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Liturgie - Page 619

  • Mardi de Pentecôte

    Dans la lecture d’aujourd’hui, le Sauveur propose une similitude relative à son troupeau, et à la porte par laquelle on entre dans la bergerie. Que les païens disent : Nous vivons bien ! s’ils n’entrent point par la porte, à quoi leur sert ce dont ils se glorifient ? En effet, bien vivre doit servir à chacun à vivre toujours. Car à quoi cela lui sert-il de bien vivre, celui à qui il n’est pas donné de vivre toujours ? Evidemment, on ne peut pas dire qu’ils vivent bien, ceux qui sont assez aveugles pour ne pas voir la finalité de cette vie, ou assez orgueilleux pour ne pas s’en occuper. Quant à l’espérance vraie et certaine de vivre toujours, personne ne peut l’avoir s’il ne connaît préalablement la vie, qui est le Christ, et s’il n’entre dans la bergerie par la porte.

    Les hommes dont nous parlons cherchent souvent aussi à persuader aux autres de bien vivre, sans être, pour cela, chrétiens. Ils veulent entrer par une autre porte, pour enlever les brebis et les tuer, et non, comme le pasteur, pour les conserver et les sauver. On a vu certains philosophes disserter subtilement sur les vertus et les vices; ils distinguaient , ils définissaient, ils établissaient des raisonnements très pointus, ils remplissaient des livres , ils vantaient leur sagesse à grand renfort de déclamations pompeuses; ils allaient jusqu’à dire aux hommes: Suivez-nous, entrez dans notre secte, si vous voulez vivre heureux. Mais ils n’étaient pas entrés par la porte; ils voulaient perdre, détruire et égorger.

    Que dirai-je de ces autres ? Les Pharisiens lisaient les Ecritures, et ce qu’ils lisaient leur parlait du Christ; sa venue était l’objet de leurs espérances; il était au milieu d’eux, et ils ne le reconnaissaient pas; ils se vantaient d’être du nombre des voyants, c’est-à-dire du nombre des sages, ils refusaient de confesser le Christ et n’entraient point par la porte; eux aussi, par conséquent, s’ils parvenaient à séduire certains, c’était pour les égorger et les faire mourir, non pour les délivrer. Laissons-les donc pareillement de côté, pour savoir si ceux qui se glorifient de porter le nom de chrétiens entrent tous par la porte.

    Ils sont innombrables ceux qui, non contents de se glorifier comme voyants, prétendent être regardés comme étant illuminés par le Christ, mais qui sont des hérétiques. Peut-être sont-ils entrés par la porte ? Non. Au dire de Sabellius, le Fils n’est autre que le Père; néanmoins, s’il est le Fils, il n’est pas le Père. Celui qui affirme que le Fils est le Père, n’entre point par la porte. Arius dit à son tour: Autre chose est le Père, autre chose est le Fils. Il s’exprimerait avec justesse, s’il disait: autre, et non autre chose. En disant: autre chose, il se met en contradiction avec celui qui a proféré ces paroles: « Mon Père et moi, nous sommes un ». Lui non plus n’entre point par la porte, puisqu’il parle du Christ, non dans le sens de la vérité, mais selon son sens propre. Tu profères un nom qui ne s’applique à aucune réalité. Il est évident que le nom de Christ doit s’appliquer à quelque chose de réel; crois donc à ce quelque chose, si tu veux que le nom de Christ ne soit point vide de sens. Un autre, venu je ne sais de quel pays, comme Photin, soutient que le Christ est un homme et qu’il n’est pas Dieu; celui-là n’entre pas. davantage par la porte, car le Christ est, en même temps, homme et Dieu. Mais il est inutile de citer un plus grand nombre d’erreurs; à quoi nous servirait d’énumérer tous les vains systèmes des hérétiques ? Tenez ceci pour certain: le bercail du Christ, c’est l’Eglise catholique; quiconque veut y pénétrer, doit passer par la porte et confesser hautement le vrai Christ, et il doit non seulement confesser le vrai Christ, mais chercher la gloire du Christ, et non la sienne propre; car en cherchant leur propre gloire, beaucoup ont plutôt dispersé les brebis du Sauveur, qu’ils ne les ont réunies ensemble. La porte, qui est le Seigneur Christ, ne s’élève pas bien haut; pour y passer, il faut s’abaisser, afin de pouvoir y entrer sans se blesser la tête. Celui qui s’élève au lieu de s’abaisser, veut escalader le mur; et celui qui escalade le mur, ne s’élève que pour tomber.

    (Saint Augustin, traité 45 sur saint Jean)

  • Lundi de Pentecôte

    Spiritus sanctus procedens a throno apostolorum pectora invisibiliter penetravit novo sanctificationis signo ; ut in ore eorum omnium genera nascerentur linguarum, alleluia. Advenit ignis divinus, non comburens sed illuminans, et tribuit eis charismatum dona ; ut in ore eorum omnium genera nascerentur linguarum, alleluia.

    L’Esprit Saint procédant du Trône est entré invisiblement dans le cœur des apôtres en un signe de nouvelle sanctification, afin que naissent en leur bouche toutes les langues, alléluia. Le feu divin est venu, qui ne brûle pas mais illumine, et il leur a conféré les dons des charismes, afin que naissent en leur bouche toutes les langues, alléluia.

  • Pentecôte

    Veni, Creator Spiritus,
    mentes tuorum visita,
    Imple superna gratia
    quæ tu creasti pectora.

    Qui Paraclitus diceris,
    Donum Dei Altissimi,
    fons vivus, ignis, caritas,
    et spiritalis unctio.

    Tu septiformis munere,
    dextræ Dei tu digitus,
    tu rite promissum Patris,
    sermone ditans guttura.

    Accende lumen sensibus,
    infunde amorem cordibus,
    infirma nostri corporis,
    virtute firmans perpeti.

    Hostem repellas longius,
    pacemque dones protinus,
    ductore sic te prævio,
    vitemus omne noxium.

    Per te sciamus da Patrem,
    noscamus atque Filium,
    te utriusque Spiritum
    credamus omni tempore.

    Gloria Patri Domino
    Natoque qui a mortuis
    Surrexit ac Paraclito
    In saeculorum sacula. Amen

    Viens, Esprit Créateur, visite l'âme des tiens, emplis de la grâce d'en-haut les cœurs que tu as créés.

    Toi qu'on nomme le Paraclet, don du Dieu très-Haut, source vive, feu, charité, et onction spirituelle.

    Toi le don septiforme, Toi le doigt de la main droite du Père, Toi le si bien promis du Père, Toi qui enrichis nos gorges de paroles.

    Allume ta lumière en nos sens, répands l’amour dans nos cœurs, affermis toujours notre corps de ta force.

    Repousse l'ennemi plus loin, donne-nous sans cesse ta paix, et précède-nous, pour que, sous ta conduite, nous évitions toute faute.

    Que par Toi nous connaissions le Père, nous reconnaissions le Fils, et que nous croyions en Toi, leur commun Esprit.

    Gloire au Père qui est Seigneur, au Fils qui est ressuscité des morts, et au Paraclet, dans les siècles des siècles.Amen.

  • Vigile de la Pentecôte

    Cum sanctificatus fuero in vobis, congregabo vos de universis terris, et effundam super vos aquam mundam, et mundabimini ab omnibus inquinamentis vestris, et dabo vobis spiritum novum, alleluia, alleluia.

    Quand je ferai éclater ma sainteté sur vous, je vous rassemblerai de toute la terre, et je répandrai sur vous une eau pure, et vous serez purifiés de toutes vos souillures, et je vous donnerai un Esprit nouveau, alléluia, alléluia.

    (Introït de la messe, tiré d’Ezéchiel 36)

    (Voir l’homélie de saint Augustin commentant l’évangile du jour)

  • Saint Grégoire de Nazianze

    Vers 379, Grégoire fut appelé dans la capitale, Constantinople, à la tête de la petite communauté catholique fidèle au concile de Nicée et à la foi trinitaire. En ce temps, la majorité adhérait à l’arianisme, qui était le « politiquement correct » et que les empereurs jugeaient politiquement bénéfique. Il se trouva donc dans une condition minoritaire, et entouré d’hostilité. Dans la petite église de l’Anastasis (Résurrection), il prononça cinq Discours théologiques, précisément pour défendre et même rendre intelligible la foi trinitaire. Ce sont des discours restés célèbres pour la sûreté de leur doctrine et par l’habileté du raisonnement qui font réellement comprendre quelle est la logique divine. Et leur splendeur formelle nous fascine encore aujourd’hui. Suite à ces discours, Grégoire fut qualifié de « théologien », et c’est ainsi que l’appelle l’Église orthodoxe, « Le Théologien »*. Et cela parce que la théologie n’est pas pour lui une réflexion purement humaine, ou seulement le fruit de spéculations complexes, mais parce qu’elle découle d’une vie de prière et de sainteté, d’un dialogue assidu avec Dieu. C’est seulement ainsi qu’il fait apparaître à notre raison la réalité de Dieu, le mystère trinitaire. Dans le silence contemplatif, marqué par l’admiration des merveilles du mystère révélé, l’âme accueille la beauté et la gloire divines.

    Benoît XVI, 8 août 2007

    * Mais aussi les Eglises grecques-catholiques.

  • La messe de saint Pie V : un don pour tous

    « L’Eglise, depuis plus de mille ans, a célébré le rite que l’on en est venu à appeler la “messe de Saint Pie V”. Ce rite a soutenu l’unité à la Foi et est devenu l’expression unique à travers laquelle l’Eglise adore Dieu, rendant présent sur l’autel de manière non sanglante le Sacrifice de la Croix. La foi catholique nous enseigne que la sainte Messe est le Sacrifice de la Croix. Le rite ancien maintient un silence sacré, la contemplation ; bien plus, dans le même temps, il rend présent le Seigneur Jésus-Christ, dans une expression d’une riche beauté liturgique, comme le vainqueur de la mort et du péché.

    « C’est pourquoi le Saint-Père propose, non pas de façon obligatoire, mais propose tout de même à l’Eglise tout entière ce trésor du rite plus ancien à travers lequel l’Eglise peut être sanctifiée. Et toute cette richesse liturgique, toute cette richesse spirituelle, et toutes ces prières si bien conservées à travers les siècles, tout cela est offert par la Rome d’aujourd’hui à tous, comme un don pour tous.

    « Ce n’est pas un don qui s’adresserait à ceux-là seuls qu’on appelle les “traditionalistes” : non, c’est un don pour toute l’Eglise catholique. Et ce don, librement offert, le Saint-Père le fait au moyen de cette merveilleuse structure de l’Eglise, que constituent les paroisses, les prêtres et les chapelains dans les chapelles où l’on célèbre l’Eucharistie. Par la volonté du Vicaire du Christ, ils doivent accepter les pétitions et les demandes des fidèles qui désirent cette Messe, et ils doivent la leur offrir.

    « Et même lorsqu’il n’y a pas de demande spécifique, ni de requête, ils devraient la rendre accessible, afin que chacun puisse avoir accès à ce trésor de la liturgie ancienne de l’Eglise. Là est l’objectif primordial du Motu proprio : une richesse spirituelle et théologique. Le Saint-Père veut que cette forme de la Messe devienne normale dans les paroisses afin que, de cette manière, des communautés jeunes puissent aussi se familiariser avec ce rite. »

    Ces propos, qui sont évidemment à diffuser le plus largement possible dans « l’Eglise qui est en France », sont du cardinal Castrillon Hoyos, président de la Commission pontificale Ecclesia Dei. Traduits par Jeanne Smits : voir son blog pour le texte intégral et le contexte.

  • L’Esprit de vérité

    Ego rogabo Patrem, et alium Paraclitum dabit vobis, ut maneat vobiscum in æternum, Spiritum veritatis, alleluia. Si enim non abiero, Paraclitus non veniet ad vos : si autem abiero, mittam eum ad vos, ut maneat vobiscum in æternum, Spiritum veritatis, alleluia.

    Je demanderai au Père, et il vous donnera un autre Défenseur, qui restera avec vous pour toujours, l’Esprit de vérité, alléluia. Car si je ne partais pas, le Défenseur ne viendrait pas à vous ; si je m’en vais, je vous l’enverrai, afin qu’il reste avec vous pour toujours, l’Esprit de vérité, alléluia.

  • Saint Stanislas

    Le souvenir du ministère de saint Stanislas sur le siège de Cracovie, qui dura à peine sept ans, et en particulier le souvenir de sa mort, accompagna sans cesse, au cours des siècles, l'histoire de la nation et de l'Eglise qui est en Pologne. Et dans cette mémoire collective, le saint Evêque de Cracovie resta présent comme le Patron de l'Ordre moral et de l'ordre social dans notre patrie.

    En tant qu'évêque et pasteur, il annonça à nos ancêtres la foi en Dieu, il greffa en eux, à travers le saint Baptême, la Confirmation , la Pénitence et l'Eucharistie, la puissance salvifique de la Passion et de la Résurrection de Jésus Christ. Il enseigna l'ordre moral dans la famille fondée sur le mariage sacramentel. Il enseigna l'ordre moral au sein de l'Etat, rappelant même au roi que dans son action, il devait garder à l'esprit la loi immuable de Dieu. Il défendit la liberté, qui est le droit fondamental de chaque homme et qu'aucun pouvoir, sans violer l'ordre établi par Dieu lui-même, ne peut ôter à personne sans raison. A l'aube de notre histoire, Dieu, Père des peuples et des nations, nous manifesta à travers ce saint Patron que l'ordre moral, le respect de la loi de Dieu et des justes droits de chaque homme, est la condition fondamentale de l'existence et du développement de chaque société.

    L'histoire fit également de Stanislas le Patron de l'unité nationale. Lors-qu'en 1253 arriva pour les Polonais l'heure de la canonisation du premier fils de leur terre, la Pologne vivait l'expérience douloureuse de la division en duchés régionaux. Et ce fut précisément cette canonisation qui éveilla chez les Princes de la dynastie des Piast, qui était au pouvoir, le besoin de se réunir à Cracovie, afin de partager, auprès de la tombe de saint Stanislas et sur le lieu de son martyre, la joie commune pour l'élévation de l'un de leurs compatriotes à la gloire des autels dans l'Eglise universelle. Tous virent en lui leur patron et leur intercesseur auprès de Dieu. Ils lui associèrent les espérances d'un avenir meilleur pour leur patrie. De la pieuse tradition qui rapporte que le corps de Stanislas, assassiné et découpé en morceau, se serait à nouveau recomposé, naissait l'espérance que la Pologne des Piast réussirait à surmonter la division dynastique et serait redevenue un Etat à l'unité durable. Dans la perspective de cette espérance, dès la canonisation, le saint Evêque de Cracovie fut élu comme le Patron principal de la Pologne et le Père de la Patrie.

    Ses reliques, déposées dans la cathédrale de Wawel, étaient l'objet de la vénération religieuse de la part de toute la nation. Cette vénération acquit une nouvelle signification au cours de la période des divisions, lorsque venant de l'autre côté des frontières, en particulier de la Silésie , des Polonais arrivaient ici, désirant venir auprès de ces reliques qui rappelaient le passé chrétien de la Pologne indépendante. Son martyre devint le témoignage de la maturité spirituelle de nos ancêtres et acquit une éloquence particulière dans l'histoire de la nation. Sa figure était le symbole de l'unité qui désormais était édifiée non sur la base du territoire d'un Etat indépendant, mais sur celle des valeurs éternelles et de la tradition spirituelle, qui constituaient le fondement de l'identité nationale.

    Saint Stanislas fut également le Patron des luttes pour la survie de la patrie au cours de la Deuxième Guerre mondiale, dont l'issue dans notre pays coïncide avec sa fête, au mois de mai. Du haut des cieux, il participa aux épreuves de la nation, à ses souffrances et à ses espérances. A l'époque difficile de la reconstruction du pays, après la guerre, et de l'oppression par des idéologies ennemies, le pays soutenu par son intercession remportait des victoires et entreprenait des efforts visant à un renouveau social, culturel et politique. Depuis des siècles, saint Stanislas est considéré comme le protecteur de la véritable liberté et le maître d'une union créative entre la loyauté à l'égard de la patrie terrestre et la fidélité à Dieu et à sa Loi - cette synthèse qui a lieu dans l'âme des croyants.

    (Lettre de Jean-Paul II à l’archidiocèse de Cracovie et à l’Eglise qui est en Pologne, 8 mai 2003)

  • Humanitas exaltata

    Il faut nous demander pourquoi nous ne lisons pas [dans l’Evangile] que les anges apparus après la naissance du Seigneur se fussent montrés vêtus de blanc, alors que nous le lisons de ceux envoyés lors de son Ascension, comme le dit l’Ecriture : «Tandis qu’ils le regardaient, il fut élevé, et une nuée le déroba à leurs yeux. Et comme ils avaient leurs regards fixés vers le ciel pendant qu’il s’éloignait, voici que deux hommes parurent auprès d’eux, vêtus de blanc.» (Ac 1, 9-10). Les vêtements blancs manifestent au-dehors la joie et la fête de l’esprit. Pourquoi donc les anges n’apparurent-ils pas vêtus de blanc après la naissance du Seigneur, mais vêtus de blanc lors de son Ascension, sinon parce que l’entrée au Ciel du Dieu fait homme a constitué pour les anges une grande fête? Si par la naissance du Seigneur, la divinité semblait abaissée (divinitas humiliata), par son Ascension, l’humanité a été glorifiée (humanitas exaltata). Or des vêtements blancs conviennent mieux à une glorification qu’à un abaissement. Les anges devaient donc se montrer vêtus de blanc au moment de l’Ascension, puisque celui qui dans sa naissance était apparu comme un Dieu abaissé (Deus humilis) se manifestait dans son Ascension comme un homme glorieusement élevé (homo sublimis).

    (Saint Grégoire le Grand, homélie sur l’Ascension)

  • Saint Pie V

    Que l'intercession de saint Pie V et l'exemple de ses vertus représentent un encouragement pour chacun en vue de consolider sa foi, en la maintenant intacte et en contact permanent avec les sources de la Révélation, et en la diffusant dans la société pour édifier une humanité ouverte au Christ et orientée vers la construction de la civilisation de l'amour.

    (…) Que le zèle apostolique, la tension constante vers la sainteté, l'amour pour la Vierge, qui caractérisèrent l'existence de saint Pie V, soient pour tous un encouragement à vivre avec un engagement accru leur vocation chrétienne. De façon particulière, je voudrais inviter à l'imiter dans la dévotion mariale filiale, en redécouvrant la prière simple et profonde du Rosaire qui, comme j'ai voulu le rappeler dans la Lettre apostolique Rosarium Virginis Mariæ, aide à contempler le mystère du Christ: "Dans la sobriété de ses éléments, il concentre en lui la profondeur de tout le message évangélique dont il est presque un résumé [...] Avec lui, le peuple chrétien se met à l'école de Marie, pour se laisser introduire dans la contemplation de la beauté du visage du Christ et dans l'expérience de la profondeur de son amour".

    Grâce à la récitation fervente du Rosaire, on peut obtenir des grâces extraordinaires par l'intercession de la céleste Mère du Seigneur. Saint Pie V en était bien convaincu, lui qui, après la victoire de Lépante, voulut instituer une fête consacrée à la Madone du Rosaire.

    A travers la récitation du Rosaire, j'ai confié à Marie, Reine du saint Rosaire, en ce début du troisième millénaire, le bien précieux de la paix et le renforcement de l'institution familiale. Je renouvelle ce geste confiant par l'intercession du grand dévot de Marie que fut saint Pie V.

    Jean-Paul II, lettre à Mgr Fernando Charrier, évêque d’Alessandria, pour le Ve centenaire de la naissance de saint Pie V, 1er mai 2004.