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Liturgie - Page 416

  • Saint Tite

    « Compagnon de saint Paul, apôtre Tite, prédicateur des mystères digne de louange, avec lui tu nous as annoncé la grâce divine, aussi nous te crions : Ne cesse pas d’intercéder pour nous tous ! »

    Ainsi chante le kondakion de la fête « du saint apôtre Tite, évêque de Gortyne en Crète », dans la liturgie byzantine.

    Dans le calendrier romain, la fête de saint Tite n’a été instituée qu’en 1854, par Pie IX, le premier jour libre après l’anniversaire de sa mort (4 janvier), donc après le 13 (octave de l’Epiphanie), et généralement en février, comme le remarquait dom Guéranger (à condition qu’on ne l’ait pas oubliée entre temps…). Saint Pie X la fixa au 6 février.

    Dom Pius Parsch rappelle que deux morceaux de l’épître de saint Paul à Tite sont utilisés dans les messes de Noël.

    Quant au bienheureux cardinal Schuster, il conclut ainsi sa notice :

    « Relevons une belle phrase de saint Paul, là où, dans la seconde épître aux Corinthiens, il parle de Tite, de Luc et de leurs autres compagnons ; il les appelle : Apostoli Ecclesiarum, gloria Christi [apôtres des Eglises, gloire du Christ]. Oui, à la vérité, le Rédempteur ne se complaît en aucune chose comme dans le zèle pour le salut des âmes, si bien qu’il n’y a pas d’état plus sublime que l’apostolat, par lequel on participe à la mission elle-même du Sauveur dans la rédemption du monde. C’était précisément cette vocation et cette parfaite correspondance à la grâce de la part de Tite qui le rendaient si cher au cœur embrasé et généreux de l’Apôtre. Paul le poussait bien à agir, mais Tite était encore sollicitior [plus empressé], comme il l’écrit justement aux Corinthiens ; en sorte que, quand le Docteur des Nations alla à Troas, il écrivit : ... propter Evangelium Christi, et ostium mihi apertum esset in Domino, non habui requiem spiritui meo, eo quod non invenerim Titum fratrem meum [… pour prêcher l'Evangile du Christ, quoique le Seigneur m'y eût ouvert une porte, je n'eus point l'esprit en repos, parce que je n'y avais pas trouvé Tite, mon frère]. »

  • Sainte Agathe

    Sainte Agathe, la « Bonne », est la quatrième des quatre grandes vierges martyres de l’Église romaine (dont les fêtes tombent dans chacun des mois d’hiver : Cécile, en novembre, Lucie (la Brillante), en décembre, annonçant la lumière de Noël, Agnès (la Pure), en janvier, et Agathe (la Bonne), en février). Sainte Agathe souffrit le martyre sous l’empereur Dèce (254). (…)

    La messe commence solennellement : « Réjouissons-nous tous dans le Seigneur... ». Cet Introït, tiré du grec, fut composé pour la fête d’aujourd’hui et plus tard employé pour d’autres fêtes : l’Assomption de la Sainte Vierge, la Toussaint... Nous entendons le chœur joyeux des anges qui se réjouit de la Passion de la sainte. Dans la plupart des chants, nous entendons le cantique nuptial de l’Église (Ps. 44). Les deux lectures sont propres. Dans l’Épître, on entend l’écho de la justification de la sainte devant son juge païen, mais on y voit aussi le développement du thème de l’Oraison : Dieu choisit ce qui est petit et faible pour confondre ce qui est fort. « Le Christ est devenu pour nous, d’après l’ordonnance de Dieu, notre sagesse, notre justification, notre sanctification et notre Rédemption. » Ceci se réalise pour nous dans l’Eucharistie. Dans l’Évangile, le Christ nous parle de la virginité « à cause du royaume des cieux ». Agathe est de celles qui ont pu « saisir » ce langage et, pour sa couronne virginale, elle a versé son sang. Au Graduel, nous voyons la vierge « lutter contre les flots de la passion » ; à l’Alléluia, elle parle devant les « rois » des « témoignages de Dieu ». A la Communion, la communauté des fidèles chante une parole de la sainte : « Celui qui a daigné me guérir de toute blessure et rendre à ma poitrine mon sein arraché, je l’invoque comme le Dieu vivant. » De ce chant résultent des conséquences importantes pour notre vie liturgique. La communauté chrétienne s’approche de la Sainte Table, en quelque sorte, dans la personne de sainte Agathe. La sainte Eucharistie a une vertu de guérison. Cette guérison corporelle de sainte Agathe est l’image de la guérison spirituelle que nous apporte l’Eucharistie.

    Dom Pius Parsch

  • Saint André Corsini

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    (Extrait de la Biographie universelle, ancienne et moderne, tome X, publié par Louis-Gabriel Michaud, Paris, 1813. La signature de l'article désigne Mathieu-Guillaume-Thérèse Villenave.)

  • Saint Blaise

    Evêque de Sébaste en Arménie, il fut martyrisé au début du IVe siècle. Son culte se répandit un peu partout en Occident au moyen âge, mais essentiellement comme saint guérisseur (particulièrement des maux de gorge) et protecteur des troupeaux.

    Les byzantins, qui connaissent ses miracles, ont néanmoins surtout gardé la mémoire de l’évêque « hiéromartyr » :

    Tropaire

    Émule des apôtres dans leur vie, leur successeur sur leurs trônes, tu as trouvé dans la pratique des vertus, ô Inspiré de Dieu, la voie qui mène à la contemplation. Aussi, dispensant fidèlement la parole de la Vérité, tu as lutté pour la foi jusqu’au sang, ô pontife-martyr Blaise ! Prie le Christ Dieu de sauver nos âmes.

    Kondakion

    Plant divin, fleur qui ne se flétrit pas, cep fécond dans la Vigne du Christ, Blaise, Père théophore, comble de ta joie ceux qui célèbrent ta mémoire avec foi, et intercède sans cesse pour nous tous.

  • Purification de la Bienheureuse Vierge Marie

    Cette fête qui existait à Jérusalem au IVe siècle arrive à Constantinople au VIe, puis à Rome au VIIe. En gardant son nom grec d’Hypapante : la rencontre du Seigneur avec son peuple. Ou traduit en latin : Obviatio. Au VIIIe siècle apparaît en Gaule une nouvelle appellation : « Purificatio sanctæ Mariæ ». C’est celle qui finira par prévaloir, alors que la liturgie de ce jour est centrée sur la Rencontre du Verbe fait chair avec son peuple (représenté par Siméon, au point que la fête fut aussi appelée "Jour de saint Siméon"), et non sur la « purification » purement rituelle de sa Mère qui n’en avait nul besoin. Tandis que la collecte de la messe et le début de l'évangile insistent sur la présentation de Jésus au Temple. Le martyrologe de la basilique Saint-Pierre a conservé toutes les appellations : hypapante, rencontre, présentation : « Ypapanti Domini, id est obviatio seu appresentatio Domini nostri Jesu Christi secundum carnem. »

    On verra ci-dessous une page d’un sacramentaire de saint Grégoire copié à l’abbaye de Saint-Thierry au IXe siècle (Bibliothèque Carnegie de Reims).

    Cette page commence par les trois oraisons de la messe de sainte Agnès, puis on lit :

    IIII NON FEB YPPAPANTI DNI ADSCTUM ADRIANUM Collecta

    Le 4 (quatrième jour avant les) nones de février, Yppapante (sic) du Seigneur à Saint-Adrien, collecte.

    Car le 2 février, les paroisses romaines allaient en procession à l’église Saint-Adrien, portant des cierges et des flambeaux. Là, le pape et ses assistants se revêtaient d’une chasuble noire de pénitence. Le clergé et les chantres recevaient de sa main un cierge, les chantres entonnaient l’antienne Exsurge Domine (qui a été très malencontreusement supprimée en 1960), puis le Kyrie, puis la collecte, et l’on partait en procession vers Sainte-Marie-Majeure. Et le sacramentaire nous donne alors les trois oraisons de la messe.

    Comme ces oraisons, la collecte d’avant la procession est toujours celle qui est chantée aujourd’hui :

    Exáudi, quǽsumus, Dómine, plebem tuam : et, quæ extrinsécus ánnua tríbuis devotióne venerári, intérius asséqui grátiæ tuæ luce concéde. Per Christum, Dóminum nostrum…

    Exauce, nous te le demandons, Seigneur, ton peuple, et, ce que tu nous donnes de vénérer extérieurement chaque année avec dévotion, permets que nous y atteignions intérieurement par la lumière de ta grâce.

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  • Saint Ignace d’Antioche

    Je rends grâces à Jésus-Christ Dieu, qui vous a rendus si sages. Je me suis aperçu, en effet, que vous êtes achevés dans une foi inébranlable, comme si vous étiez cloués de chair et d'esprit à la croix de Jésus-Christ, et solidement établis dans la charité par le sang du Christ, fermement convaincus au sujet de notre Seigneur qui est véritablement de la race de David selon la chair (cf. Rm 1, 3), Fils de Dieu selon la volonté et la puissance de Dieu, véritablement né d'une vierge, baptisé par Jean pour que, par lui, fût accomplie toute justice (Mt 3, 15). Il a été véritablement cloué pour nous dans sa chair sous Ponce Pilate et Hérode le tétrarque, - c'est grâce au fruit de sa croix, et à sa passion divinement bienheureuse que nous, nous existons - pour lever son étendard (Is 5, 26 s) dans les siècles par sa résurrection, et pour rassembler ses saints et ses fidèles, venus soit des Juifs soit des gentils, dans l'unique corps de son Église.

    Tout cela, il l'a souffert pour nous, pour que nous soyons sauvés. Et il a véritablement souffert, comme aussi il s'est véritablement ressuscité, non pas, comme disent certains incrédules, qu'il n'ait souffert qu'en apparence: eux-mêmes n'existent qu'en apparence, et il leur arrivera un sort conforme à leurs opinions, d'être sans corps et semblables aux démons.

    Pour moi, je sais et je crois que même après sa résurrection il était dans la chair. Et quand il vint a Pierre et à ceux qui étaient avec lui, il leur dit : « Prenez, touchez-moi, et voyez que je ne suis pas un démon sans corps. » Et aussitôt ils le touchèrent, étroitement unis à sa chair et à son esprit. C'est pour cela qu'ils méprisèrent la mort, et qu'ils furent trouvés supérieurs à la mort. Et après sa résurrection, Jésus mangea et but avec eux comme un être de chair, étant cependant spirituellement uni à son Père.

    Voilà ce que je vous recommande, bien-aimés, sachant bien que vous aussi vous pensez ainsi. Mais je veux vous mettre en garde contre ces bêtes à face humaine : non seulement il vous faut ne pas les recevoir, mais s'il est possible ne pas même les rencontrer et seulement prier pour eux, si jamais ils pouvaient se convertir, ce qui est difficile. Mais Jésus-Christ en a le pouvoir, lui notre véritable vie. Car si c'est en apparence que cela a été accompli par notre Seigneur, moi aussi, c'est en apparence que je suis enchaîné. Pourquoi donc, moi aussi, me suis-je livré à la mort, pour le feu, pour le glaive, pour les bêtes ? Mais près du glaive, près de Dieu : avec les bêtes, avec Dieu ; seulement que ce soit au nom de Jésus-Christ. C'est pour souffrir avec lui que je supporte tout, et c'est lui qui m'en donne la force, lui qui s'est fait homme parfait.

    Certains, par ignorance, le renient, mais ils ont plutôt été reniés par lui, avocats de la mort plus que de la vérité, eux qui n'ont réussi à persuader ni les prophéties ni la Loi de Moïse, ni même jusqu'à présent l'Évangile, ni les souffrances de chacun de nous. Car ils pensent la même chose de nous. Car que me sert que quelqu'un me loue, s'il blasphème mon Seigneur, en ne confessant pas qu'il a pris chair ? Celui qui ne dit pas cela le renie absolument, étant lui-même un croque-mort. Leurs noms, puisqu'ils sont infidèles, il ne m'a pas plu de les écrire. Mais puissé-je même ne pas me souvenir d'eux, jusqu'à ce qu'ils se repentent pour croire à la passion, qui est notre résurrection.

    Que personne ne se trompe : même les êtres célestes, et la gloire des anges, et les archontes visibles et invisibles, s'ils ne croient pas au sang du Christ, pour eux aussi il y a un jugement : « Que celui qui peut comprendre, comprenne » (Mt 19, 12). Que personne ne s'enorgueillisse de son rang, car l'essentiel, c'est la foi et la charité, auxquelles rien n'est préférable. Considérez ceux qui ont une autre opinion sur la grâce de Jésus-Christ qui est venue sur nous : comme ils sont opposés à la pensée de Dieu ! De la charité, ils n'ont aucun souci, ni de la veuve, ni de l'orphelin, ni de l'opprimé, ni des prisonniers ou des libérés, ni de l'affamé ou de l'assoiffé.

    Ils s'abstiennent de l'eucharistie et de la prière, parce qu'ils ne confessent pas que l'eucharistie est la chair de notre Sauveur Jésus-Christ, chair qui a souffert pour nos péchés, et que dans sa bonté le Père a ressuscitée. Ainsi ceux qui refusent le don de Dieu meurent dans leurs disputes. Il leur serait utile de pratiquer la charité pour ressusciter eux aussi. Il convient de vous tenir à l'écart de ces gens-là, et de ne parler d'eux ni en privé ni en public, mais de vous attacher aux prophètes, et spécialement à l'Évangile, dans lequel la passion nous est montrée et la résurrection accomplie. Et les divisions, fuyez-les comme le principe de tous les maux.

    Lettre d’Ignace aux Smyrniotes, I-VII

  • Saint Jean Bosco

    Saint Jean Bosco avait donné comme devise à la Société de saint François de Sales, qu’il avait créée, c’est-à-dire aux « salésiens de Don Bosco », s.d.b., une expression qui venait de la Bible via saint François de Sales : Da mihi animas, cætera tolle : « Donne-moi les âmes, prends le reste. » C’est ce que dit à Abraham le roi de Sodome vaincu : garde tout le butin matériel, mais rends-moi les hommes (Genèse 14, 21). Saint François de Sales, puis saint Jean Bosco, l’entendent au sens spirituel et demandent à Dieu : « Donnez-moi des âmes, peu m’importe le reste. »

    Cette devise continue semble-t-il de nourrir la vie spirituelle de certains salésiens, puisqu’elle était le thème du chapitre général de la congrégation en 2008, et Benoît XVI leur disait :

    « Le thème choisi pour ce Chapitre général est précisément le programme de vie spirituelle et apostolique que Don Bosco avait fait sien: "Da mihi animas,  cetera tolle". Celui-ci contient toute la personnalité de ce grand saint; une profonde spiritualité, une force de travail créative, le courage pastoral et surtout la consécration de soi sans réserves à Dieu et aux jeunes. Il fut un saint qui ne connut qu'une passion: "la gloire de Dieu et le salut des âmes". Il est d'une importance vitale que tout salésien tire continuellement inspiration de Don Bosco:  qu'il le connaisse, qu'il l'étudie, qu'il l'aime, qu'il l'imite, qu'il l'invoque, qu'il s'approprie sa passion apostolique, qui jaillit du cœur du Christ. Cette passion est une capacité à se donner, à se passionner pour les âmes, à souffrir par amour, à accepter avec sérénité et joie les exigences quotidiennes et les sacrifices liés à la vie apostolique. La devise "Da mihi animas, cetera tolle" exprime de manière synthétique la mystique et l'ascèse du salésien. Il ne peut pas y avoir de mystique ardente sans une robuste ascèse qui la soutienne; et, inversement, personne n'est disposé à payer un prix élevé et exigeant, s'il n'a pas découvert un trésor fascinant et inestimable. A une époque de fragmentation et de fragilité comme la nôtre, il est nécessaire de surmonter la dispersion de l'activisme et de cultiver l'unité de la vie spirituelle à travers l'acquisition d'une mystique profonde et d'une solide ascèse. Cela nourrit l'engagement apostolique et garantit  l'efficacité  pastorale.  C'est en cela que doit consister le chemin de sainteté de tout salésien, sur cela que doit se concentrer la formation des nouvelles vocations à la vie consacrée salésienne. »

    Mais on cherchera en vain la devise des salésiens sur les sites francophones salésiens. Quand les salésiens contemporains l’utilisent, ils disent : « Donne-moi des jeunes… » Les âmes, c’est suranné.

    Cette devise se trouve notamment sur le blason que saint Jean Bosco avait donné à son œuvre. Ce blason, le voici. On y voit l’ancre de la foi. A droite, l’étoile de l’espérance et le cœur ardent d’amour ; à gauche, saint François de Sales éclairé par la lumière divine. En dessous, un bosquet (ce que signifie Bosco), avec, derrière, les montagnes qui sont les cimes de la perfection que le religieux doit gravir. D’un côté, la palme du martyre, ou du moins du sacrifice, de l’autre le laurier de la victoire.

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    Ce blason qui leur avait été donné par saint Jean Bosco a été abandonné par le Salésiens de Don Bosco… Désormais, ils ont un logo comme tout le monde. Et ce logo, le voici. Si j’étais salésien, je serais mort de honte.

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  • Sainte Martine

    Bien qu’Urbain VIII, par la restauration de la basilique de Sainte-Martine près du Carcer Mamertini au Forum romain, et par la composition classique d’hymnes propres pour l’office de sa fête, ait cherché à rendre populaire la mémoire de cette martyre, elle est cependant presque complètement ignorée de l’antique hagiographie romaine. Son culte date à Rome du temps du pape Donus qui, entre 676 et 678, la fit représenter dans la mosaïque absidale de sa basilique entre les images du pape Honorius Ier et la sienne propre.

    Le Laterculus de Berne du Hiéronymien mentionne cette sainte le 1er janvier : Romae... et Martini martyris. Il s’agit toutefois d’une sainte quelque peu étrangère à la Ville éternelle, et dont on ignore à la fois l’origine et l’histoire.

    Un Oratorium sanctae Martinae est mentionné par Jean Diacre dans la vie de saint Grégoire, mais il se trouvait sur la voie d’Ostie, dans le fundus Barbilianus.

    Cette localisation peut toutefois nous mettre en mesure de retrouver la patrie de Martine. De fait, dans ses actes, on parle de compagnons de son martyre, qui seraient morts le 15 novembre, et dans le récit de la découverte des corps de sainte Martine et de ses compagnons martyrs, Concorde et Épiphane, au temps d’Urbain VIII, l’on remarque que ceux-ci provenaient originairement d’une localité sur la voie d’Ostie. Or, il est frappant que précisément sur la même voie, dans le fundus Barbilianus, il existait au IXe siècle un oratoire en l’honneur de sainte Martine, desservi par des moines. Il s’agit peut-être d’un groupe de martyrs du faubourg Ostien, transportés à Rome du temps d’Honorius Ier ? Nous considérons cette hypothèse comme probable.

    Bienheureux cardinal Schuster

  • Saint François de Sales

    Une préface pontificale à l'"Introduction à la vie dévote".

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  • Saint Pierre Nolasque

    Dès la canonisation de saint Pierre Nolasque en 1628, les mercédaires commandèrent à Zurbaran une série de tableaux représentant leur fondateur. Voici les trois visions de saint Pierre Nolasque.

    La première est celle de la Vierge lui remettant l’habit des mercédaires.

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    La seconde est la vision en songe de la Jérusalem céleste.

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    La troisième est celle de saint Pierre, qui lui dit : Puisque tu ne peux pas aller à Rome, je suis venu à toi. Ce tableau (179 x 223 cm) est particulièrement remarquable – il faut agrandir l’image en cliquant dessus.

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