Acathiste à la Mère de Dieu, strophe XVII
Nous voyons les rhéteurs éloquents devenir à votre sujet muets comme des poissons, ô Mère de Dieu, car ils sont à court pour expliquer comment vous avez pu enfanter, tout en restant vierge. Quant à nous, nous admirons le mystère, et nous nous écrions avec foi :
Salut, réceptacle de la sagesse divine. Salut, cellier de sa providence.
Salut, vous qui convainquez de sottise les sages. Salut, vous qui réduisez au silence les éloquents.
Salut, car vous avez convaincu les dialecticiens habiles de leur stupidité. Salut, car vous avez décrié les auteurs des mythes.
Salut, vous qui avez déjoué les pièges des Athéniens. Salut, vous qui remplissez les filets des pêcheurs.
Salut, vous qui retirez de l’abîme de l’ignorance. Salut, vous qui éclairez beaucoup par l’octroi de la connaissance.
Salut, navire pour ceux qui cherchent un salut. Salut, port de ceux qui naviguent dans la vie.
Salut, ô épouse sans époux !
Salut, ô épouse sans époux !