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Liturgie - Page 617

  • Sainte Vierge Marie Reine

    Ego ex ore Altissimi prodivi, primogenita ante omnem creaturam ; ego in altissimis habitavi, et thronus meus in columna nubis.

    Salve, Regina misericordiæ ; ex qua natus est Christus, Rex noster.

    Je suis sortie de la bouche du Très-Haut, première née avant toute créature ; j’ai habité dans les hauteurs célestes, et mon trône est dans la colonne de nuée.

    Salut, Reine de miséricorde ; de qui est né le Christ, notre Roi.

    (capitule et verset des vêpres)

  • Sacré Cœur de Jésus

    Cor Jesu amore nostri vulneratum, venite, adoremus.

    Le Cœur de Jésus blessé d'amour pour nous, venez, adorons-le.

    (Invitatoire des matines)

  • Que se passe-t-il dans le diocèse d’Evreux ?

    Paix liturgique alerte sur ce qui est en train de se passer à Thiberville :

    Aux marches du diocèse d’Evreux, la paroisse de Thiberville, avec ses 13 clochers, est probablement un exemple unique en France de ce qu’il convient d’appeler une application parfaite du Motu Proprio Summorum Pontificum. Un cas d’école en somme. C’est le seul endroit du diocèse d’Evreux où la messe traditionnelle est célébré qui plus est par un prêtre diocésain qui est aussi le curé de la paroisse...

    En effet, l’abbé Francis Michel, qui est curé de la paroisse depuis 1986 célèbre lui-même chaque dimanche et fête depuis environ 10 ans, une messe dans la forme extraordinaire du rite romain en plus des trois autres qu’il célèbre dans la forme ordinaire. N’ayant jamais voulu opposer les rites ni les fidèles il a su accueillir toutes les âmes de la paroisse quelles que soient leur sensibilité liturgique.

    Le zèle apostolique, la foi et le dévouement de ce curé a permis à cette petite paroisse territoriale (environ 4.500 âmes sur les 13 clochers) de faire figure d’exemple en bien des domaines… 3 à 4 messes chaque dimanche (église pleine), 120 enfants au catéchisme, environ 30 premières communions et 30 professions de Foi chaque année, processions de la Fête-Dieu et fêtes patronales des 13 clochers, crèche géante sur la place de l’église chaque année (véritable attraction pour le village et ses environs)... Le nombre d’intentions de messes que l’abbé Francis Michel adresse à l’évêché chaque année et le denier du culte récolté sur la paroisse de Thiberville en disent également long sur la vitalité, le sens de l’Église et la générosité des fidèles et du curé de la paroisse.

    Pourtant, le 13 mai dernier, le quotidien local « Le Pays d’Auge » titrait un article « l’abbé Francis Michel quitterait la paroisse », renforçant ainsi la rumeur qui gonflait depuis plusieurs jours à Thiberville.

    Voici le texte de l’article :

    « Étonnement (feint ?) du côté du service communication de l’évêché d’Evreux, silence de rigueur du côté de l’intéressé, le départ prochain, on parle de septembre, de l’abbé Francis Michel, curé de quelque treize paroisses est il une information fondée ou une simple rumeur ?
    Un dicton populaire dit qu’il n’y a pas de fumée sans feu. Certes. Mais on sait également qu’une rumeur peut se répandre sans qu’on connaisse véritablement son origine. Reste que dans le cas présent, c’est la multiplication de petites informations qui fait que la rumeur enfle : une chorale du canton qui souhaitait chanter dans l’église Saint-Turien en octobre à laquelle on ne peut plus donner confirmation, des responsables de secteurs paroissiaux qui prennent l’affaire très au sérieux et qui parlent déjà de lancer des pétitions en faveur du maintien de l’abbé sur le secteur. Et puis, même s’il se refuse à parler de quoi que ce soit, il y a cette espèce de tristesse, voire de résignation, qui habite le visage du prêtre depuis plusieurs jours, lui habituellement avenant et souriant. Sans vouloir lui manquer de respect et avec toute l’amitié qu’on lui porte, on pourrait même aller jusqu’à dire que l’abbé Michel a pris un coup de vieux ». Interrogé à la fin de l’office de ce dimanche à Saint-Aubin de Scellon, le père nous a simplement répondu : « Je ne sais pas. Pour le moment je suis toujours là… » Du côté service communication de l’Évêché, les informations sont tout autant évasives : » les nominations ne seront officiellement annoncées que le 1er juillet, quant au départ du père Francis Michel de Thiberville, vous en savez plus que nous… » Même si ce n’est pas la première fois qu’un tel bruit court dans le canton, l’affaire est à suivre »

    Depuis la publication de cet article, de très nombreux messages nous parviennent, messages desquels il ressort de manière unanime : incompréhension, tristesse et colère.

    Au terme de ces lettres, c’est bien la « spécificité » de l’abbé Michel (curé de paroisse en soutane, bi-ritualiste appliquant sans état d’âme le Motu Proprio de Benoît XVI) qui serait ainsi sanctionné par sa mutation. De plus, l’abbé Michel ferait l’objet de beaucoup d’irritation de la part de ses confrères voisins en déployant autant de zèle au service des fidèles, en faisant « église pleine » et en faisant beaucoup de choses que ses confrères ne font plus mais que les fidèles demandent (processions, déplacement au cimetière, baptêmes individuels, célébration de messes d’enterrement, adoration du Saint Sacrement, célébration de la messe et des sacrements dans la forme extraordinaire du rite romain pour ceux qui le souhaitent…). Le ministère de l’abbé Michel ferait beaucoup d’envieux… Ainsi, après tant et tant de mauvais coups, des confrères de l’abbé Michel auraient obtenu de Monseigneur Nourrichard le départ de l’abbé Michel qu’ils n’avaient pas réussi à obtenir de ses prédécesseurs Monseigneur David et Monseigneur Gaillot avec qui l’abbé Michel a toujours entretenu des relations filiales, courtoises et respectueuses. Déclarations bien étranges quand on sait que l’abbé Michel et Monseigneur Nourrichard se connaissent depuis longtemps et sont d’anciens camarades de promotion au séminaire.

    Quoi qu’il en soit c’est la stupéfaction dans la région Thiberville et personne ne comprend qu’on puisse « remercier » aussi brutalement l’abbé Michel, après tant d’années de bons et loyaux services.

    On apprend aujourd’hui que les maires des 13 clochers de la paroisse de l’abbé Michel eux-mêmes (!) ont entrepris de faire signer des pétitions dans les rues de leurs communes pour que l’abbé Michel ne quitte pas Thiberville.

    Situation surréaliste… C’est toute une agglomération de communes qui fait bloc. Pratiquants, non-pratiquants, tout le monde se mobilise et s’apprête à faire front. Les villageois refusent que la paroisse de Thiberville qui fait figure d’exception grâce au charisme de son curé ne devienne le désert spirituel et pastoral que sont hélas devenues de nombreuses paroisses de ce diocèse de Normandie…

    Autres commentaires et précisions, et actions à mener, dans la lettre 107 de Paix liturgique.

  • Sainte Marie-Madeleine de Pazzi

    Le sommet de la connaissance mystique que Dieu accorda à Marie Madeleine se trouve dans "Révélations et Intelligences" : huit jours de splendides extases, qui vont de la veille de la Pentecôte à la fête de la Trinité de l'année 1585. Une intense expérience qui, à l'âge de 19 ans seulement, la rendait capable de couvrir tout le mystère du salut, de l'incarnation du Verbe dans le sein de Marie à la descente de l'Esprit Saint lors de la Pentecôte. Suivirent cinq longues années de purification intérieure - Marie Madeleine de Pazzi en parle dans le livre "Probatione" -, au cours desquelles le Verbe son Epoux lui ôta le sentiment de la grâce et la laissa comme Daniel dans la fosse aux lions, parmi de nombreuses épreuves et de grandes tentations. C'est dans ce contexte que s'inscrit son ardent engagement pour le renouveau de l'Eglise, après que, au cours de l'été 1586, des éclats de lumière venus d'En-Haut vinrent lui indiquer le véritable état où elle se trouvait à l'époque post-tridentine. Comme Catherine de Sienne, elle se sentit "forcée" à écrire certaines lettres pour solliciter auprès du Pape, des Cardinaux de la Curie, de son Archevêque et d'autres personnalités ecclésiastiques, un engagement décidé pour le "Renouveau de l'Eglise", comme le dit le titre du manuscrit qui les contient. Il s'agit de douze lettres dictées en extase, peut-être jamais expédiées, mais qui demeurent comme le témoignage de sa passion pour la Sponsa Verbi. (…)

    Vingt ans à peine s'étaient écoulés depuis sa mort que le Souverain Pontife florentin Urbain VIII la proclamait déjà Bienheureuse. Ce fut ensuite le Pape Clément IX qui l'inscrivit dans l'Album des Saints le 28 avril 1669. Son corps préservé de toute corruption est la destination de constants pèlerinages. Le monastère où la Sainte vécut est aujourd'hui le Siège du séminaire archiépiscopal de Florence, qui la vénère comme Patronne, et la cellule où elle mourut est devenue une chapelle dans le silence de laquelle on perçoit encore sa présence.

    (Benoît XVI, lettre à l’archevêque de Florence à l’occasion du IVe centenaire de la mort de sainte Marie-Madeleine de Pazzi, 29 avril 2007)

  • Saint Augustin de Cantorbéry

    Augustin, moine du monastère de Latran à Rome, fut envoyé par Grégoire le Grand en Angleterre pour convertir à Jésus-Christ les peuples de cette contrée. Environ quarante moines de sa communauté l'accompagnaient. C'était en l'année cinq cent quatre-vingt dix-sept. Le très puissant Ethelbert, alors roi de Kent, ayant appris la cause de l'arrivée d'Augustin, l'invita à venir à Cantorbéry, métropole de son royaume, et lui accorda gracieusement la faculté d'y demeurer et de prêcher Jésus-Christ. Le saint construisit donc près de Cantorbéry un oratoire où il se fixa quelque temps et s'efforça d'imiter avec les siens la vie apostolique.

    L'exemple de sa vie, la doctrine céleste qu'il prêchait et qu'il confirmait par beaucoup de miracles, adoucirent tellement le caractère de ces insulaires, qu'il amena la plupart d'entre eux à la loi chrétienne, et enfin le roi lui-même, qu'il régénéra dans la fontaine sacrée avec un nombre considérable des gens de sa suite. Berthe, l'épouse royale, qui était chrétienne, s'en réjouit grandement. Un jour de Noël, il administra le baptême à plus de dix mille personnes dans les eaux de la rivière d'York; et l'on raconte que tous ceux de ces néophytes qui étaient atteints de quelque maladie, reçurent en cette circonstance la santé de leurs corps avec le salut de leurs âmes. Ordonné évêque par le commandement de Grégoire, il établit son siège à Cantorbéry, dans l'Eglise du Sauveur qu'il avait bâtie, et il y plaça une partie des moines qui l'aidaient dans ses travaux. Il fonda ensuite dans les faubourgs le monastère de Saint-Pierre, qui plus tard fut appelé du nom d'Augustin lui même. Le même Grégoire lui accorda l'usage du pallium et les pouvoirs nécessaires pour établir la hiérarchie ecclésiastique en Angleterre, en même temps qu'il lui envoyait un nouveau renfort d'ouvriers, savoir Mellitus, Justus, Paulin et Rufinien.

    Ayant réglé les affaires de cette Eglise, Augustin tint un concile avec les évêques et les docteurs des anciens Bretons, qui étaient depuis longtemps en désaccord avec l'Eglise Romaine dans la célébration de la Pâque et sur plusieurs autres rites. Mais comme ils refusaient de se rendre et à l'autorité du Siège Apostolique, et aux miracles qu'il faisait pour les ramener à la concorde, inspiré par un esprit prophétique, Augustin leur prédit les désastres qui les attendaient. Enfin, après avoir accompli les plus grands travaux pour Jésus-Christ, illustre par ses miracles, ayant préposé Mellitus à l'Eglise de Londres, Justus à celle de Rochester, Laurent à la sienne, il passa au ciel le sept des calendes de juin, sous le règne d'Ethelbert. On l'ensevelit au monastère de Saint-Pierre, qui devint par la suite le lieu de sépulture des archevêques de Cantorbéry et de plusieurs rois. Les peuples d'Angleterre lui rendirent un culte fervent; et le Souverain Pontife Léon XIII a étendu son Office et sa Messe à toute l'Eglise.

    (Légende du bréviaire)

  • Saint Bède le Vénérable

    « Pleuraient et se lamentaient ceux qui aimaient le Christ lorsqu’ils le virent capturé par les ennemis, ligoté, porté en jugement, condamné, fouetté, ridiculisé, et enfin crucifié, frappé par la lance et enseveli. Au contraire, ceux qui aimaient le monde se réjouissaient... lorsqu’ils condamnèrent à une mort terrible celui dont la seule vue leur était insupportable. Les disciples furent attristés par la mort du Seigneur, mais, ayant appris sa résurrection, leur tristesse se transforma en joie ; ayant vu ensuite le prodige de l’ascension, avec une joie encore plus grande, ils louèrent et bénirent le Seigneur, comme en témoigne l’évangéliste Luc. Mais ces paroles du Seigneur s’adaptent à tous les fidèles qui, à travers les larmes et les douleurs du monde, s’efforcent de parvenir aux joies éternelles, et qui, à juste titre, pleurent à présent et sont tristes, parce qu’ils ne peuvent plus voir celui qu’ils aiment et parce que, jusqu’à ce qu’ils demeurent dans leur corps, ils savent qu’ils sont loin de leur patrie et de leur royaume, même s’ils sont certains de parvenir, à travers leurs difficultés et leurs luttes, à la récompense. Leur tristesse se transformera en joie lorsque, une fois terminée la lutte de cette vie, ils recevront la récompense de la vie éternelle, selon ce que dit le Psaume : “Celui qui sème dans les larmes, récoltera dans la joie” »

    (Saint Bède le Vénérable, Homélies sur l’Evangile, 2, 13. Cité par Jean-Paul II dans sa catéchèse du Psaume 125, le 17 août 2005.)

  • Saint Philippe Néri

    On trouve de charmants détails sur Philippe Néri, dans le livre que Jouhandeau a consacré à ce saint.

    Le plus aimable dans le caractère et dans la vie du fondateur de l'Oratoire, c'est la gaieté qu'il déploya dans toutes les occasions de son existence, qui dura quatre-vingts années. Jamais " les formes extérieures de la sainteté " n'ont pris un tour plus séduisant que chez Philippe Néri. Saint Philippe, vêtu comme un clochard, respirant avec des mines de pitre un bouquet de genêts, éclatant de rire au milieu des cérémonies les plus solennelles, tirant la barbe des suisses pontificaux, accablant de brocards les cardinaux et même les papes pour les ramener à la modestie séante à toute créature humaine, est un saint délicieux. Faire de la bouffonnerie une des conséquences de la sainteté est une trouvaille sublime et mystérieuse. C'est la démarche d'un esprit pour qui tout est sur le même plan : le plan divin.

     Saint Philippe se servait du rire comme d'un bouclier, quand la présence de Dieu se faisait trop envahissante. Il combattait Dieu avec les armes mêmes de Dieu. L'extase le guettait à chaque instant. La seule pensée fugitive de Dieu lui communiquait une joie si surhumaine qu'elle abolissait les contraintes de la nature. Au milieu d'un froid glacial, en plein hiver, vêtu de sa seule chemise, il étouffait de chaleur ; on entendait quelquefois son coeur battre à distance (ce coeur, d'ailleurs, avait une telle force qu'il lui défonça deux côtes : on s'en aperçut à l'autopsie) ; ses pieds quittaient la terre et il se mettait à léviter. Rien ne l'embarrassait comme ces manifestations lorsqu'elles se produisaient en public : son humilité en souffrait. Il s'arrachait à Dieu par le rire.

    L'épisode de la barbe du suisse se situe le 11 février 1590. Philippe avait soixante-quinze ans ; il se trouvait sur le parvis de l'église de la Vallicella à Rome pour accueillir la procession qui venait lui remettre des reliques de la part du pape. À la vue du cortège des cardinaux, au son des fanfares et des cantiques, Philippe se sent transporté de joie, soulevé par l'Esprit, et sur le point de perdre pied. Que faire ? Il se précipite sur l'un des suisses pontificaux qui font la haie, hallebarde au poing, et lui attrape la barbe à pleines mains ; il le félicite de cette belle barbe, accompagne ses paroles de caresses, de mines et d'éclats de rire. Et Jouhandeau conclut : « »Passé le danger de léviter ouf ! »

    Saint Philippe Néri avait reçu le don d'opérer des miracles, et il s'ingéniait à en diminuer le caractère surnaturel. Un jour il prit entre ses mains le visage d'un impotent, qui retrouva de ce fait l'usage de ses jambes. « Tu vois bien que ce n'était rien ! » dit Philippe. Il voulait à tout prix qu'on n'allât pas imaginer que Dieu pût le traiter comme il a coutume de traiter les saints.

     Dans sa vieillesse, Dieu l'habitait si fortement qu'il dut renoncer à célébrer la messe en public : on ne pouvait plus la suivre. Elle durait des heures entières. Rien ne lui échappait du mystère qu'il célébrait. A la déformation du calice, on s'apercevait qu'il en avait mordu le métal.

    Jusqu'à son dernier soupir, Philippe fut gai et drôle. La joie chrétienne lui apparaissait comme un défi à la malheureuse condition de l'homme sur la terre. Il soutenait que les deux marques du diable sont la tristesse et le goût pour la logique. Cet homme, dont la sagesse était si grande et les plaisanteries si vives qu'on l'appelait le « Socrate romain », dont le charme a fasciné des foules, qui dirigeait les cardinaux, les papes et les savetiers, qui inspirait une affection passionnée aux chiens et aux chats, qui n'eut jamais une pensée égoïste, mourut vierge et dans un état de pureté presque inimaginable. Aucun homme n'a tant ri que lui ; aucun n'a été pleuré davantage. Il a apporté au monde la révélation que rien ne convient mieux à un saint qu'un certain abandon, et une hilarité de bon aloi, signes caractéristiques de la liberté des Enfants de Dieu.

    Jean Dutourd (éditorial du n° 200 de Défense de la langue française)

  • 2e dimanche après la Pentecôte

    En ce dimanche est célébrée dans les églises la solennité de la Fête Dieu, dont la vraie date est toujours le jeudi après la fête de la Sainte Trinité, ainsi que l’a souligné le pape par sa messe solennelle à Saint-Jean de Latran.

    Voici la très belle « secrète » de la messe de ce dimanche :

    Oblatio nos, Domine, tuo nomini dicanda purificet, et de die in diem ad cælestis vitæ transferat actionem. Per Dominum nostrum Jesum Christum…

    Que cette offrande, Seigneur, qui va être consacrée à ton nom, nous purifie, et fasse, de jour en jour, passer nos actions dans la vie céleste.

  • Ora pro nobis sancta Dei Genitrix

    Ora pro nobis sancta Dei Genitrix
    Ut digni efficiamur promissionibus Christi.

    Prie pour nous, sainte Mère de Dieu, pour que nous devenions dignes des promesses du Christ.

  • Le Seigneur règne

    Dominus regnavit, decorem indutus est, indutus est Dominus fortitudinem, et præcinxit se.

    Etenim firmavit orbem terræ, qui non commovebitur.

    Parata sedes tua ex tunc, a sæculo tu es.

    Elevaverunt flumina, Domine, elevaverunt flumina vocem suam ;

    elevaverunt flumina fluctus suos, a vocibus aquarum multarum.

    Mirabiles elationes maris, mirabilis in altis Dominus.

    Testimonia tua credibilia facta sunt nimis ; domum tuam decet sanctitudo, Domine, in longitudinem dierum.

    (Psaume 92)

    Le Seigneur règne, il est revêtu de gloire; le Seigneur est revêtu de force, et il s’est ceint. Car Il a affermi le globe de la terre, qui ne sera point ébranlé. Ton trône, ô Dieu, est établi depuis l’origine; tu es de toute éternité. Les fleuves ont élevé, Seigneur, les fleuves ont élevé leur voix. Les fleuves ont élevé leurs flots, au-dessus de la voix des grandes eaux. Les soulèvements de la mer sont admirables; plus admirable est le Seigneur dans les hauteurs. Tes témoignages sont tout à fait dignes de foi. La sainteté convient à ta maison, Seigneur, dans toute la durée des jours.