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Islam - Page 86

  • Le Khabour libéré

    Il a fallu des semaines, en fait presque trois mois, de combats acharnés des Kurdes, appuyés par les milices chrétiennes, et surtout par d’incessantes frappes aériennes américaines, pour que l’Etat islamique abandonne la vallée du Khabour.

    Tous les villages assyriens ont été libérés. Comme on pouvait s’y attendre, toutes les églises ont été dévastées ou détruites, les croix cassées, les maisons ont été saccagées quand elles n’ont pas été démolies, et des slogans antichrétiens ont été peints sur les murs.

    Une partie des habitants de Tel Tamar est revenue dans son village, et la cloche de l’église a été remise en place, sonnant pour annoncer la première messe célébrée depuis l’exil forcé. Mais tous ne peuvent pas encore retrouver leurs maisons (et leurs cultures également dévastées). D’autant qu’une partie d’entre eux s’est réfugiée en Irak ou au Liban. Et l’on est toujours sans nouvelles des 230 assyriens qui avaient été enlevés par l’Etat islamique.

  • Comme sous Staline…

    Robert Chardon, le maire UMP de Venelles, est introuvable depuis qu’il a été « hospitalisé » juste après avoir demandé l’interdiction du culte musulman en France.

    Ses comptes Facebook et Twitter ont été fermés, il est injoignable à son domicile et à sa mairie, et il ne se trouve dans aucun hôpital de la région.

    Le journaliste Francis Gruzelle, de Riposte laïque, a déposé un avis de signalement à disparition de personne auprès du procureur de la République d’Aix-en-Provence.

  • Des bases du jihad en RDC

    Les évêques de la province ecclésiastique de Bukavu (est de la République démocratique du Congo, à la frontière du Rwanda) se sont réunis du 16 au 23 mai. Ils se sont fait l’écho de la « profonde détresse des populations meurtries par les violences qui sévissent en territoire de Béni depuis bientôt deux ans et qui vont s’intensifiant ». Dans l’indifférence générale. Or, ici comme ailleurs, il s’agit aussi, ou d’abord, du jihad :

    « Du côté des bourreaux, nous observons la mise en place d’une terreur d’épuration systématique des personnes, d’une stratégie de déplacement forcé des populations en vue d’occuper progressivement leurs terres et de l’installation des foyers d’intégrisme religieux et des bases d’entraînement terroriste. »

    « Dans ce contexte, les jeunes désœuvrés sans avenir deviennent la proie facile pour le recrutement des groupes armés y compris ceux gagnés au fondamentalisme religieux. En effet, dans le massif du Ruwenzori des groupuscules inoculent l’esprit djihadiste à leurs recrues qu’ils entraînent ensuite au terrorisme international. Leur base est constituée de ressortissants de toute sorte de nationalité qui s’établissent dans des campsd’entraînement appelés Médina, Canada et Parking Kaza Roho. Des jeunes congolais y sont fraîchement associés, trompés par des recruteurs sans scrupules qui leur promettent des bourses d’études pour le Moyen Orient, l’Europe ou le Canada. Pendant ce temps, la Communauté internationale observe avec ses drones! Faudra-t-il attendre que cet esprit se généralise pour que demain cette même Communauté Internationale fasse pleuvoir un déluge de feu sur la région sous prétexte de combattre le djihadisme? »

  • Au Pakistan

    Dans l’après-midi d’hier, jour de la Pentecôte, une horde de musulmans a attaqué le ghetto chrétien Dhup Sarri de Lahore et a vandalisé l’église catholique, brûlant les livres. Des chrétiens ont fui, les autres se sont barricadés chez eux. La police est intervenue, mais sans pouvoir arrêter la horde. L’inspecteur général adjoint de la police a même été blessé.

    A l’origine de l’émeute, l’accusation selon laquelle un chrétien, Humayun Masih, a été vu brûlant des papiers dont certains portaient des versets du Coran. Il s’agit d’un jeune mentalement instable et drogué. Les musulmans l’ont emmené au poste de police, pendant que d’autres bloquaient la rue et réclamaient que le chrétien soit brûlé vif. Mais la police n’a pas pris la plainte au sérieux…

  • Pakistan : 106 inculpations pour le meurtre de deux chrétiens

    Un tribunal antiterroriste a inculpé 106 personnes de l’atroce assassinat d’un couple chrétien, Shahzad et Shama Masih, lynché et brûlé vif après avoir été accusés de blasphème en novembre dernier dans la ville de Kot Radha Kishan, au Pendjab. Il y aurait encore 32 autres suspects en liberté.

    Selon la reconstruction basée sur des témoignages acquis par le tribunal, trois chefs religieux des mosquées locales, et le patron de la briqueterie, sont accusés d’avoir incité une foule d’environ 400 musulmans à lyncher les deux conjoints, après avoir retrouvé des pages du Coran brûlées dans les environs de leur habitation. La foule aurait demandé à Masih et à son épouse de se convertir à l’islam ou d’affronter les conséquences d’une action de blasphème. Les deux jeunes ont refusé et ont été enfermés et séquestrés pendant une nuit avant d’être traînés nus sur une route nouvellement empierrée, et jetés au feu.

    Quel que soit le résultat de ce procès, qui est une première au Pakistan, ce sont donc de vrais martyrs.

  • La mosquée préfectorale

    Conformément à ce que le préfet lui avait demandé, la communauté d’agglomération de Mantes-en-Yvelines (Camy) a autorisé la vente de l’ancienne trésorerie de Mantes-la-Ville à une association musulmane, en passant par dessus l’autorité du maire FN.

    Le maire, Cyril Nauth, souligne que « c'est inacceptable », et envisage d’user de son droit de préemption, ou d’attaquer le permis de construire : il y aura des problèmes de circulation et de stationnement, sans parler d'éventuels « troubles à l'ordre public ».

  • Un prêtre enlevé en Syrie

     

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    Deux hommes armés sont arrivés en moto au monastère de saint Julien l’Ancien (Mar Elian el Cheikh) à Qaryatayn, une oasis dans le désert, à 60 km de Homs et à une centaine de km de Palmyre. Ils ont contraint le Père Mourad, prêtre syro-catholique, âme du renouveau chrétien de la ville, à prendre sa propre voiture et, sous la menace des armes, lui ont imposé de se diriger vers une destination inconnue. L’enlèvement a été confirmé hier par l’archidiocèse syro-catholique de Homs. Un diacre aurait été également enlevé mais cela n’est pas confirmé.

    La ville de Qaryatayn a été plusieurs fois prise par des jihadistes et bombardée par l’armée syrienne. Le P. Mourad, en compagnie d’un avocat sunnite, a joué le rôle de médiateur afin de garantir que le centre urbain de 35.000 habitants soit épargné pendant de longues périodes par les affrontements armés, et le monastère a accueilli des centaines de réfugiés.

    Selon le journal suisse Le Temps, le P. Mourad avait envoyé, la veille, ce message : « Les extrémistes de Daech s’approchent de notre ville. A Palmyre, ils ont tué beaucoup de gens en coupant leur tête. Priez pour nous, SVP. »

  • Comme en URSS

    Le maire UMP de Venelles (Bouches-du-Rhône), a déclaré sur Twitter, jeudi, jour de l’Ascension :

    « il faut interdire le culte musulman en France. »

    Puis il a interpellé Nicolas Sarkozy pour lui demander de prendre la même position.

    A l’UMP, on a aussitôt commenté que Robert Chardon était très malade et n’était donc pas tout à fait responsable de ses propos gravement islamophobes.

    Mais il les a calmement réitérés à des journalistes, précisant que c’est son cancer qui lui a ouvert les yeux. « Je supprime la loi de 1905 et proclame que la République favorise la pratique de la foi chrétienne », a-t-il ajouté.

    Alors l’UMP a lancé une procédure d’exclusion contre lui.

    Dès le lendemain, c’est-à-dire hier vendredi, Robert Chardon a été hospitalisé d’office. Cette demande d’hospitalisation a été formulée par « un tiers compte tenu de l’incohérence de ses propos ».

    Car seul un fou peut demander qu’on interdise la religion du jihad "d’amour de paix et de tolérance©". Nous en sommes là.

  • Dans la vallée du Khabour

    Selon les sources de Fides, la coalition dirigée par les Etats-Unis a intensifié ces quatre derniers jours ses opérations aériennes sur la rive occidentale du Khabour (près de Hassaké en Syrie), et plusieurs villages assyriens auraient pu être repris à l'Etat islamique.

    Mais on n’a aucune nouvelle fiable des quelque 230 assyriens pris en otages en février.

  • Le préfet qui veut imposer une mosquée

    La République est laïque, ce qui veut dire, depuis la définition de 1905, qu’elle est anticatholique. La laïcité, cela peut donc conduire à favoriser la construction de mosquées, comme l'avait confirmé Jean Glavany, et comme on le voit d’ailleurs partout en France. Dans les Yvelines, on passe à la vitesse supérieure. Jusqu’ici ce sont les maires qui subventionnaient les mosquées. A Mantes-la-Ville, c’est le préfet, le représentant de l’Etat, qui veut imposer la mosquée, contre l’avis de la municipalité, et des citoyens qui ont élu cette municipalité notamment parce qu’elle promettait qu’il n’y aurait pas de mosquée.

    A Mantes-la-Ville, en 2013, une convention avait été signée, selon laquelle la Communauté d’agglomération de Mantes-en-Yvelines (CAMY) devait vendre les locaux de l’ancienne trésorerie municipale à la ville de Mantes-la-Ville, qui devait ensuite les céder à une association musulmane.

    La nouvelle municipalité FN a gelé le processus.

    Pour contourner le problème, le préfet, dans un courrier à la CAMY, a invité les élus à « envisager la possibilité d’une vente directe à l’association ».

    Bref, le préfet décide d’imposer une mosquée à Mantes-la-Ville, en passant par dessus les prérogatives de la municipalité, et contre l’avis de la population.

    Ce préfet s’appelle Erard Corbin de Mangoux, ma chère.

    Je ne sais pas si ses ancêtres ont fait les croisades, auquel cas ils doivent se retourner dans leur tombe, mais avant d’être préfet il était directeur de la DGSE (par la grâce de son ami Sarkozy), et c’est sous sa responsabilité que Mohammed Mehra aurait pu pénétrer en Israël, en septembre 2010, avec pour contrepartie de livrer des renseignements aux services français (juste avant d'aller se former chez les talibans en Afghanistan, toujours en liaison avec la DGSE).