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Liturgie - Page 377

  • Les sept saints fondateurs de l’ordre des Servites

    Bella dum late fúrerent, et urbes
    Cæde fratérna gémerent cruéntæ,
    Adfuit Virgo, nova semper edens
    Múnera matris.

    Tandis que la guerre étendait ses ravages, et que les villes ensanglantées déploraient des massacres fratricides, la Vierge apparut, elle qui nous offre toujours de nouveaux bienfaits maternels.

    En vocat septem fámulos, fidéles
    Ut sibi in luctu récolant dolóres,
    Quos tulit Iesus, tulit ipsa consors
    Sub cruce Nati.

    Voilà qu’elle se choisit sept serviteurs, afin que, lui étant fidèles dans l’affliction, ils honorent et méditent les douleurs qu’embrassa Jésus, et qu’elle-même, associée à son Fils, souffrit au pied de la croix.

    Illico parent Dóminæ vocánti :
    Spléndidis tectis opibúsque spretis,
    Urbe secédunt procul in Senári
    Abdita montis.

    Aussitôt ils obéissent à la Souveraine qui les appelle : méprisant leurs demeures splendides et leurs richesses, ils se retirent loin de la ville sur le Sénar, dans les retraites cachées de la montagne.

    Córpora hic pœnis crúciant acérbis,
    Sóntium labes hóminum piántes ;
    Hic prece avértunt lacrimísque fusis
    Núminis iram.

    Ils crucifient leur corps par les rigueurs de la pénitence, expiant ainsi les péchés des hommes coupables ; par les prières et les larmes qu’ils répandent, ils détournent la colère divine.

    Pérdolens Mater fovet, atque amíctum
    Ipsa lugúbrem monet induéndum :
    Agminis sancti pia cœpta surgunt,
    Mira patéscunt.

    La Mère de douleurs, les protège et les avertit elle-même de revêtir un vêtement de deuil : cette sainte troupe commence à grandir, et l’éclat des miracles l’environne.

    Palmes in bruma víridans honóres
    Núntiat patrum : próprios Maríæ
    Ore lacténti vócitant puélli
    Nómine Servos.

    Une vigne qui reverdit au milieu des frimas annonce la gloire de ces saints fondateurs ; la voix d’enfants à la mamelle les acclame sous le nom de Serviteurs de Marie.

    Sit decus Patri, genitǽque Proli,
    Et tibi, compar utriúsque virtus
    Spíritus semper, Deus unus omni
    Témporis ævo. Amen.

    Honneur soit toujours au Père et au Fils qu’il engendre, et à l’Esprit égal à l’un et à l’autre, honneur au seul Dieu dans tous les siècles Amen.

    Cette hymne (des matines) fut composée par Eugenio M. Poletti en 1888 pour cet office. Eugenio M. Poletti avait 19 ans et n’avait pas encore prononcé ses vœux solennels chez les Servites du Sénar.

  • Sainte Scholastique

    Sainte Scholastique est cette femme qui obligea saint Benoît à désobéir à sa propre règle, par amour de Dieu… Et saint Grégoire le Grand, lui-même disciple de saint Benoît, ne craint pas d’affirmer que Scolastique obtint le miracle qu’elle souhaitait parce qu’elle aimait Dieu davantage que ne le faisait saint Benoît…

    J’ai reproduit le texte si émouvant de saint Grégoire en 2010. Voici la présentation qu’en fait dom Guéranger dans son Année liturgique :

    La vie de Scholastique s’est écoulée ici-bas, sans laisser d’autre trace que le gracieux souvenir de cette colombe qui, se dirigeant vers le ciel d’un vol innocent et rapide, avertit le frère que la sœur le devançait de quelques jours dans l’asile de l’éternelle félicité. C’est à peu près tout ce qui nous reste sur cette admirable Épouse du Sauveur, avec le touchant récit dans lequel saint Grégoire le Grand nous a retracé l’ineffable débat qui s’éleva entre le frère et la sœur, trois jours avant que celle-ci fût conviée aux noces du ciel. Mais que de merveilles cette scène incomparable ne nous révèle-t-elle pas! Qui ne comprendra tout aussitôt l’âme de Scholastique à la tendre naïveté de ses désirs, à sa douce et ferme confiance envers Dieu, à l’aimable facilité avec laquelle elle triomphe de son frère, en appelant Dieu même à son secours? Les anciens vantaient la mélodie des accents du cygne à sa dernière heure; la colombe du cloître bénédictin, prête à s’envoler de cette terre, ne l’emporte-t-elle pas sur le cygne en charme et en douceur ?

    Mais où donc la timide vierge puisa-t-elle cette force qui la rendit capable de résister au vœu de son frère, en qui elle révérait son maître et son oracle? qui donc l’avertit que sa prière n’était pas téméraire, et qu’il pouvait y avoir en ce moment quelque chose de meilleur que la sévère fidélité de Benoît à la Règle sainte qu’il avait donnée, et qu’il devait soutenir par son exemple ? Saint Grégoire nous répondra. Ne nous étonnons pas, dit ce grand Docteur, qu’une sœur qui désirait voir plus longtemps son frère, ait eu en ce moment plus de pouvoir que lui-même sur le cœur de Dieu ; car, selon la parole de saint Jean, Dieu est amour, et il était juste que celle qui aimait davantage se montrât plus puissante que celui qui se trouva aimer moins.

  • Saint Cyrille d’Alexandrie

    Je vois cette joyeuse assemblée de saints évêques qui, à l’invitation de la sainte Mère de Dieu, Marie toujours vierge, se sont rassemblés ici dans l’enthousiasme. Aussi, bien que je sois dans la tristesse, la présence de ces saints Pères me porte à la joie.Cette douce parole du psalmiste David s'accomplit parmi nous: Voyez comme il est bon, comme il est doux, pour des frères d'habiter ensemble!

    Nous te saluons donc, sainte Trinité mystérieuse, qui nous as tous convoqués dans cette Église de sainte Marie Mère de Dieu.

    Nous te saluons, Marie, Mère de Dieu, trésor sacré de tout l'univers, astre sans déclin, couronne de la virginité, sceptre de la foi orthodoxe, temple indestructible, demeure de l'incommensurable, Mère et Vierge, à cause de qui est appelé béni dans les saints Évangiles, celui qui vient au nom du Seigneur.

    Nous te saluons, toi qui as contenu dans ton sein virginal celui que les cieux ne peuvent contenir ; toi par qui la Trinité est glorifiée et adorée sur toute la terre ; par qui le ciel exulte ; par qui les anges et les archanges sont dans la joie ; par qui les démons sont mis en déroute  ; par qui le tentateur est tombé du ciel ; par qui la créature déchue est élevée au ciel ; par qui le monde entier, captif de l'idolâtrie, est parvenu à la connaissance de la vérité ; par qui le saint baptême est accordé à ceux qui croient, avec l'huile d'allégresse ; par qui, sur toute la terre, les Églises ont été fondées ; par qui les nations païennes sont amenées à la conversion.

    Et que dirai-je encore ? C'est par toi que la lumière du Fils unique de Dieu a brillé pour ceux qui demeuraient dans les ténèbres et dans l'ombre de la mort ; c'est par toi que les prophètes ont annoncé l'avenir, que les Apôtres proclament le salut aux nations, que les morts ressuscitent, et que règnent les rois, au nom de la sainte Trinité.

    Y a-t-il un seul homme qui puisse célébrer dignement les louanges de Marie ? Elle est mère et vierge à la fois. Quelle merveille ! Merveille qui m'accable ! Qui a jamais entendu dire que le constructeur serait empêché d'habiter le temple qu'il a lui-même édifié ? Osera-t-on critiquer celui qui donne à sa servante le titre de Mère ?

    Voici donc que le monde entier est dans la joie. Qu'il nous soit donné de vénérer et d'adorer l'unité, de vénérer et d'honorer l'indivisible Trinité en chantant les louanges de Marie toujours Vierge, c'est-à-dire du saint temple, et celles de son Fils et de son Époux immaculé : car c'est à lui qu'appartient la gloire pour les siècles des siècles. Amen.

    Homélie au concile d’Ephèse, 431. (Du moins attribuée à saint Cyrille jusqu’au XXe siècle. Quoi qu’il en soit c’est la doctrine du héraut de la Théotokos.)

  • Sexagésime

    Ce dimanche commence aux matines l’histoire de Noé. Et l’évangile est celui du semeur qui sortit pour semer sa semence. Voici les trois répons qui ont survécu au sévère élagage de 1960…

    ℟. Dixit Dominus ad Noë: Finis universae carnis venit coram me: repleta est terra iniquitate eorum, * Et ego disperdam eos cum terra.
    . Fac tibi arcam de lignis laevigatis, mansiunculas in ea facies.
    . Et ego disperdam eos cum terra.

    Le Seigneur dit à Noé : J’ai résolu de faire périr tous les hommes : ils ont rempli la terre d’iniquité, et je les exterminerai avec la terre. Fais-toi une arche de pièces de bois aplanies, tu y feras de petites chambres. Et je les exterminerai avec la terre.

    . Quadraginta dies et noctes aperti sunt caeli, et ex omni carne habente spiritum vitae ingressa sunt in arcam: * Et clausit a foris ostium Dominus.
    . In articulo diei illius ingressus est Noë in arcam, et filii eius, et uxor illius, et uxores filiorum eius.
    . Et clausit a foris ostium Dominus.

    Quarante jours et quarante nuits les cieux furent ouverts, et de toute chair qui a souffle de vie entrèrent dans l’arche. Et le Seigneur ferma la porte de dehors. Aussitôt que le jour parut, Noé entra dans l’arche, et ses fils, et sa femme, et les femmes de ses fils. Et le Seigneur ferma la porte de dehors.

    . Cum turba plurima convenirent ad Iesum, et de civitatibus properarent ad eum, dixit per similitudinem: * Exiit qui seminat, seminare semen suum.
    . Et dum seminat, aliud cecidit in terram bonam, et ortum fecit fructum centuplum.
    . Exiit qui seminat, seminare semen suum.

    Comme une grande foule s’était rassemblée près de Jésus, et des villes avait accouru à lui, il leur dit en parabole : Il sortit celui qui sème, pour semer sa semence. Et tandis qu’il sème, il en est tombé dans la bonne terre, et ayant levé elle a porté du fruit au centuple. Il sortit celui qui sème, pour semer sa semence.

  • Saint Romuald

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    (Vies des pères, martyrs et autres principaux saints, traduction libre de l'anglais d'Alban Butler, par l'abbé Godescard, 1835)

  • Sainte Dorothée

    Aujourd’hui c’est la fête de saint Tite, instituée par Pie IX au premier jour libre après l’Epiphanie, et fixée par saint Pie X au 6 février. Auparavant c’était la fête de sainte Dorothée, dont L’Année liturgique donne la légende du bréviaire dominicain :

    Dorothée, vierge de Césarée en Cappadoce, fut arrêtée par ordre d’Apricius, gouverneur de cette province, parce qu’elle confessait le nom de Jésus-Christ, et on la livra à deux sœurs, nommées Crysta et Callista, qui avaient abandonné la foi, afin qu’elles la fissent changer de résolution. Mais ce fut elle au contraire qui fit revenir les deux sœurs à leur ancienne foi ; c’est pourquoi elles furent jetées dans une chaudière, où elles périrent par le feu. Le gouverneur fit étendre Dorothée sur le chevalet ; mais il n’en obtint que ces paroles : « Jamais, dans toute ma vie, je n’ai goûté un bonheur pareil à celui que j’éprouve en ce moment. » Il ordonna donc de brûler des torches ardentes, les flancs de la vierge avec puis de la frapper longtemps au visage, enfin de lui trancher la tête.

    Comme on la menait au supplice, elle dit ces paroles : « Recevez mes actions de grâces, ô ami des âmes, qui avez daigné m’appeler aux délices de votre Paradis. » Un certain Théophile, officier du gouverneur, l’entendit, et se moquant de la vierge : Eh bien ! dit-il, épouse du Christ, envoie-moi du jardin de ton époux des pommes ou des roses. » Et Dorothée lui répondit : « Je le ferai certainement » Avant de recevoir le coup de la mort, ayant obtenu la permission de prier quelques instants, un enfant de la plus grande beauté apparut tout à coup devant elle, portant dans un linge trois pommes et trois roses. La sainte lui dit : « Portez, je vous prie, ceci à Théophile. » Elle eut ensuite la tête tranchée, et elle alla se réunir au Christ.

    Au moment même où Théophile racontait, en se jouant, à ses compagnons la promesse que Dorothée lui avait faite, voici que l’enfant se présente devant lui portant dans le linge trois pommes des plus belles, et trois roses des plus vermeilles, et lui dit : « Selon ta demande, la très sainte vierge Dorothée t’envoie ceci du jardin de son époux. » Comme on était au mois de février, et que la gelée sévissait sur toute la nature, Théophile fut saisi d’étonnement, et, en recevant ce qu’on lui présentait, il s’écria : « Le Christ est vraiment Dieu. » Cette profession publique de la foi chrétienne l’exposait à un cruel martyre, et il le souffrit courageusement.

  • Vive le Gabon !

    J’avais vu passer cette information d’une église construite à Libreville, au Gabon, par l’Institut du Christ Roi Souverain Prêtre, avec la façade entièrement décorée d’azulejos. La dernière Lettre de Paix liturgique évoque également cet événement, en publiant notamment un article très élogieux de la presse gabonaise. Cela m’a permis de découvrir un communiqué de la présidence de la République du Gabon, qui paraît complètement surréaliste si l’on songe à notre officiel laïcisme antichrétien. D’autant plus que le président du Gabon, Ali Bongo, est musulman…

    Voici le début de ce long communiqué :

    Grâce à la vision et au soutien personnel du Président de la République, les catholiques de Libreville mais aussi tous les Gabonais - connus pour leur amour de la beauté et des arts - pourront bientôt profiter d’un chef-d’œuvre architectural au quartier STFO : l’église paroissiale Notre-Dame-de-Lourdes et sa façade ornée de faïences bleues.

    Puis la présidence explique que cette église est l’œuvre de l’ICRSP, et qu’elle « rassemble déjà de nombreux fidèles du quartier et de toute la ville qui apprécient particulièrement la beauté de la liturgie latine et le chant grégorien »…

    Elle est devenue église paroissiale en 2008, et « un pas décisif vers l’achèvement de cette nouvelle église paroissiale sera la finalisation de la façade, rendue possible grâce à un don personnel du Chef de l’État qui, avec ce geste généreux, a voulu contribuer à la construction d’un chef d’œuvre d’art et de foi au milieu de la capitale gabonaise »…

    Et le communiqué est illustré de quatre photographies de l’église et des ses faïences portugaises…

  • Sainte Agathe

    Martyris ecce dies Agathe
    Virginis emicat eximiae
    Christus eam sibi qua sociat,
    Et diadema duplex decorat.

    Voici le jour de la Martyre Agathe, le jour illuminé par cette illustre Vierge ; c’est aujourd’hui qu’elle s’unit au Christ, et qu’un double diadème orne son front.

    Stirpe decens, elegans specie,
    Sed magis actibus atque fide,
    Terrea prospera nil reputans,
    Jussa Dei sibi corde ligans.

    Noble de race et remarquable en beauté, elle brillait plus encore par ses œuvres et par sa foi ; le bonheur de la terre ne fut rien à ses yeux ; elle fixa sur son cœur les préceptes de Dieu.

    Fortior haec trucibusque viris,
    Exposuit sua membra flagris,
    Pectore quam fuerit valido
    Torta mamilla docet patulo.

    Plus indomptable que le bras des bourreaux, elle livre à leurs fouets ses membres délicats ; sa mamelle arrachée de sa poitrine montre combien invincible est son courage.

    Deliciae cui carcer erat,
    Pastor ovem Petrus hanc recreat
    Inde gavisa magisque flagrans,
    Cuncta flagella cucurrit ovans.

    Le cachot est pour elle un séjour de délices ; c’est là que Pierre le Pasteur vient guérir sa brebis ; pleine de joie et toujours plus enflammée, elle court avec une nouvelle ardeur au-devant des tourments.

    Ethnica turba rogum fugiens
    Hujus et ipsa meretur opem ;
    Quos fidei titulus decorat,
    His Venerem magis ipsa premat.

    Une cité païenne en proie à l’incendie l’implore et obtient son secours ; qu’elle daigne bien plus encore éteindre les feux impurs en ceux qu’honore le titre de chrétien.

    Jam renitens quasi sponsa polo,
    Pro miseris supplica Domino,
    Sic tua festa coli faciat,
    Te celebrantibus ut faveat.

    O toi qui resplendis au ciel comme l’Épouse, supplie le Seigneur pour les pauvres pécheurs ; que leur zèle à célébrer ta fête attire sur eux tes faveurs.

    Gloria cum Patre sit Genito,
    Spirituique proinde sacro,
    Qui Deus unus et omnipotens
    Hanc nostri faciat memorem. Amen.

    Gloire soit au Père, au Fils et à l’Esprit divin ; daigne le Dieu unique et tout-puissant nous accorder l’intercession d’Agathe. Amen.

    Hymne composée par le pape saint Damase, traduction dom Guéranger.

  • Saint André Corsini

    Chaque année je me demande pourquoi, lors de la révision du calendrier par Jean XXIII, on a gardé cette fête de saint André Corsini. Car si la sainteté de l’évêque de Fiesole ne fait aucune doute, il n’y a rien à en dire qui distingue cet André de tant d’autres saints évêques. Sinon qu’il s’appelait Corsini, et qu’il fut propulsé sur le calendrier par Clément XII, Lorenzo Corsini, par vanité familiale… et personnelle : alors que l’évêque florentin de grande famille avait toujours vécu dans la pauvreté, Clément XII fit construire en son honneur la plus riche chapelle de Saint Jean de Latran. Et c’est au fronton de Saint Jean de Latran que s’étale en lettres d’or le nom de Clément XII, ce pape qui dès son élection créa cardinal… son neveu, qui était devenu son secrétaire après avoir été l’ambassadeur de Côme III de Medicis, et qui construira à Rome le somptueux palais Corsini…

    On remarque que dom Guéranger, qui s’efforce de toujours magnifier le choix des fêtes, est ici particulièrement laconique et montre qu’il n’est pas dupe : « Moins célèbre dans l’Église que beaucoup d’autres saints Confesseurs, il doit à Clément XII, membre de l’illustre famille Corsini, l’honneur de briller avec plus d’éclat au Cycle de la sainte Église. Mais le Pontife n’était que l’instrument de la divine Providence. Le saint Évêque de la petite ville de Fiesole a toujours cherché l’obscurité durant sa vie, et Dieu a voulu le glorifier dans toute l’Église, en inspirant au Pasteur suprême la pensée de le placer sur le Calendrier universel. »