculée Conception

    Anne demanda un enfant au Seigneur par une fervente prière.
    La voix de l'Ange lui proclama :
    Dieu t'a accordé ce que ta prière désirait.
    Ne pleure plus, car tu seras une vigne fertile,
    Portant le merveilleux rameau de
    la Vierge
    Celle qui va donner chair au Christ,
    Lui qui accorde grande miséricorde au monde.

    Aujourd'hui le grand mystère de toute éternité,
    Dont ni Anges ni hommes ne peuvent sonder les profondeurs,
    Apparaît dans le sein stérile d'Anne.
    Marie, la Vierge de Dieu, est préparée pour être la demeure du Roi éternel
    Qui renouvellera la nature humaine.
    Supplions-la d'un cœur pur et disons :
    Intercède pour nous auprès de ton Fils et Dieu
    Afin que nos âmes soient sauvées.

    (Liturgie byzantine. Dans le calendrier byzantin on fête la « conception de sainte Anne », c'est-à-dire la conception de la Mère de Dieu par sainte Anne, le 9 décembre. Cette conception est « le grand mystère de toute éternité ». L’an dernier j’avais cité les textes qui me paraissent essentiels.)

  • Saint Ambroise

    O Père très saint, ô divin Ambroise, lyre résonnante, mélodie salutaire des vrais enseignements, tu attires au Seigneur les âmes des Fidèles. Harpe harmonieuse du divin Paraclet, grand instrument de Dieu, trompette célèbre de l'Eglise, source très limpide, fleuve qui purifie nos âmes de toute passion ; prie, supplie le Christ de donner à l'Eglise une paix unanime et une grande miséricorde.

    Imitant le prophète Elie et Jean-Baptiste, tu as repris avec courage les Princes qui se livraient à l'iniquité; tu as orné le trône hiérarchique auquel tu fus divinement appelé, et tu as enrichi le monde de la multitude de tes miracles ; tu as corroboré les fidèles, et converti les infidèles par l'aliment des saintes Ecritures. Ambroise ! ô saint Pontife ! prie Dieu de nous accorder la rémission de nos péchés, à nous qui fêtons avec amour ta sainte mémoire.

    Tu as préservé ton troupeau de tout dommage de la part des ennemis, ô Bienheureux ! et tu as dissipé l'erreur d'Arius par la splendeur de tes paroles.

    L'assemblée des Pontifes se réjouit en ta douce mémoire ; les chœurs des Fidèles, mêlés aux Esprits célestes, tressaillent d'allégresse; et l'Eglise se nourrit spirituellement en ce jour de ta parole, ô Ambroise, auguste Père !

    Tu es le laboureur habile, qui traces les sillons dans le champ ouvert à tous de la foi et de la doctrine ; tu y sèmes, ô très sage, tes divines leçons; et l'épi s'étant multiplié par tes soins, tu distribues à l'Eglise le céleste pain de l'Esprit-Saint.

    Rome célèbre tes glorieuses œuvres ; car, ainsi qu'un astre radieux, tu répands partout les clartés de tes prodiges, ô grand Pontife, vraiment admirable !

    T'approchant du Christ dès l'aurore, tu sortais d'auprès de lui richement irradié de ses splendeurs ; c'est pourquoi ayant puisé à la source de la divine lumière, tu illumines ceux qui avec foi t'honorent en tous lieux.

    (extrait de la liturgie byzantine)

  • Je languis de voir le Seigneur

    Exspectabo Dominum Salvatorem meum, et præstolabor eum, dum inveniri potest.

    Je languis de voir le Seigneur mon Sauveur, et je l’attends, maintenant qu’il peut être trouvé.

    (Antienne du Magnificat. Cette antienne combine Michée 7,7 et Isaïe 8,17, avec un « refrain » de l’Avent emprunté à Isaïe 55,6 : le verset qui formait l’antienne du Magnificat de mardi.)

    (Exspecto veut dire : attendre avec désir, d’où ma traduction. Le problème est que præstolor a à peu près le même sens.)

  • La loi sortira de Sion

    De Sion exibit Lex, et Verbum Domini de Jerusalem.

    De Sion sortira la Loi , et le Verbe du Seigneur de Jérusalem.

    (Antienne du Benedictus. Comme nombre d’antiennes et répons de l’Avent, c’est une citation d’Isaïe : « Il arrivera, dans les derniers temps, que la montagne de la maison du Seigneur sera fondée sur le sommet des montagnes, et qu'elle s'élèvera au-dessus des collines; et toutes les nations y afflueront, et des peuples nombreux y viendront, et diront: Venez, et montons à la montagne du Seigneur, et à la maison du Dieu de Jacob; et il nous enseignera ses voies, et nous marcherons dans ses sentiers, car de Sion sortira la loi, et la parole du Seigneur de Jérusalem. » La phrase en italiques étant aussi le capitule des laudes au temps de l'Avent.)

  • Cherchez le Seigneur

    Quærite Dominum, dum inveniri potest ; invocate eum, dum prope est, alleluia.

    Cherchez le Seigneur, tant qu’il peut être trouvé ; invoquez-le, tant qu’il est proche, alléluia.

    (antienne du Magnificat)

  • Lève les yeux

    Leva Jerusalem oculos tuos, et vide potentiam regis : ecce Salvator venit solvere te a vinculo.

    Lève les yeux, Jérusalem, et vois la puissance du roi : voici que le Sauveur vient te libérer de tes chaînes.

    (antienne du Magnificat)

  • Ad te

    La liturgie de l’Avent, qui commence en ce dimanche qui est le premier jour de l’année liturgique, annonce la triple venue du Christ : sur terre à Bethléem, dans le secret de l’âme du fidèle, et en gloire à la fin du temps.

    Donc le Seigneur vient : adventus Domini – ce qui veut même dire plus précisément : l’arrivée du Seigneur.

    Pourtant, les deux premiers mots de la messe du premier dimanche de l’Avent (et de l’année) paraissent indiquer un mouvement inverse : Ad te. Vers toi j’élève mon âme.

    Je dois prendre l’initiative. Le Seigneur vient, mais il ne s’impose pas. Je n’ai pas grand chose à faire : juste élever vers lui mon regard intérieur. L’introït de ce dimanche est le début du psaume 24, où on lit aussi : oculi mei semper ad Dominum. Mes yeux sont toujours tournés vers le Seigneur. Telle est la voie que le Seigneur m’indique, tels sont ses sentiers, pour reprendre un autre verset du même psaume.

    Je regarde vers le Seigneur, parce que le Seigneur arrive. Si un ami vient me voir, je ne regarde pas ailleurs. Je regarde vers lui, avant même qu’il arrive, afin de me préparer à la rencontre. Car c’est à une rencontre que nous sommes conviés. Une rencontre entre deux personnes, la personne divine du Dieu qui se fait homme et la personne humaine dont le regard sur ce prodige, la communion à ce mystère, va lui permettre de devenir Dieu.

    Et c’est cette rencontre qu’expriment les deux « ad » de la liturgie : ad te, et ad-ventus. Il vient vers moi, si je regarde vers lui.

    On peut constater que dans ad-ventus, le « ad » indique un mouvement déjà accompli : il est déjà arrivé. Ce n’est pas le cas pour le « ad » qui me concerne. Je dois regarder vers lui. C’est pourquoi la liturgie commence par ce « ad ». Dieu a déjà fait le premier pas (et d’ailleurs tous les autres). A moi de me réveiller, comme dit saint Paul dans l’épître, c’est l’heure de se réveiller, et d’ouvrir les yeux du cœur.

    ....

    Autre façon d’exprimer ce double mouvement. Benoît XVI, dans son homélie des premières vêpres du premier dimanche de l’Avent : « Chaque homme est appelé à espérer en correspondant à l’attente que Dieu a sur lui. »