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Liturgie - Page 492

  • Nesciens mater virgo virum

    ℟. Nesciens mater virgo virum, peperit sine dolore : Salvatorem sæculorum, ipsum Regem Angelorum, sola virgo lactabat ubere de cælo pleno.
    ℣. Domus pudici pectoris templum repente fit Dei: intacta nesciens virum, verbo concepit Filium.
    ℟. Salvatorem sæculorum, ipsum Regem Angelorum, sola virgo lactabat ubere de cælo pleno.

    La mère vierge ne connaissant pas d’homme a enfanté sans douleur ; c’est le Sauveur des siècles, le Roi des Anges lui-même, que la vierge, et elle seule, a allaité de ses seins remplis par le ciel. La demeure du chaste sein est tout à coup devenue le temple de Dieu : la préservée ne connaissant pas d’homme a conçu le Fils par la parole.

    Pour ceux qui comprennent l’anglais, une très jolie adaptation, manifestement ancienne, dans cette langue :

    The Virgin-Mother that knew not a man, bore, but travailed not. She fed the Saviour of the world, The King of Angel hosts above, Jesus, our Redeemer blest, From the fountain of her breast. Soon rises in that modest shrine, The Temple of the Lord Divine; The stainless and unwedded one, Within her womb conceived the Son.

  • Sainte Geneviève

    Graduel et Alléluia du propre de France :

    O pia sponsa Dei, mæstis, auróra diéi, virgo Francígena, o virgo dulcédine plena, ad te clamántes audi, nec sperne rogántes.O pieuse épouse de Dieu, aurore des affligés, vierge de France, ô vierge pleine de douceur, écoutez ceux qui crient vers vous, ne dédaignez pas ceux qui vous prient. ℣. Dilexísti justítiam, et odísti iniquitátem : proptérea unxit te Deus, Deus tuus, óleo lætítíæ. Allelúia, allelúia. ℣. Genovéfa virgo clemens, te precántes áspice, tolle pondus culpæ præméntes hostes et clades ábige, ægrum corpus et cor gemens salúbriter réfice. Allelúia.

    O pieuse épouse de Dieu, aurore des affligés, vierge de France, ô vierge pleine de douceur, écoutez ceux qui crient vers vous, ne dédaignez pas ceux qui vous prient. ℣. Vous avez aimé la justice et haï l’iniquité : c’est pour cela que votre Dieu vous a ointe d’une onction de joie. Allelúia, allelúia. ℣. Geneviève, vierge clémente, regardez ceux qui vous prient, enlevez le poids de nos fautes, écartez l’ennemi et les calamités qui nous menacent, donnez la santé aux corps malades et aux cœurs gémissants. Alléluia.

  • Le Saint Nom de Jésus

    La fête du Saint Nom de Jésus est, depuis la réforme de saint Pie X, célébrée le dimanche entre la Circoncision (devenue Octave de la Nativité en 1960) et l’Epiphanie ; et quand il n’y a pas un tel dimanche, comme c’est le cas cette année, le 2 janvier.

    Les promoteurs de cette fête, au début du XVIIIe siècle, n’avaient semble-t-il pas vu que le Nom de Jésus était l’objet propre de la messe du 1er janvier… Ce qui fait que la liturgie a l’air de bégayer, surtout les années où les deux fêtes se suivent…

    Donc, voir ma note d’hier, avec ce répons auquel les liturgistes du XVIIIe siècle ne comprenaient sans doute rien. (Voir aussi, a contrario, la postcommunion de la messe de ce jour, exemple extrême, ou extrémiste, d’oraison kilométrique foncièrement antiliturgique.)

  • Octave de la Nativité

    Dès avant Vatican II, le nom de la fête de ce jour avait été changé. C’était « la Circoncision du Seigneur et l’octave de la Nativité ». En 1960, on a supprimé la Circoncision. Pour une raison qui m’échappe (en dehors de la perte du sens du symbolisme). Tout en gardant l’évangile de la Circoncision, qui est aussi celui du Nom de Jésus.

    A ce propos, voici un étonnant répons des matines de ce jour, inspiré par l’Apocalypse, au bréviaire monastique :

    . Hic qui advenit, nemo scit nomen ejus, nisi ipse solus : vocatur Verbum Domini, habens vestum præclaram : Et omnis chorus Angelorum in albis sequuntur eum.
    . Oculi ejus velut flamma ignis : et in capite ejus diademata multa. Et omnis chorus Angelorum in albis sequuntur eum.

    Celui qui est venu, personne ne connaît son nom, si ce n’est lui seul : on l’appelle le Verbe du Seigneur, lui qui a un vêtement éclatant. Et tout le chœur des anges le suit en vêtements blancs. Ses yeux sont comme une flamme de feu, et sur sa tête il y a beaucoup de diadèmes.

  • Nativité de Notre Seigneur Jésus Christ

    nativityb.jpg

    (icône copte, VIIe siècle)

  • Hodie scietis

    Hodie scietis quia veniet Dominus, et salvabit nos, et mane videbitis gloriam ejus.

    Aujourd’hui vous saurez que le Seigneur vient pour nous sauver, et demain matin vous verrez sa gloire.

  • O Emmanuel

    O Emmanuel, Rex et legifer noster, exspectatio gentium, et salvator earum, veni ad salvandum nos, Domine, Deus noster.

    Ô Emmanuel, notre Roi et législateur, attente des nations et leur sauveur, viens nous sauver, Seigneur notre Dieu.

  • O Rex gentium

    O Rex gentium, et desideratus earum, lapisque angularis, qui facis utraque unum, veni, et salva hominem, quem de limo formasti.

    Ô roi des nations, et qu'elles désirent, et pierre angulaire, qui des deux ne fait qu'un, viens sauver l'homme que tu as formé du limon.

  • O Oriens

    O Oriens, splendor lucis æternæ, et sol justitiæ, veni, et illumina sedentes in tenebris et umbra mortis.

    Ô Soleil levant, splendeur de la lumière éternelle, et soleil de justice, viens illuminer ceux qui sont assis dans les ténèbres et à l'ombre de la mort.


    Fête de saint Thomas, apôtre.

    Antienne au Magnificat:

    Quia vidisti me Thoma, credidisti: beati qui non viderunt, et crediderunt, alleluia.

    Parce que tu m'as vu, Thomas, tu crois: bienheureux ceux qui n'auront pas vu, et qui croiront, alléluia.

  • O clavis David

    O clavis David, et sceptrum domus Israel, qui aperis, et nemo claudit ; claudis, et nemo aperit ; veni, et educ vinctum de domo carceris, sedentem in tenebris et umbra mortis.

    Ô clef de David, et sceptre de la maison d’Israël, toi qui ouvres, et personne ne peut fermer ; toi qui fermes, et personne ne peut ouvrir ; viens faire sortir de prison le captif assis dans les ténèbres et à l’ombre de la mort.