Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Dimanche des Rameaux

La liturgie de ce jour se déroule selon deux axes violemment contradictoires : d’une part la joyeuse fête des Rameaux, d’autre part les terribles lamentations du second dimanche de la Passion, avec l’anticipation du vendredi saint dans la Passion selon saint Matthieu.

En réalité il ne s’agit pas d’une contradiction, mais de l’expression d’un des principaux paradoxes du christianisme.

L’homme qui est monté sur un âne (la monture royale) et devant qui on se prosterne en jetant sous ses pas des vêtements et des palmes, à qui on crie Hosannah au fils de David, c’est le Roi d’Israël.

Ainsi s’accomplissait la prophétie de Zacharie : « Dites à la fille de Sion : Voici que ton roi vient à toi, plein de douceur, monté sur une ânesse et son ânon... »

Mais ce Roi règnera par la Croix. Et son royaume est celui où ne peut pénétrer que par la Croix. La procession des Rameaux se poursuit jusqu’au Golgotha, car c’est là que se trouve le trône du Roi.

C’est pourquoi c’est depuis le jour des Rameaux, comme le veut la tradition populaire, que l’âne a une grande croix dessinée sur son dos.

(Voir aussi l’ânesse et l’ânon selon saint Ambroise.)

Commentaires

  • A ma connaissance, seuls les ânes de Provence ont une croix sur le dos. Les autres races n'ont pas de croix.

Les commentaires sont fermés.