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Liturgie - Page 162

  • Persécution

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    Les fidèles de Saint-Germain en Laye, privés de messe traditionnelle, avaient trouvé l’ancienne chapelle de l’hôpital, inutilisée.

    Mais l’évêque de Versailles, qui refuse, nul ne sait pourquoi, qu’il y ait la messe traditionnelle à Saint-Germain en Laye, a fait fermer la chapelle à clef.

    La messe a été célébrée dimanche devant la chapelle.

    Comme dans un pays de persécution.

    Sauf qu’ici c’est l’évêque le persécuteur.

  • Saint Bruno

    Bréviaire :

    Bruno, fondateur de l’Ordre des Chartreux, naquit à Cologne. Dès le berceau, il montra de tels indices de sa sainteté future, par la gravité de ses mœurs, par le soin qu’il mettait, avec le secours de la grâce divine, à fuir les amusements frivoles de cet âge, qu’on pouvait déjà reconnaître en lui le père des moines, en même temps que le restaurateur de la vie anachorétique. Ses parents, qui se distinguaient autant par leur noblesse que par leurs vertus, l’envoyèrent à Paris, et il y fit de tels progrès dans l’étude de la philosophie et de la théologie, qu’il obtint le titre de docteur et de maître dans l’une et l’autre faculté. Peu après, il se vit, en raison de ses remarquables vertus, appelé à faire partie du Chapitre de l’Église de Reims.

    Quelques années s’étant écoulées, Bruno renonçant au monde avec six de ses amis se rendit auprès de saint Hugues, Évêque de Grenoble. Instruit du motif de leur venue, et comprenant que c’était eux qu’il avait vus en songe, la nuit précédente, sous l’image de sept étoiles se prosternant à ses pieds, il leur concéda, dans son diocèse, des montagnes très escarpées connues sous le nom de Chartreuse. Hugues lui-même accompagna Bruno et ses compagnons jusqu’à ce désert, où le Saint mena pendant plusieurs années la vie érémitique. Urbain II, qui avait été son disciple, le fit venir à Rome, et s’aida quelques années de ses conseils dans les difficultés du gouvernement de l’Église, jusqu’à ce que, Bruno ayant refusé l’archevêché de Reggio, obtint du Pape la permission de s’éloigner.

    Poussé par l’amour de la solitude, il se retira dans un lieu désert, sur les confins de la Calabre, près de Squillace. Ce fut là que Roger, comte de Calabre, étant à la chasse, le découvrit en prière, au fond d’une caverne où ses chiens s’étaient précipités à grand bruit. Le comte, frappé de sa sainteté, commença à l’honorer et à le favoriser beaucoup, lui et ses disciples. Les libéralités de Roger ne demeurèrent pas sans récompense. En effet, tandis qu’il assiégeait Capoue, Sergius, un de ses officiers, ayant formé le dessein de le trahir, Bruno, vivant encore dans le désert susdit, apparut en songe au comte et, lui découvrant tout le complot, le délivra d’un péril imminent. Enfin, plein de mérites et de vertus, non moins illustre par sa sainteté que par sa science, Bruno s’endormit dans le Seigneur et fut enseveli dans le monastère de Saint-Etienne, construit par Roger, où son culte est resté jusqu’ici en grand honneur.

    [Le Roger dont il est question ici est Roger dit Borsa, duc d’Apulie et de Calabre, fils de Robert Guiscard, premier duc normand de l’Italie du sud ; donc neveu de Roger Ier roi de Sicile et petit-fils de Tancrède de Hauteville fils de Viking…]

  • Saint Placide

    Messánæ, in Sicília, natális sanctórum Mártyrum Plácidi Mónachi, e beáti Benedícti Abbátis discípulis, et ejus fratrum Eutychii et Victoríni, ac soróris eórum Fláviæ Vírginis, itémque Donáti, Firmáti Diáconi, Fausti et aliórum trigínta Monachórum, qui omnes a Manúcha piráta, pro Christi fide, necáti sunt.

    A Messine, en Sicile, l'anniversaire des saints martyrs Placide, moine, l'un des disciples du bienheureux abbé Benoît, Eutyche et Victorin, ses frères, la vierge Flavie, leur sœur; Donat, Firmat diacre, Fauste, et trente autres moines, tous massacrés pour la foi du Christ par le pirate Manucha.

    Ainsi dit toujours le martyrologe, édition de 1961, en tête de ce jour. Pendant longtemps on a assimilé ce moine Placide massacré par les pirates en Sicile au fameux petit disciple de saint Benoît. En fait ce Placide de Sicile et le "pirate Manouche" sont de plusieurs siècles plus tard.

    Dans mon bréviaire bénédictin de 1955, la fête de saint Placide et ses compagnons martyrs est toujours une fête « majeure de seconde classe », donc une grande fête, mais toute mention du disciple de saint Benoît a disparu, et l’oraison, qui ne cite aucun nom, ne fait même pas mention du martyre… Depuis lors les bénédictins ont joint Placide à saint Maur (lequel a d’ailleurs le même problème d’identification…).

    En ce qui me concerne je célèbre cet office comme celui de tous les martyrs bénédictins… Puisqu’ils n’ont pas de fête, et qu’il y eut des martyrs, dont le Placide sicilien et tous ses frères moines…

    Pour faire bonne mesure, le sermon de saint Augustin du deuxième nocturne n’est pas de saint Augustin, mais, comme cela arrive de temps et temps, de saint Césaire.

    Et certains auront remarqué que j’avais d’abord mis ce matin saint Pierre d’Alcantara, me trompant de deux semaines…

    Quel curieux jour…

  • 18e dimanche après la Pentecôte

    L’introït par les moines de Solesmes en avril 1930.


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    Da pacem, Dómine, sustinéntibus te, ut prophétæ tui fidéles inveniántur : exáudi preces servi tui et plebis tuæ Israël.
    Lætátus sum in his, quæ dicta sunt mihi : in domum Dómini íbimus.

    Donnez la paix, Seigneur, à ceux qui vous attendent afin que vos prophètes soient trouvés fidèles : exaucez les prières de votre serviteur, et celles d’Israël votre peuple.
    Je me suis réjoui de ces mots qui m’ont été dits : Nous irons dans la maison du Seigneur.

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    Lu sur le site de L’Homme Nouveau :

    Les introïts du premier mode ont une couleur bien particulière : ils rayonnent la paix. Celui-ci est par excellence un chant de paix. Non seulement parce qu’il commence par ce mot et ce souhait de paix, mais aussi parce que toute sa mélodie et aussi son contexte liturgique sont très évocateurs de la paix qui est liée à la ville de paix, Jérusalem. Dans l’antiquité chrétienne, la messe du 18ème dimanche après la Pentecôte n’existait pas. La nuit précédant ce dimanche avait été une nuit de veille consacrée notamment aux ordinations. La veillée se prolongeait tard dans la nuit et s’achevait par la messe au petit matin. Du coup cette messe qui restait liée au samedi, célébrée dans la nuit de samedi à dimanche valait pour ces deux jours et le dimanche était vacant. Ce n’est que plus tard, dans les milieux monastiques notamment, qu’on a composé une messe pour ce 18ème dimanche après la Pentecôte. Les moines ont particulièrement la nostalgie de l’éternité. Leur renoncement au monde les place plus spontanément peut-être dans la perspective du ciel. D’où leur amour de la Jérusalem céleste, cette cité de Dieu qui est aussi l’Épouse : un monde idéal où règne la paix, où triomphe enfin l’amour sans crainte de guerre, de maladie, de mort, de souffrance, de péché et d’offense. On pense à la ronde des élus de Fra Angelico, cette merveille d’évocation du bonheur éternel qui nous attend. Alors quand les moines ont composé cette messe, ils ont développé ce thème de la Jérusalem céleste, dont le monastère, à leurs yeux, représente l’ébauche et comme l’anticipation. Et les chants de cette messe sont tous en rapport avec la ville sainte ou le temple. L’introït évoque la paix, nom propre de Jérusalem qui signifie vision de paix ; le graduel Lætatus sum fait allusion au pèlerinage qui conduit les fidèles dans la maison du Seigneur et à la joie de cette circonstance (la paix est aussi mentionnée dans ce chant) ; l’alleluia célèbre l’hommage des nations elles-mêmes à la gloire du lieu saint et du roi divin qui y habite ; l’offertoire et la communion mentionnent les sacrifices qui montent du temple vers le Seigneur en offrande d’agréable odeur (évocation de l’eucharistie chrétienne, l’unique sacrifice qui résume et accomplit la multitude des sacrifices de l’ancienne alliance).

  • Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus

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    Vous me dites, mon frère, de demander pour vous la grâce du martyre ; cette grâce, je l'ai bien souvent sollicitée pour moi, mais je n'en suis pas digne et vraiment on peut dire avec St Paul : Ce n'est pas l'ouvrage de celui qui veut ni de celui qui court, mais de Dieu qui fait miséricorde. Puisque le Seigneur semble ne vouloir m'accorder que le martyre de l'amour, j'espère qu'Il me permettra par vous de cueillir l'autre palme que nous ambitionnons. Je vois avec plaisir que le bon Dieu nous a donné les mêmes attraits, les mêmes désirs. Je vous ai fait sourire, mon cher petit Frère, en chantant «mes Armes», eh bien ! je vais vous faire sourire encore en vous disant que j'ai, dans mon enfance, rêvé de combattre sur les champs de bataille... Lorsque je commençais à apprendre l'histoire de France, le récit des exploits de Jeanne d'Arc me ravissait, je sentais en mon cœur le désir et le courage de l'imiter, il me semblait que le Seigneur me destinait aussi à de grandes choses. Je ne me trompais pas, mais au lieu de voix du Ciel m'invitant au combat, j'entendis au fond de mon âme une voix plus douce, plus forte encore, celle de l'Epoux des vierges qui m'appelait à d'autres exploits, à des conquêtes plus glorieuses, et dans la solitude du Carmel j'ai compris que ma mission n'était pas de faire couronner un roi mortel mais de faire aimer le Roi du Ciel, de lui soumettre le royaume des cœurs.

    Lettre à l’abbé Maurice Bellière, 25 avril 1897 (extrait).

    (Quelques mois plus tard, Maurice Bellière entrera au noviciat des Pères Blancs à Alger, puis il sera missionnaire au Malawi. Il ne mourra pas martyr mais d’une maladie non déterminée, à l’âge de 33 ans.)

  • Les anges gardiens

    Telle est la dignité de nos âmes, que chaque homme dès le premier moment de sa naissance reçoit un ange délégué à sa garde, et ainsi la nature humaine, qui par ses fautes avait perdu le droit à la félicité éternelle, se trouve placée sous la tutelle des saints anges et arrive, par leur secours, au royaume éternel. Mû par ces considérations, nous avons trouvé convenable et nécessaire de ne pas borner nos hommages à la Toute-Puissance divine qui régit ce monde, à la Vierge Marie mère de Dieu, mais de les adresser aussi à ses fidèles serviteurs les anges, qui se réjouissent de notre conversion et la célèbrent par des jours de fête, dit le saint évangile, mais surtout aux très saints esprits que nous savons être députés à notre sauvegarde, qui veillent sur nous pendant notre sommeil, nous assistent dans notre prière, nous défendent sur terre et sur mer, purifient notre esprit et notre corps, nous provoquent à la vertu, élèvent nos pensées vers Dieu, nous consolent dans nos peines et nos épreuves, quand nous sommes sous les étreintes de la maladie et de la mort prochaine, nous font visite, nous fortifient, nous défendent contre l'esprit du mal, et après nous avoir donné la victoire, nous accompagnent au ciel ou au purgatoire. Sans ce secours providentiel, l'infirmité humaine ne saurait être en sécurité.

    C'est pourquoi nous voulons honorer par une fête solennelle, par une tendre dévotion et des sacrifices, ceux dont le Dieu tout-puissant se sert pour l'exécution de ses volontés. Après avoir institué autrefois, quand nous nous occupions de la réforme du calendrier, la fête de l'ange propre et avoir obtenu pour elle la confirmation apostolique, poursuivant aujourd'hui cette pieuse entreprise, nous voulons, d'accord avec notre chapitre, que cet office soit un office canonial ; il sera porté avec ce titre sur la table du chœur, et tous les ans sera célébré par un des archidiacres, ou le chantre, ou le sacriste, ou l'ouvrier, ou l'un des chanoines.

    Ce texte est du bienheureux François d’Estaing, qui fut le pionnier du culte liturgique de l’ange gardien. Ordonné prêtre en 1499, François d’Estaing était déjà camérier-doyen du chapitre de chanoines de Lyon, abbé commandataire, et depuis l’année précédente membre du conseil du roi (Louis XII). C’est à ce titre qu’il part en ambassade à Rome (avec Guillaume Budé) en 1505. Il rencontre le pape Jules II et lui fait part de son souhait d’honorer les anges gardiens par une fête liturgique. Le pape l’y encouragea. Evêque de Rodez à la fin de cette même année, il fit composer un office, qui fut approuvé par Léon X. Le texte ci-dessus est sans doute de 1526, quand François d’Estaing reçut une nouvelle approbation pontificale (de Clément VII).

    La fête se répandit d’abord en Espagne et au Portugal, puis dans l’empire. En 1608 Paul V accorda à Ferdinand II la fête des anges gardiens dans tout l’empire, et Clément X la mit au calendrier romain en 1670, à la date du 2 octobre (à Rodez elle était au 1er mars et y resta jusqu’au XIXe siècle).

     

  • Saint Remi

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    Hymne des laudes dans de nombreux bréviaires français du XVIIIe siècle.

  • Saint Jérôme

    Fin de la première catéchèse de Benoît XVI sur saint Jérôme, le 7 novembre 2007.

    Que pouvons-nous apprendre de saint Jérôme ? Je pense en particulier ceci : aimer la Parole de Dieu dans l’Écriture Sainte. Saint Jérôme dit : "Ignorer les Écritures, c’est ignorer le Christ". C’est pourquoi, il est très important que chaque chrétien vive en contact et en dialogue personnel avec la Parole de Dieu qui nous a été donnée dans l’Écriture Sainte. Notre dialogue avec elle doit toujours revêtir deux dimensions : d’une part, il doit être un dialogue réellement personnel, car Dieu parle avec chacun de nous à travers l’Écriture Sainte et possède un message pour chacun. Nous devons lire l’Écriture Sainte non pas comme une parole du passé, mais comme une Parole de Dieu qui s’adresse également à nous et nous efforcer de comprendre ce que le Seigneur veut nous dire. Mais pour ne pas tomber dans l’individualisme, nous devons tenir compte du fait que la Parole de Dieu nous est donnée précisément pour construire la communion, pour nous unir dans la vérité de notre chemin vers Dieu. C’est pourquoi, tout en étant une Parole personnelle, elle est également une Parole qui construit une communauté, qui construit l’Église. Nous devons donc la lire en communion avec l’Église vivante. Le lieu privilégié de la lecture et de l’écoute de la Parole de Dieu est la liturgie, dans laquelle, en célébrant la parole et en rendant présent dans le Sacrement le Corps du Christ, nous réalisons la parole dans notre vie et la rendons présente parmi nous. Nous ne devons jamais oublier que la Parole de Dieu transcende les temps. Les opinions humaines vont et viennent. Ce qui est très moderne aujourd’hui sera très vieux demain. La Parole de Dieu, au contraire, est une Parole de vie éternelle, elle porte en elle l’éternité, ce qui vaut pour toujours. En portant en nous la Parole de Dieu, nous portons donc en nous l’éternel, la vie éternelle.

    Et ainsi, je conclus par une parole de saint Jérôme à saint Paulin de Nole [lettre 53]. Dans celle-ci, le grand exégète exprime précisément cette réalité, c’est-à-dire que dans la Parole de Dieu, nous recevons l’éternité, la vie éternelle. Saint Jérôme dit : "Cherchons à apprendre sur la terre les vérités dont la consistance persistera également au ciel" [Discamus in terris quorum nobis scientia perseveret in caelo].

  • Saint Michel

    Dans la liturgie byzantine il y a la synaxe des archistratèges Michel et Gabriel et des autres puissances angéliques, le 8 novembre. Il y a aussi le 6 septembre une mémoire de l’archange Michel commémorant le miracle de Colosses. On dit que les païens, furieux des miracles qui se produisaient dans le sanctuaire de saint Michel à Colosses, voulurent détourner une rivière pour submerger l’église et tuer du même coup un homme pieux, Archippe, qui vivait à côté et servait de sacristain. Alors que les eaux se précipitaient vers l’église, saint Michel apparut à Archippe, lui demanda de ne pas avoir peur, il frappa le rocher de son bâton, et détourna ainsi les eaux qui passèrent au travers du rocher. C’est pourquoi, dit-on, la ville de Colosses s’est appelée Chônai (aujourd’hui Honaz), c’est-à-dire entonnoir. Chônai devint un archevêché et un important centre de pèlerinages, en raison de ce qui est considéré comme la première apparition de saint Michel. Il ne reste aujourd’hui à Honaz que les ruines d’une… forteresse ottomane…

    Le tropaire des deux fêtes est le même, sauf qu’il est au pluriel le 8 novembre. Le voici chanté par Demetrios Phakinos, de l’église Saint-Pierre et Saint-Paul de Kephissia (Athènes), sur une mélodie de Constantin Pringos, qui fut le protopsalte de la Grande Eglise de Constantinople de 1939 à 1959 et qui est considéré comme un témoin de la tradition authentique du patriarcat.

    Τῶν οὐρανίων στρατιῶν Ἀρχιστράτηγοι, δυσωποῦμεν ὑμᾶς ἡμεῖς οἱ ἀνάξιοι, ἵνα ταῖς ὑμῶν δεήσεσι, τειχίσητε ἡμᾶς, σκέπῃ τῶν πτερύγων, τῆς ἀΰλου ὑμῶν δόξης, φρουροῦντες ἡμᾶς προσπίπτοντας, ἐκτενῶς καὶ βοῶντας· Ἐκ τῶν κινδύνων λυτρώσασθε ἡμᾶς, ὡς Ταξιάρχαι τῶν ἄνω Δυνάμεων.

    Grands chefs des milices célestes, nous vous supplions, indignes que nous sommes, de nous protéger par vos prières et de nous garder à l’ombre des ailes de votre immatérielle gloire, nous qui à genoux instamment vous implorons : Délivrez-nous des dangers, ô princes des puissances d’en-haut.

  • Saint Venceslas

    Le très antique choral de saint Venceslas, prince éternel des Tchèques, à la fin de la fête nationale de saint Venceslas, à Stara Boleslav, le 28 septembre 2017.

    (Extrait)

    Svatý Václave,
    vévodo české země,
    kníže náš,
    pros za ny Boha,
    svatého Ducha!
    Kyrieleison.

    Saint Venceslas, Duc de Bohême, notre prince, prie pour nous Dieu le Saint-Esprit! Kyrie eleison!

    Nebeské toť dvorstvo krásné
    blaze tomu ktož tam pojde
    život věčny
    oheň jasný
    svatého Ducha
    Kyrieleison.

    La cour céleste est merveilleuse, bienheureux qui y va, vie éternelle, feu clair du Saint-Esprit, Kyrieleison!

    Pomoci tvé žádámy,
    smiluj se nad námi,
    utěš smutné,
    odžeň vše zlé,
    svatý Václave!
    Kyrieleison.

    Nous demandons ton aide, aie pitié de nous, réconforte ceux qui sont tristes, chasse tout mal, saint Venceslas! Kyrieleison!