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Liturgie - Page 426

  • Commémoraison de tous les fidèles défunts

    Mardi dernier j’évoquais le second livre des Macchabées, qui est la lecture de la semaine, en remarquant la « coïncidence » entre le passage de ce livre de l’Ancien Testament qui parle explicitement de la résurrection, et les lectures de la messe de dimanche dernier qui ont également pour thème la résurrection. Avec en outre cette expression « le roi du monde nous ressuscitera », qui renvoie à la fête du Christ Roi.

    Ce samedi se termine la lecture du second livre des Macchabées. Avec, au chapitre 12, cet autre passage remarquable où à la foi en la résurrection s’ajoute la foi en la prière pour les morts. Et ce passage est la première lecture de la deuxième messe de ce jour (puisque les prêtres ont le droit aujourd’hui de célébrer trois messes) – qui est la messe anniversaire du 7e ou du 30e jour après les funérailles :

    « En ces jours-là, le vaillant Judas Macchabée, après avoir fait une collecte, envoya douze mille drachmes d’argent à Jérusalem, afin qu’un sacrifice fût offert pour les péchés des morts, ayant de bonnes et de religieuses pensées touchant la résurrection, car s’il n’avait pas espéré que ceux qui avaient été tués ressusciteraient, il eût regardé comme une chose vaine et superflue de prier pour les morts ; et il considérait qu’une grande miséricorde était réservée à ceux qui étaient morts avec piété. C’est donc une sainte et salutaire pensée de prier pour les morts, afin qu’ils soient délivrés de leurs péchés. »

  • Toussaint

    La solennité de tous les saints est une occasion propice pour élever le regard des réalités terrestres, rythmées par le temps, vers la dimension de l’éternité et de la sainteté. La liturgie nous rappelle aujourd’hui que la sainteté est la vocation originelle de chaque baptisé. En effet, le Christ, qui avec le Père et l’Esprit est le seul Saint, a aimé l’Eglise comme son épouse et s’est donné lui-même pour elle, dans le but de la sanctifier. C’est pour cette raison que tous les membres du peuple de Dieu sont appelés à devenir saints, selon l’affirmation de l’apôtre Paul : « Et voici quelle est la volonté de Dieu : c'est votre sanctification » (1 Th 4, 3). Nous sommes donc invités à regarder l’Eglise non dans son aspect uniquement temporel et humain, marqué par la fragilité, mais comme le Christ l’a voulue, c’est-à-dire une « communion des saints ». Dans le Credo, nous professons l’Eglise « sainte », sainte en tant que Corps du Christ, en tant qu’instrument de participation aux saints Mystères — en premier lieu l’Eucharistie — et famille des saints, à la protection de laquelle nous sommes confiés le jour du baptême. Aujourd’hui, nous vénérons précisément cette innombrable communauté de tous les saints, qui, à travers leurs différents parcours de vie, nous indiquent différentes voies de sainteté, réunies par un unique dénominateur : suivre le Christ et se conformer à Lui, but ultime de notre existence humaine. En effet, tous les états de vie peuvent devenir, avec l’action de la grâce et avec l’engagement et la persévérance de chacun, des voies de sanctification.

    Benoît XVI, angélus du 1er novembre 2011

  • Vigile de la Toussaint

    Le Seigneur a magnifiquement glorifié ses saints et il les exauce quand ils crient vers lui” La Vigile d’une fête est moins, actuellement, une nuit de veille qu’un jour de pénitence et de purification ; une purification de la demeure de l’âme pour la grande fête. Les vigiles sont des jours tout indiqués pour la confession. Précisément la vigile d’aujourd’hui a un caractère plus strict aux yeux du peuple à cause du jeûne. Si nous voulions attribuer à la vigile d’aujourd’hui une formule liturgique, nous choisirions probablement la première partie du Confiteor : En présence du chœur de tous les saints, je confesse mes péchés : mea culpa, mea maxima culpa !

    La messe se distingue de celle de la fête par les textes, mais non par les pensées. Les chants glorifient la joie et le triomphe des saints dans le ciel comme la récompense de leurs souffrances sur la terre (les textes font penser surtout aux martyrs). C’est une image sublime que saint Jean esquisse dans son Apocalypse : nous entendons chanter dans le ciel l’éternelle liturgie devant le trône de l’Agneau : “Vous avez, par votre sang, racheté pour Dieu des hommes de toute tribu, de toute langue, de tout peuple et de toute nation, et vous les avez faits rois et prêtres pour notre Dieu.” A l’Évangile, le Seigneur proclame les quatre béatitudes (dans saint Luc) par lesquelles Il nous trace la voie de la sainteté. L’Évangile est aussi une belle image de la messe : “Jésus descend”, au Saint-Sacrifice, “de la montagne” ; la troupe de ses disciples vient à sa rencontre et il les guérit tous. C’est à nous que cela s’applique.

    Dom Pius Parsch

    [Mon bréviaire ayant été imprimé en 1955, quelques jours ou quelques semaines avant les premiers coups de pioche de la révolution liturgique – qui allaient supprimer la plupart des vigiles, j’ai toujours célébré ce jour la vigile de la Toussaint. Et, comme je l’ai déjà dit en d’autres années, je la garde d’autant plus que les moines du Barroux la gardent aussi. Et peut-être ailleurs, mais je n’ai que l’ordo du Barroux sous la souris…]

  • In hymnis et confessionibus

    ℟. In hymnis et confessionibus benedicebant Dominum: * Qui magna fecit in Israël, et victoriam dedit illis Dominus omnipotens.
    ℣. Ornaverunt faciem templi coronis aureis, et dedicaverunt altare Domino.
    ℟. Qui magna fecit in Israël, et victoriam dedit illis Dominus omnipotens.

    Avec hymnes et acclamations ils bénissaient le Seigneur, qui a fait de grandes choses pour Israël ; et il nous a donné la victoire sur nos ennemis, le Seigneur tout-puissant. Ils ornèrent la façade du temple de couronnes d'or et dédicacèrent l'autel au Seigneur, qui a fait de grandes choses pour Israël ; et il nous a donné la victoire sur nos ennemis, le Seigneur tout-puissant.

    Répons des matines, inspiré de II Maccabées 10, 39 et I Maccabées 4, 56-57.

    La partition dans l’Antiphonaire de Hartker (début XIe siècle, Saint-Gall) :

    Répons.jpg

  • « Le Roi du monde nous ressuscitera »

    Ce mardi on peut célébrer la messe du 23e dimanche après la Pentecôte, qui a été empêchée par la fête du Christ Roi. Cette messe est centrée sur la résurrection des corps, dont parlent tant l’évangile que l’épître. Ce n’est certes pas un hasard si la lecture des matines, en ces jours, jusqu’à la Toussaint, est le deuxième livre des Maccabées. Or c’est précisément aujourd’hui que l’on en arrive aux célèbres professions de foi en la résurrection, qui sont la raison essentielle de la présence de ce livre dans le canon catholique des Ecritures.

    Celle du deuxième des sept frères condamnés à mort : « Toi, ô le plus scélérat des hommes, tu nous perds pour la vie présente; mais le Roi du monde nous ressuscitera pour la vie éternelle, nous qui serons morts pour Ses lois. »

    Celle du troisième : « J'ai reçu ces membres du Ciel; mais je les méprise maintenant à cause des lois de Dieu, parce que j'espère qu'Il me les rendra un jour. »

    Celle du quatrième : « Il est avantageux que ceux qui sont livrés à la mort par les hommes puissent attendre de Dieu qu'Il les ressuscitera; car pour toi il n'y aura pas de résurrection pour la vie. »

    Celle de la mère : « Je ne sais comment vous êtes apparus dans mon sein; car ce n'est pas moi qui vous ai donné l'esprit, l'âme et la vie, et ce n'est pas moi qui ai joint les membres de chacun de vous; mais le Créateur du monde, qui a réglé la naissance de l'homme, et qui a déterminé l'origine de toutes choses, vous rendra de nouveau l'esprit et la vie dans Sa miséricorde, parce que vous vous méprisez maintenant vous-mêmes à cause de Ses lois. »

  • Saint Simon et saint Jude

    En dehors du fait qu’on ne parle jamais d’elle (à la notable exception de Benoît XVI le 11 octobre 2006), l’épître de saint Jude a comme étonnante particularité de citer deux textes apocryphes (des "pseudépigraphes", pour être précis)… et donc de les authentifier, du moins d’authentifier les citations qu’elle en fait. De nombreux auteurs ont tenté d’interpréter autrement ce qui à leurs yeux était impossible, impie, ou même de nier le fait, mais l’évidence est là. Et il n’est nul besoin de se livrer à des contorsions exégétiques pour que l’épître catholique de Jude soit catholique. Il suffit de prendre en compte que l’apôtre, pour se faire comprendre rapidement (son texte est très court), utilise des références qui « parlent » à ses contemporains. Il n’authentifie pas, il se sert comme d’images de citations connues de ses lecteurs.

    La première fois, c’est justement pour couper court à un développement sur la façon de traiter les impies : « Cependant l'Archange Michel, lorsqu'il discutait avec le diable, lui disputant le corps de Moïse, n'osa pas porter contre lui un jugement injurieux ; mais dit : Que le Seigneur te commande ! »

    Cette phrase est extraite d’un livre intitulé L’Assomption de Moïse, au témoignage de nombreux pères, mais ce livre n’est ni l’un ni l’autre des deux apocryphes existants qui portent ce titre. Cette idée d’une assomption de Moïse, disputée chez les plus anciens pères, vient de la fin très étrange du Deutéronome, où il est dit que Moïse, à 120 ans, voyait clair, que ses dents ne bougeaient pas, mais qu’il mourut sur l’ordre du Seigneur (qui l’avait condamné à ne pas voir la terre promise). Le texte dit : « Et il l’ensevelit dans la vallée », sans que l’on sache qui est ce « il ». Beaucoup disent que c’est Dieu lui-même. Selon les textes que nous avons de « l’assomption de Moïse », ce sont les anges, conformément au texte grec qui met le verbe au pluriel, ce qui ne change rien puisque dans l’Ancien Testament on parle souvent des anges pour parler de Dieu. Mais voilà qui donne le cadre pour une dispute entre saint Michel et le diable. Saint Jude ne continue pas l’histoire, car ce n’est pas son propos. Mais on est conduit à penser que saint Michel arrache au diable le corps de Moïse… pour l’enterrer, ou plutôt pour le porter au ciel (ce qui expliquerait que « personne n’a jamais connu sa tombe »)… ou les deux, selon des traditions qui affirment que son corps grossier fut enterré et son corps spirituel porté au paradis… où se trouve déjà Hénoch.

    Et voici la deuxième citation :

    « C'est d'eux qu'a prophétisé Hénoch, le septième patriarche depuis Adam, lorsqu'il a dit : Voici, le Seigneur est venu avec Ses saintes myriades, pour exercer un jugement contre tous, et pour convaincre tous les impies de toutes les œuvres d'impiété qu'ils ont commises, et de toutes les dures paroles que ces pécheurs impies ont proférées contre Lui. »

    Ceci se trouve effectivement dans le Livre d’Hénoch. « Septième patriarche depuis Adam », c’est dans le chapitre 60. Et la citation qui lui est attribuée est le chapitre 2.

    Si le Livre d’Hénoch est un apocryphe, l’assomption d’Hénoch figure bien quant à elle dans la Genèse. Mais pas l’assomption de Moïse, qui paraît avoir été inventée pour donner un sens clair aux mystérieux derniers versets du Deutéronome, et valorisant pour le grand guide du peuple hébreu.

  • Le Christ Roi

    Voilà que vient le Seigneur dominateur ; le règne est dans sa main, la puissance et l’empire. O Dieu, donnez au roi votre jugement et au fils du roi votre justice.

    Introït de l’Epiphanie

     

    Les rois de Tharsis et les îles lui offriront des présents, les rois d’Arabie et de Saba apporteront des dons et tous les rois de la terre l’adoreront, toutes les nations le serviront.

    Offertoire de l’Epiphanie

     

    Cette étoile brille comme une flamme, et manifeste le Dieu, Roi des rois ; les Mages l’ont vue et sont venus offrir leurs présents au grand Roi.

    Antienne des vêpres de l’Epiphanie

     

    Les rois de Tharsis et les îles offriront des présents au Seigneur Roi.

    Toutes les Nations que vous avez faites viendront, et adoreront devant vous, Seigneur.

    Antiennes des matines de l’Epiphanie

     

    Cruel Hérode, pourquoi crains-tu
    l’arrivée d’un Dieu Roi ?
    Il ne ravit pas les sceptres mortels,
    celui qui donne les royaumes célestes.

    Hymne des vêpres de l’Epiphanie

     

    Les Mages, voyant l’étoile, se dirent l’un à l’autre : Voici le signe du grand Roi ; allons et cherchons-le ; offrons-lui en présent, l’or, l’encens et la myrrhe, alléluia.

    Antienne de Magnificat des premières vêpres de l’Epiphanie

     

    L’avènement du véritable Roi fut ainsi manifesté avec éclat du levant au couchant, car les royaumes de l’Orient apprirent des Mages les éléments de la foi, et ils ne restèrent pas cachés à l’empire romain. La cruauté d’Hérode, voulant étouffer dans le berceau le Roi qui lui était suspect, servait, à son insu, à cette diffusion de la foi.

    Saint Léon, lecture des matines de l’Epiphanie

     

    Ce sixième jour de janvier, sur le cycle de Rome païenne, fut assigné à la célébration du triple triomphe d’Auguste, auteur et pacificateur de l’Empire ; mais lorsque notre Roi pacifique, dont l’empire est sans limites et pour jamais, eut décidé, par le sang de ses martyrs, la victoire de son Église, cette Église jugea, dans la sagesse du ciel qui l’assiste, qu’un triple triomphe de l’Empereur immortel devait remplacer, sur le Cycle régénéré, les trois triomphes du fils adoptif de César.

    Dom Guéranger

     

    A l’entrée du Pape et du clergé, nous saluons le divin Roi qui paraît dans sa ville, car aujourd’hui est le point culminant et l’accomplissement de l’Avent. « Voici que s’avance (advenit) le Souverain. » Et nous chantons immédiatement le psaume 71, le psaume des Rois qui retentit à travers toute la messe. La belle Oraison nous explique le mystère des Rois : nous sommes comme les Mages, conduits par l’étoile de la foi, à travers le désert de la vie ; à travers les persécutions d’Hérode (du démon), nous marchons vers le Christ, non pas vers l’Enfant, mais vers le Roi qui revient dans tout l’éclat de sa Majesté. Ce retour se réalise déjà à la messe, extérieurement semblable à ce que virent les Mages, l’Hostie rappelant le petit Enfant.

    Dom Pius Parsch

     

    Avait-on besoin d’inventer une fête du Christ Roi ?

  • Saint Evariste

    84137_12987991_460x306.jpgUne homélie sur saint Evariste ? Eh bien oui, en voici une: de monsieur l'abbé Jean-Bernard Hayet, curé de la paroisse saint Joseph des Falaises, Bidart, le 27 octobre 2011. (Depuis le 1er septembre dernier, l’abbé Hayet est délégué épiscopal du diocèse de Bayonne, Lescar et Oloron pour la catéchèse.)

    L'Eglise nous invite à faire mémoire de l'un de ses serviteurs, le Pape Evariste, sur lequel nous possédons très peu de renseignements. Juif originaire de Bethléem, Evariste (du grec "Evagor" qui  signiie "se répandre") se convertit au Christ-Jésus. Il devint le quatrième successeur de Saint Pierre et donc le cinquième Pape de l'Histoire de l'Eglise. Il succéda au Pape Saint Clément Ier (+ 97). On sait du Pape Evariste qu' il organisa les paroisses et le service des diacres de Rome  et qu’il fut martyrisé en l’An 108 sous le règne de l'empereur Trajan (+ 117).

    En nous confiant à l'intercession du Saint Pape Evariste, nous demanderons les uns pour les autres un plus grand sens et Amour de l'Eglise du Christ : c'est elle qui, depuis toujours, nous greffe sur la Personne Vivante du Seigneur Jésus; elle nous permet d'entendre Sa Parole de vie, de laisser cette Parole nous illuminer; elle nous permet de rencontrer efficacement le Seigneur par la célébration des Sacrements qui actualisent Son Amour pour nous et nous assurent de Sa Présence réelle à nos côtés comme Il nous l'a promis : "Moi, Je Suis avec vous tous les jours, jusqu'à la fin du monde!" (Saint Matthieu 28, 20).

    Prions très fortement, en ce jour, pour tous les membres de l'Eglise, à commencer par notre Pape, nos évêques, tous les ministres du Seigneur, celles et ceux qui, dans la vie religieuse ont choisi la suite du Christ Pauvre, Chaste et Obéissant à la Volonté du Père, les catéchistes et tous les laïcs engagés, de près ou de loin à l'évangélisation de notre monde. Comme la rappelait le lointain successeur de Pierre, le Pape Benoit XVI, "la mission de l'Eglise, comme celle du Christ, consiste essentiellement à parler de Dieu, à  faire mémoire de Sa souveraineté, à rappeler à tous, en particulier aux chrétiens qui ont égaré leur identité, le droit de Dieu sur ce qui Lui appartient, c'est-à-dire notre vie" (homélie, 16 octobre 2011).

    Notre Bonheur, frères et sœurs, c'est d'appartenir à cette Eglise qui nous donne, en permanence, le Christ et Son Evangile de Vie : "Il n'y a qu'une Eglise qui couvre les siècles. Il n' y a qu'une Foi, celle de toujours. Le chrétien qui ignore ou méprise le passé de l'Eglise se coupe de ses racines. Celui qui s' imagine mieux penser, ou mieux vivre, que ses pères dans la Foi, s'égare" (Mgr Jean-Paul Vincent, évêque de Bayonne, 1972).

    Saint Evariste, toi qui as aimé le Christ en servant Son Eglise, prie pour nous tous, pasteurs et fidèles du Seigneur,  afin que ne s'éteigne jamais en nous la flamme de la Foi et la générosité pour mieux Le servir et témoigner de notre appartenance à cette même Eglise! Amen.

  • Congregatæ sunt Gentes in multitudine

    ℟. Congregatæ sunt Gentes in multitudine, ut dimicent contra nos, et ignoramus quid agere debeamus: * Domine Deus, ad te sunt oculi nostri, ne pereamus.
    ℣. Tu scis quæ cogitant in nos: quomodo poterimus subsistere ante faciem illorum, nisi tu adjuves nos ?
    ℟. Domine Deus, ad te sunt oculi nostri, ne pereamus.

    Les nations se sont rassemblées en grand nombre pour nous attaquer, et nous ne savons pas ce que nous devons faire. Seigneur Dieu, nous tournons les yeux vers toi, afin que nous ne périssions pas. Tu sais ce qu’ils cogitent contre nous : comment pourrions-nous tenir devant eux, si tu ne nous aides pas ? Seigneur Dieu, nous tournons les yeux vers toi, afin que nous ne périssions pas.

    Ce répons semble venir d’une ancienne version latine du premier livre des Maccabées (3, 52-53). Mais il n’y a pas trace de « Domine Deus, ad te sunt oculi nostri, ne pereamus » dans la version grecque ni dans la Vulgate. Ni de « ignoramus quid agere debeamus », qu’on trouve dans le deuxième livre des Chroniques, 20, 12…

  • Saint Raphaël

    Deus, qui beátum Raphaélem Archángelum Tobíæ fámulo tuo cómitem dedísti in via : concéde nobis fámulis tuis ; ut eiúsdem semper protegámur custódia et muniámur auxílio. Per Dóminum…

    O Dieu, qui avez donné le bienheureux Archange Raphaël comme compagnon de route à votre serviteur Tobie, accordez-nous, à nous vos serviteurs, la grâce d’être toujours protégés et secourus par ce même Archange.