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Saint Tite

« Compagnon de saint Paul, apôtre Tite, prédicateur des mystères digne de louange, avec lui tu nous as annoncé la grâce divine, aussi nous te crions : Ne cesse pas d’intercéder pour nous tous ! »

Ainsi chante le kondakion de la fête « du saint apôtre Tite, évêque de Gortyne en Crète », dans la liturgie byzantine.

Dans le calendrier romain, la fête de saint Tite n’a été instituée qu’en 1854, par Pie IX, le premier jour libre après l’anniversaire de sa mort (4 janvier), donc après le 13 (octave de l’Epiphanie), et généralement en février, comme le remarquait dom Guéranger (à condition qu’on ne l’ait pas oubliée entre temps…). Saint Pie X la fixa au 6 février.

Dom Pius Parsch rappelle que deux morceaux de l’épître de saint Paul à Tite sont utilisés dans les messes de Noël.

Quant au bienheureux cardinal Schuster, il conclut ainsi sa notice :

« Relevons une belle phrase de saint Paul, là où, dans la seconde épître aux Corinthiens, il parle de Tite, de Luc et de leurs autres compagnons ; il les appelle : Apostoli Ecclesiarum, gloria Christi [apôtres des Eglises, gloire du Christ]. Oui, à la vérité, le Rédempteur ne se complaît en aucune chose comme dans le zèle pour le salut des âmes, si bien qu’il n’y a pas d’état plus sublime que l’apostolat, par lequel on participe à la mission elle-même du Sauveur dans la rédemption du monde. C’était précisément cette vocation et cette parfaite correspondance à la grâce de la part de Tite qui le rendaient si cher au cœur embrasé et généreux de l’Apôtre. Paul le poussait bien à agir, mais Tite était encore sollicitior [plus empressé], comme il l’écrit justement aux Corinthiens ; en sorte que, quand le Docteur des Nations alla à Troas, il écrivit : ... propter Evangelium Christi, et ostium mihi apertum esset in Domino, non habui requiem spiritui meo, eo quod non invenerim Titum fratrem meum [… pour prêcher l'Evangile du Christ, quoique le Seigneur m'y eût ouvert une porte, je n'eus point l'esprit en repos, parce que je n'y avais pas trouvé Tite, mon frère]. »

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