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Liturgie - Page 490

  • Conversion de saint Paul

    ℟. Sancte Paule Apostole, praedicator veritatis, et doctor Gentium, intercede pro nobis ad Deum, qui te elegit, ut digni efficiamur gratia Dei.
    ℣. Tu es vas electionis sancte Paule Apostole, prædicator veritatis.
    ℟. Intercede pro nobis ad Deum, qui te elegit, ut digni efficiamur gratia Dei.

    Saint Apôtre Paul, prédicateur de la vérité, et Docteur des Nations, intercédez pour nous auprès de Dieu qui vous a choisi, afin que nous soyons rendus dignes de la grâce de Dieu. Vous êtes un vase d’élection, saint Apôtre Paul, prédicateur de la vérité. Intercédez…

    (L’office de cette fête ayant été réduit en 1960, on n’y trouve plus ce répons.)

  • Saint Timothée

    Maître en douceur, sobre en tout, revêtu d’une conscience droite comme il convient à un prêtre, tu as puisé au “Vase d’élection” les vérités ineffables. Tu as conservé la foi et mené à terme une course égale à la sienne, ô Pontife-Martyr Timothée. Prie le Christ Dieu de sauver nos âmes.

    Tropaire de la liturgie byzantine. (Le Christ, apparaissant au chrétien Ananie à Damas, appelle saint Paul « vase d’élection » : l’instrument qu’il a choisi pour évangéliser les nations.)

  • Le machin néocatéchuménal

    Contrairement à ce qui avait été annoncé, et contrairement à ce que l’on peut lire ici ou là, le Saint-Siège n’a pas approuvé les néo-liturgies du Chemin néocatéchuménal.

    Comme ce néo-machin ne m’intéresse pas du tout, je renvoie à l’article bien informé, et complet, de Sandro Magister.

    En bref, le pape a souligné dans son discours que seules "sont l’objet de l’approbation les célébrations" présentes dans le Directoire catéchétique du Chemin néocatéchuménal qui "ne sont pas strictement liturgiques".

  • 3e dimanche après l’Epiphanie

    L’évangile de ce dimanche nous raconte deux miracles. Tous deux sont à méditer dans la lumière de l’Epiphanie (comme les autres textes de la messe, d’ailleurs).

    Le premier est celui qui tient tout entier dans ce prodigieux dialogue entre un lépreux et Jésus : « Seigneur, si tu veux, tu peux me purifier. – Je le veux, sois purifié. » D’un côté, la confiance absolue du lépreux, sa foi dans la divinité du Christ qui peut le guérir. De l’autre côté, le Verbe souverain, le Verbe divin qui, d’un mot, et en touchant le malade, le guérit. Ce miracle est devenu naturellement une figure du baptême, où Dieu nous touche par sa grâce pour nous guérir de la lèpre du péché. Et le Christ s’est fait baptiser précisément pour que l’eau ait désormais ce pouvoir.

    Le second miracle nous parle d’un païen à propos duquel Jésus dit qu’il n’a pas trouvé pareille foi en Israël. Ce qui est étrange, puisque le lépreux qu’il vient de guérir est sans doute juif. Il est vrai que le centurion est certain que Jésus n’a même pas besoin de se déplacer pour guérir son serviteur. Un mot suffira. Et cette foi parfaite se manifeste aussi par son humilité : « Je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit. » Et c’est également la proclamation du salut universel : les païens aussi ont accès au salut, à la vraie foi d’Israël. « Beaucoup viendront de l’Orient et de l’Occident ». De l’Orient étaient déjà venus les Mages, prémices des païens.

  • Sainte Agnès

    Nous célébrons aujourd’hui la naissance au ciel d’une Vierge, recherchons la pureté. C’est la fête d’une Martyre, immolons des victimes. C’est la fête de sainte Agnès, que les hommes soient dans l’admiration, que les enfants ne perdent pas courage, que les épouses s’étonnent, que les vierges imitent. Mais que pouvons-nous dire qui soit digne de celle dont le nom même n’est pas vide d’éloge ? Son dévouement à Dieu était au dessus de son âge, sa vertu surpasse la nature : en sorte que son nom me semble ne pas lui venir d’un choix humain mais être une prédiction de martyre, une annonce de ce qu’elle devait être. Le nom de cette Vierge indique la pureté. Je l’appellerai Martyre et je l’aurai assez louée. La louange a de l’étendue quand on en est l’objet sans la rechercher. Personne n’est plus digne d’éloges que celui qui peut être loué de tous. Cette Martyre a autant de hérauts pour la louer qu’il y a d’hommes qui prononcent son nom.

    On rapporte qu’elle avait treize ans quand elle souffrit le martyre. La cruauté du tyran fut d’autant plus détestable qu’il n’épargna pas un âge si tendre ; mais remarquons plutôt la grande puissance de la foi qui trouve des témoins de cet âge. Y avait-il place en un si petit corps pour les blessures ? Et celle qui n’avait pas de quoi recevoir le fer, avait de quoi vaincre le fer. Elle est intrépide entre les mains sanglantes des bourreaux, elle ne s’émeut pas tandis qu’on tire avec bruit de lourdes chaînes, elle offre tout son corps au glaive du soldat furieux ; elle ignore encore ce que c’est que la mort, mais elle est prête, si on la traîne malgré elle aux autels des idoles, à tendre les mains vers le Christ, du sein des flammes, et à former jusque sur le brasier sacrilège, ce signe qui est le trophée du Seigneur victorieux. Elle passe son cou et ses mains dans les fers qu’on lui présente, mais aucun ne pouvait serrer des membres si petits. Nouveau genre de martyre ! Cette Vierge n’est pas encore apte au supplice, et déjà elle est mûre pour la victoire ; à peine peut-elle combattre, et elle est capable de remporter la couronne ; elle avait contre elle le préjugé de son âge, et elle pratiqua la vertu des maîtres.

    L’épouse n’irait pas aux noces avec autant de hâte que cette sainte Vierge en mettait à se diriger d’un pas rapide vers le lieu de son supplice, joyeuse de son approche. Tous versaient des larmes, elle seule ne pleurait pas. La plupart admiraient avec quelle facilité, prodigue d’une vie à laquelle elle n’avait pas encore puisé, elle la donnait comme si elle l’eût épuisée. Tous étaient surpris qu’elle se montrât déjà témoin de la divinité, à un âge où elle ne pouvait encore disposer d’elle-même. Combien de menaces n’employa pas le sanguinaire tyran pour l’intimider ; combien de caresses pour la persuader ; et combien d’hommes la souhaitèrent pour épouse ! Mais elle de répondre : « La fiancée fait injure à l’époux si elle désire plaire à d’autres. Celui-là m’aura seul, qui, le premier, m’a choisie. Que tardes-tu, bourreau ? Qu’il périsse ce corps que peuvent aimer des yeux auxquels je ne veux pas plaire. » Elle se présenta, elle pria, elle courba la tête. Vous eussiez vu le bourreau saisi de crainte, comme si lui-même eût été Condamné ; sa main tremblait, son visage était pâte pour le péril d’autrui, pendant qu’une jeune fille voyait sans crainte son propre danger. Voici donc dans une seule victime un double martyre de pureté et de religion. Agnès demeura vierge et elle obtint le martyre.

    Saint Ambroise

  • Confitebor tibi Domine Deus

    ℟. Confitebor tibi Domine Deus in toto corde meo, et honorificabo nomen tuum in aeternum: Quia misericordia tua Domine magna est super me.
    ℣. Deus meus es tu, et confitebor tibi: Deus meus es tu, et exaltabo te.
    ℟. Quia misericordia tua Domine magna est super me.

    Je te confesserai de tout mon cœur, Seigneur Dieu, et j’honorerai ton nom éternellement, car ta miséricorde est grande envers moi. Tu es mon Dieu, et je te confesserai ; tu es mon Dieu, et je t’exalterai. Car ta miséricorde est grande envers moi.

  • Paratum cor meum

    ℟. Paratum cor meum, Deus, paratum cor meum: Cantabo, et psalmum dicam Domino.
    ℣. Exsurge gloria mea, exsurge psalterium et cithara, exsurgam diluculo.
    ℟. Cantabo, et psalmum dicam Domino.

    Mon cœur est prêt, mon Dieu, mon cœur est prêt. Je chanterai, et je dirai un psaume au Seigneur. Lève-toi, ma gloire, levez-vous, le psaltérion et la harpe, je me lèverai au petit matin. Je chanterai, et je dirai un psaume au Seigneur.

  • Notre Dame de Pontmain

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    Aujourd’hui, en Bretagne, on fête l’apparition de Notre Dame à Pontmain, en Mayenne, le 17 janvier 1871.

    La Sainte Vierge apparut avec une banderole où l’on pouvait lire en lettres capitales :

    MAIS PRIEZ MES ENFANTS DIEU VOUS EXAUCERA EN PEU DE TEMPS
    MON FILS SE LAISSE TOUCHER

    Le récit sur le site du sanctuaire.

    Un récit plus pittoresque, avec cette répartie d’un enfant quand on lui fit remarquer que ce n’est pas français de commencer une phrase par « mais » :

    « Sœur Vitaline sait pourtant bien le français ; eh bien quand elle est lassée de voir qu’on ne travaille pas elle frappe un grand coup sur l’estrade en disant : Mais étudiez donc, Mais travaillez donc ! »

  • Saint Marcel Ier

    Nous savons par le pape Damase, qui composa l’épigraphe sépulcrale du saint, que, ayant admis les apostats à la pénitence et à la réconciliation ecclésiastique, les adversaires, c’est-à-dire le parti hérétique, rigide et intransigeant, suscita à Rome un tel tumulte populaire qu’il en résulta un massacre. Le tyran Maxence intervint alors, et, profitant de ces désordres, il condamna Marcel à l’exil ; celui-ci succomba finalement aux épreuves.

    Bx cardinal Schuster

  • 2e dimanche après l’Epiphanie

    Aux vêpres de l’Epiphanie, la liturgie chantait : « Nous honorons aujourd’hui un jour orné de trois miracles : aujourd’hui, l’étoile a conduit les Mages à la crèche ; aujourd’hui, l’eau est devenue du vin aux noces ; aujourd’hui, dans le Jourdain, le Christ a voulu être baptisé par Jean, pour nous sauver, alléluia. »

    L’évangile de ce dimanche est celui qui évoque le troisième des mystères de l’Epiphanie : les noces de Cana.

    Il s’agit en effet d’une épiphanie, et l’évangéliste, saint Jean, l’a lui-même souligné, car il termine son récit en disant :  « Tel fut, à Cana de Galilée, le premier des miracles que fit Jésus, et il manifesta sa gloire, et ses disciples crurent en lui. »

    Il manifesta sa gloire : c’est le sens même du mot épiphanie. La manifestation, ici, est celle de l’eau changée en vin. Elle se produit à l’intérieur de la matière. Cette manifestation est une transsubstantiation. Et ce premier miracle annonce directement le dernier miracle que fera Jésus avant sa mort et sa résurrection : quand il changera le vin en son sang.

    C’est ce que souligne l’antienne de communion, car, tandis que les fidèles communient, la liturgie chante un texte composé de quatre extraits de l’évangile, mis bout à bout, qui sont un concentré du mystère.