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Saint Jean Bosco

Un si grand esprit d’initiative est le fruit d’une très grande intériorité. Sa stature de saint le situe, avec originalité, parmi les grands fondateurs d’Instituts religieux dans l’Eglise. Il excelle sous de nombreux aspects : il est l’initiateur d’une véritable école de spiritualité apostolique, nouvelle et attirante ; il est le promoteur d’une dévotion spéciale à Marie, Auxiliatrice des chrétiens et Mère de l’Eglise ; il est, en outre le témoin d’un sens de l’Eglise loyal et courageux, qu’il montre lors de médiations délicates dans les relations, alors difficiles, entre l’Eglise et l’Etat ; il est l’apôtre réaliste et pratique, ouvert aux apports de nouvelles découvertes ; il est l’organisateur zélé des missions, dans un esprit vraiment catholique ; il donne, d’une manière insigne, l’exemple de l’amour préférentiel pour les jeunes, spécialement pour les plus pauvres, pour le bien de l’Eglise et de la société ; il est enfin le maître qui possède une méthode pédagogique efficace et géniale, qu’il nous a laissée comme un don précieux à conserver et à développer.

Il me plaît à souligner dans cette Lettre que Jean Bosco a réalisé sa sainteté personnelle par un engagement éducatif vécu avec zèle et ferveur apostolique, et qu’il a su proposer en même temps la sainteté comme un objectif concret de sa pédagogie. Précisément, cette symbiose entre "éducation" et "sainteté" est l’aspect qui caractérise sa figure. Il est un "éducateur saint" ; il suit les traces d’un "saint modèle", François de Sales ; il est le disciple d’un "maître spirituel saint", Joseph Cafasso ; et il sait former parmi ses jeunes un "élève saint", Dominique Savio.

Jean-Paul II, extrait de la Lettre Juvenum Patris, 31 janvier 1988.

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