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Liturgie - Page 540

  • Dédicace de Sainte-Marie-Majeure

    Le vrai titre de cette fête est : « In dedicatione Sanctæ Mariæ ad Nives », dédicace de Sainte-Marie-aux-Neiges. Contrairement à l’usage, la messe et l’office sont ceux de la Sainte Vierge, et non de la dédicace des églises.

    Sous le pontificat de Libère, le patricien romain Jean et sa noble épouse, n’ayant point d’enfants pour hériter de leurs biens, vouèrent leurs possessions à la très sainte Vierge Mère de Dieu, et ils lui demandèrent instamment, par des prières multipliées, de leur faire connaître, d’une manière ou d’une autre, à quelle œuvre pie elle voulait que ces richesses fussent employées. La bienheureuse Vierge Marie écouta favorablement des supplications et des vœux si sincères et y répondit par un miracle.

    Aux nones d’août, époque où les chaleurs sont très grandes à Rome, une partie du mont Esquilin fut couverte de neige pendant la nuit. Cette nuit même, tandis que Jean et son épouse dormaient, la Mère de Dieu les avertit séparément d’élever une église à l’endroit qu’ils verraient couvert de neige, et de dédier cette église sous le nom de la Vierge Marie ; c’est ainsi qu’elle voulait être instituée leur héritière. Jean rapporta la chose au Pontife Libère, qui affirma avoir eu la même vision pendant son sommeil.

    En conséquence, Libère, accompagné de son clergé et de son peuple, vint, au chant des litanies, à la colline couverte de neige, et il y marqua l’emplacement de l’église, qui fut construite aux frais de Jean et de son épouse. Sixte III restaura plus tard cette église. On la désigna d’abord sous divers noms : basilique de Libère, Sainte-Marie-de-la Crèche. Mais comme il existait déjà à Rome beaucoup d’églises consacrées à la sainte Vierge, on finit par l’appeler église de Sainte-Marie-Majeure, pour que, venant s’ajouter à la nouveauté du miracle et à l’importance de la basilique, cette qualification même de majeure la mît au-dessus de toutes les autres ayant le même vocable. L’anniversaire de la dédicace de cette église, rappelant la neige qui tomba miraculeusement en ce jour, est célébré solennellement chaque année.

    (bréviaire)

  • Saint Dominique

    Ce grand saint nous rappelle que dans le cœur de l’Église doit toujours brûler un feu missionnaire, qui incite sans cesse à apporter la première annonce de l’Évangile et, là où cela est nécessaire, une nouvelle évangélisation : en effet, le Christ est le bien le plus précieux que les hommes et les femmes de chaque époque et de chaque lieu ont le droit de connaître et d’aimer ! (…)

    Dominique voulut souligner de manière particulière deux valeurs considérées indispensables pour le succès de la mission évangélisatrice : la vie communautaire dans la pauvreté et l’étude.

    Dominique et les frères prêcheurs se présentaient tout d’abord comme mendiants, c’est-à-dire sans de grandes propriétés foncières à administrer. Cet élément les rendait plus disponibles à l’étude et à la prédication itinérante et constituait un témoignage concret pour les personnes. (…)

    En second lieu, Dominique, par un geste courageux, voulut que ses disciples reçoivent une solide formation théologique, il n’hésita pas à les envoyer dans les universités de son temps, même si un grand nombre d’ecclésiastiques regardaient avec défiance ces institutions culturelles. (…)

    Dominique, qui voulut fonder un Ordre religieux de prêcheurs-théologiens, nous rappelle que la théologie a une dimension spirituelle et pastorale, qui enrichit l’âme et la vie. Les prêtres, les personnes consacrées, ainsi que tous les fidèles, peuvent trouver une profonde « joie intérieure » dans la contemplation de la beauté de la vérité qui vient de Dieu, une vérité toujours actuelle et toujours vivante. La devise des frères prêcheurs – contemplata aliis tradere – nous aide à découvrir, ensuite, un élan pastoral dans l’étude contemplative de cette vérité, du fait de l’exigence de transmettre aux autres le fruit de notre propre contemplation.

    Benoît XVI

  • Une messe de saint Pie V à Tyniec

    Le 27 juillet dernier, le TRP dom Bernard Sawicki, abbé de l’abbaye de Tyniec, près de Cracovie, a célébré une messe pontificale selon la « forme extraordinaire » au cours d’une session liturgique organisée par la Fraternité Saint-Pierre.

    C’est un petit événement, en raison du prestige dont jouit le monastère de Tyniec en Pologne.

  • Duo rogavi te

    R. Verbum iniquum et dolosum longe fac a me Domine:
    * Divitias et paupertatem ne dederis mihi, sed tantum victui meo tribue necessaria.
    V.
    Duo rogavi te, ne deneges mihi antequam moriar.
    R.
    Divitias et paupertatem ne dederis mihi, sed tantum victui meo tribue necessaria.
    V.
    Glória Patri, et Fílio, * et Spirítui Sancto.
    R.
    Divitias et paupertatem ne dederis mihi, sed tantum victui meo tribue necessaria.

    Eloigne de moi les paroles iniques et mensongères, Seigneur. Ne me donne ni la richesse ni la pauvreté, accorde-moi seulement ce qui m’est nécessaire pour vivre. Je t’ai demandé deux choses, ne me les refuse pas avant que je meure.

    Répons des matines, tiré de Proverbes 30, 7-8.

  • Mgr Aillet et la restauration de la liturgie

    L’évêque de Bayonne préface un « Cérémonial de la Sainte Messe à l'usage ordinaire des paroisses suivant le missel romain de 2002 et la pratique léguée du rit romain » :

    Le pape Jean-Paul II avait souvent insisté sur la nécessité, pour retrouver le sens de la liturgie, de respecter les prescriptions liturgiques : "l'obéissance aux normes liturgiques devrait être redécouverte et mise en valeur comme un reflet et un témoignage de l'Église une et universelle, qui est rendue présente en toute célébration de l'Eucharistie. Le prêtre qui célèbre fidèlement la Messe selon les normes liturgiques et la communauté qui s'y conforme manifestent, de manière silencieuse mais éloquente, leur amour pour l'Église." (L'Eglise vit de l'Eucharistie, n°52). [...] Il reste que les rubriques, beaucoup plus succintes que dans le Missel de 1962, souvent évasives et sujettes à des interprétations parfois douteuses, contraignent célébrant et fidèles à l'improvisation, chaque fois qu'elles ne donnent pas les précisions requises. Ce "flou prescriptif" a pu donner lieu à une sorte "d'obligation de créativité", voire à des "déformations à la limite du supportable", comme le déplorait le pape Benoît XVI, dans sa lettre aux évêques accompagnant le motu proprio Summorum Pontificum, du 7 juillet 2007. Sans compter le risque de mettre en péril l'unité de la communauté ecclésiale par la multiplicité des manières de célébrer ainsi induites.

    C'est dire combien le "Cérémonial de la Sainte Messe à l'usage ordinaire des paroisses" que j'ai la joie de préfacer, en comblant un vide, rendra un service à tous ceux qui veulent retrouver le sens et l'esprit de la liturgie dans la forme ordinaire du rite romain. Dans une grande fidélité aux intentions exprimées dans les livres liturgiques rénovés et en s'attachant aux rubriques qu'ils contiennent, les auteurs ont cherché à préciser les manques en recourant, selon une "herméneutique de la continuité" promue par Benoît XVI, aux gestes pérennes de la liturgie romaine, tels qu'ils étaient codifiés dans le Missel antérieur. Ce faisant, ils proposent une application concrète de la volonté exprimée par le Saint-Père que les deux formes d'usage du rite romain puissent s'enrichir réciproquement.

    Présentation du livre par l’éditeur :

    Les pères conciliaires avaient le souci de promouvoir une réforme sage et prudente de la sainte liturgie. La précision de ce cérémonial, jusqu’à l’attention aux moindres détails, loin de sacrifier à aucun rubricisme, a pour objet de mieux incarner dans la célébration le grand souffle du mouvement liturgique, c’est-à-dire l’esprit de la liturgie qui rejoint l’âme même de l’Église. Une synthèse claire, complète et détaillée des gestes, paroles, mouvements, aidera les ministres ordonnés et tous ceux qui veulent connaître la liturgie romaine de l’intérieur à s’imprégner de ce développement qui, au fil des siècles, a enrichi la « lex orandi ». Enfin, la visée de cet ouvrage est incontestablement éducative avec des propositions originales concernant, par exemple, la participation chantante des enfants ou la catéchèse « appropriée et continuelle » à propos de la réception de la Sainte Communion. Bref, une mine et un outil dont la consultation aisée ne manquera pas de faciliter la préparation et la célébration d’une liturgie.

    (via Perepiscopus)

  • 10e dimanche après la Pentecôte

    Le thème de la messe est que Dieu manifeste surtout sa puissance en pardonnant et en faisant miséricorde, comme le dit la collecte. Pardon et miséricorde dont tous ont besoin et qu’il faut demander pour les obtenir, ce qui implique l’humilité.

    D’où l’évangile du pharisien et du publicain. Le pharisien ne reçoit rien parce que, enfermé dans ce qu’il croit être sa justice, il ne demande rien. Le publicain est justifié parce qu’il se reconnaît pécheur.

    Le latin n’ayant pas d’articles, il ne permet pas de rendre complètement le texte grec. Le publicain dit à Dieu : « Sois propice à moi le pécheur. » Il dit qu’il est LE pécheur.

    Cette prière doit être celle de chacun d’entre nous. Chacun de nous est LE pécheur. Ainsi, dans la prière de la liturgie de saint Jean Chrysostome avant la communion, le fidèle invoque le Christ « venu au monde sauver les pécheurs dont je suis le premier ».

  • Saint Ignace de Loyola

    [Le cardinal Pie] a dit que « ce qui frappe de prime abord dans l’histoire de la société de Jésus, c’est que pour elle l’âge mûr est contemporain de la première formation. Qui connaît les premiers auteurs de la compagnie, connaît la compagnie entière dans son esprit, dans son but, dans ses entreprises, dans ses procédés, dans ses méthodes. Quelle génération que celle qui préside à ses origines ! Quelle union de science et d’activité, de vie intérieure et de vie militante ! On peut dire que ce sont des hommes universels, des hommes de race gigantesque, en comparaison desquels nous ne sommes que des insectes : de genere giganteo, quibus comparati quasi locustae videbamur ».

    Combien plus touchante n’en apparaît pas la simplicité si pleine de charmes de ces premiers Pères de la compagnie, faisant la route qui les sépare de Rome à pied et jeûnant, épuisés, mais le cœur débordant d’allégresse et chantant à demi-voix les psaumes de David ! Quand il fallut, pour répondre aux nécessités de l’heure présente, abandonner dans le nouvel institut les grandes traditions de la prière publique, il en coûta à plusieurs de ces âmes ; ce ne fut pas sans lutte que Marie, sur ce point, dut céder à Marthe : tant de siècles durant, la solennelle célébration des divins Offices avait paru l’indispensable tâche de toute famille religieuse, dont elle formait la dette sociale première, comme elle était l’aliment premier de la sainteté individuelle de ses membres !

    Mais l’arrivée de temps nouveaux promenant partout la déchéance et la ruine, appelait une exception aussi insolite alors que douloureuse pour la vaillante compagnie qui dévouait son existence à l’instabilité d’alertes sans fin et de sorties perpétuelles sur les terres ennemies. Ignace le comprit ; et il sacrifia au but particulier qui s’imposait à lui l’attrait personnel qu’il ressentit jusqu’à la fin pour le chant sacré, dont les moindres notes parvenant à son oreille faisaient couler de ses yeux des larmes d’extase. Après sa mort, l’Église, qui jusque-là n’avait point connu d’intérêt primant la splendeur à donner au culte de l’Époux, voulut revenir sur une dérogation qui portait une atteinte si profonde aux instincts les plus chers de son cœur d’Épouse ; on vit Paul IV la révoquer absolument ; mais saint Pie V eut beau lui-même longtemps lutter contre elle, il dut enfin la subir.

    Avec les derniers siècles et leurs embûches, l’heure des milices spéciales organisées en camps volants avait sonné pour l’Église. Mais autant il devenait plus difficile chaque jour d’exiger de ces troupes méritantes, absorbées dans de continuels combats au dehors, les habitudes de ceux que protégeaient la Cité sainte et ses anciennes tours de défense : autant Ignace répudiait le contre-sens étrange qui eût voulu réformer les mœurs du peuple chrétien d’après la manière de vivre entraînée par le service de reconnaissances et de grand’garde, auquel il se sacrifiait pour tous. La troisième des dix-huit règles qu’il pose, comme couronnement des Exercices spirituels, pour avoir en nous les vrais sentiments de l’Église orthodoxe, est de recommander aux fidèles les chants de l’Église, les psaumes, et les différentes Heures canoniales au temps marqué pour chacune.

    Dom Guéranger

  • Plasmator hominis Deus

    Plasmator hominis Deus,
    Qui cuncta solus ordinans,
    Humum jubes producere
    Reptantis et feræ genus :

    Qui magna rerum corpora,
    Dictu jubentis vivida,
    Ut serviant per ordinem,
    Subdens dedisti homini :

    Repelle a servis tuis,
    Quidquid per immunditiam,
    Aut moribus se suggerit,
    Aut actibus se interserit.

    Da gaudiorum præmia,
    Da gratiarum munera :
    Dissolve litis vincula,
    Astringe pacis fœdera.

    Præsta, Pater piissime,
    Patrique compar Unice,
    Cum Spiritu Paraclito
    Regnans per omne sæculum. Amen.

    Créateur des humains, grand Dieu, souverain maître,
    De ce vaste univers,
    Qui du sein de la terre, à ton ordre, vis naître
    Tant d’animaux divers :

    A ces grands corps sans nombre et différents d’espèce,
    Animés à ta voix,
    L’homme fut établi par ta haute sagesse
    Pour imposer ses lois.

    Seigneur, qu’ainsi ta grâce à nos vœux accordée
    Règne dans notre cœur ;
    Que nul excès honteux, que nulle impure idée
    N’en chasse la pudeur.

    Qu’un saint ravissement éclate en notre zèle ;
    Guide toujours nos pas :
    Fais d’une paix profonde à ton peuple fidèle
    Goûter les doux appas.

    Règne, ô Père éternel, Fils, Sagesse incréée,
    Esprit-Saint, Dieu de paix,
    Qui fais changer des temps l’inconstante durée,
    Et ne changes jamais.

    (Hymne des vêpres du vendredi, traduction-adaptation de Jean Racine)

  • Saine Marthe

    Entrée pour jamais comme Madeleine en possession de la meilleure part, votre place, ô Marthe, est belle dans les cieux. Car celui qui sert dignement s'acquiert un rang élevé, dit saint Paul, et sa confiance est grande à juste titre dans la foi du Christ Jésus : le service que les diacres dont parlait l'Apôtre accomplissent pour l'Eglise, vous l'avez accompli pour son Chef et son Epoux ; vous avez bien gouverné votre maison, qui était la figure de cette Eglise aimée du Fils de Dieu. Or, assure encore le Docteur des nations, « Dieu n'est point injuste, pour oublier vos œuvres et l'amour que vous avez témoigné pour son nom, vous qui avez servi les saints ». Et le Saint des saints, devenu lui-même votre hôte et votre obligé, ne nous laisse-t-il pas déjà entrevoir assez vos grandeurs, lorsque parlant seulement du serviteur fidèle établi sur sa famille pour distribuer à chacun la nourriture au temps voulu, il s'écrie : « Heureux ce serviteur que le Maître, quand il viendra, trouvera agissant de la sorte ! En vérité, je vous le dis, il l'établira sur tous ses biens. » O Marthe, l'Eglise tressaille en ce jour où le Seigneur vous trouva, sur notre terre des Gaules, continuant de l'accueillir en ces plus petits où il déclare que nous devons maintenant le chercher. Il est donc venu le moment de la rencontre éternelle ! Assise désormais, dans la maison de cet hôte fidèle plus qu'aucun aux lois de l'hospitalité, vous le voyez faire de sa table votre table, et se ceignant à son tour, vous servir comme vous l'avez servi.

    Du sein de votre repos, protégez ceux qui continuent de gérer les intérêts du Christ ici-bas, dans son corps mystique qui est toute l'Eglise, dans ses membres fatigués ou souffrants qui sont les pauvres et les affligés de toutes sortes. Multipliez et bénissez les œuvres de la sainte hospitalité ; que le vaste champ de la miséricorde et de la charité voie ses prodigieuses moissons s'accroître encore en nos jours. Puisse rien ne se perdre de l'activité si louable où se dépense le zèle de tant d'âmes généreuses ! et dans ce but, ô sœur de Madeleine, apprenez à tous, comme vous-même l'avez appris du Seigneur, à mettre au-dessus de tout l'unique nécessaire, à estimer à son prix la meilleure part. Après la parole qui vous fut dite moins pour vous que pour tous, quiconque voudrait troubler Madeleine aux pieds de Jésus, ou l'empêcher de s'y rendre, verrait à bon droit le ciel froissé stériliser ses œuvres.

    Dom Guéranger

  • Saint Nazaire et Saint Celse, martyrs et Victor 1er, pape et martyr et Innocent 1er, pape

    Les corps des martyrs Nazaire et Celse étaient ensevelis dans un jardin hors de Milan, quand, en 395, ils furent retrouvés par saint Ambroise. On découvrit d’abord le cadavre de Nazaire, parfaitement conservé ; la tête était détachée du buste et le sang était vermeil et frais comme s’il venait d’être versé.

    Après avoir déposé les restes du martyr sur une litière, saint Ambroise alla prier dans une autre partie du jardin où l’on creusa immédiatement. Le corps du petit Celse apparut ; plus tard les Actes le mirent en relation avec Nazaire et en firent même son disciple.

    Le corps de saint Nazaire fut transféré par Ambroise dans la nouvelle basilique des Apôtres, appelée aussi Romaine, et Dieu l’y honora immédiatement par la délivrance instantanée d’un énergumène.

    Il semble que le corps de saint Celse ait été laissé par Ambroise au lieu où il fut retrouvé ; il est certain qu’il ne fut pas transporté à la basilique Romaine. Cependant en son honneur on éleva plus tard une basilique in campo à côté de laquelle, au XIe siècle, l’archevêque Landolphe fonda aussi un monastère.

    De Milan, le culte des deux martyrs se répandit vite dans tout le monde romain du Bas-Empire. Pour abriter convenablement une parcelle de leurs reliques, Constantinople, peut-être dès le temps d’Honorius et d’Arcadius, éleva un temple dédié à saint Nazaire.

    Comme il le chante lui-même dans son XXIVe poème, saint Paulin de Nole déposa les reliques de saint Nazaire dans la basilique de Saint-Félix.

    Saint Gaudence fit de même à Brescia ; Galla Placidia érigea aux saints Nazaire et Celse une chapelle à Ravenne, et enfin le pape Symmaque envoya aussi des reliques de Nazaire aux évêques africains relégués en Sardaigne.

    Bienheureux cardinal Schuster