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Misit Dominus Angelum suum

℟. Misit Dominus Angelum suum, et conclusit ora leonum: * Et non contaminaverunt: quia coram eo injustitia inventa non est in me.
℣. Misit Deus misericordiam suam, et veritatem suam: animam meam eripuit de medio catulorum leonum.
℟. Et non contaminaverunt: quia coram eo injustitia inventa non est in me.

Le Seigneur a envoyé son ange et a fermé la gueule des lions. Et ils ne (m’)ont pas souillé. Parce qu'on n’a pas trouvé d’injustice en moi devant lui. Dieu a envoyé sa miséricorde et sa vérité, il a arraché mon âme des petits des lions.

Répons des matines, formé de Daniel 6, 22 et du psaume 56, 4-5. On remarque le curieux « contaminaverunt » (les lions ne m’ont pas contaminé, souillé), quand la Vulgate dit « nocuerunt » : les lions ne m’ont fait aucun mal. Cela est dû au fait que le verbe grec de la Septante (il s’agit en fait de la traduction de Théodotion), lymaino, qui veut dire endommager, est souvent utilisé dans le sens de souiller, gâter, corrompre ; mais il veut dire aussi maltraiter. Traduire par « contaminaverunt » laissait peut-être entrendre que les lions païens impurs « contaminaient » les juifs quand ils les mangeaient, et que c’était plus grave que le fait de les dévorer… Mais le mystère se renforce par l’absence de complément d’objet (qui figure pourtant dans le texte grec)…

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