Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Islam - Page 82

  • La situation à Hassaké

    Témoignage à l’agence Fides de Mgr Jacques Behnan Hindo, archevêque syro-catholique d’Hassaké-Nisibi, qui a fui la ville avec ses fidèles et se trouve lui aussi réfugié à Qamishli :

    L’armée gouvernementale regagne momentanément du terrain, avec beaucoup de difficultés, vu que l’on combat en milieu urbain. D’autre part, les milices kurdes présentes sur zone n’ont répondu aux incursions du prétendu Etat islamique que lorsque les jihadistes ont tenté d’attaquer les quartiers kurdes, concentrés dans la partie est de la ville. Jusqu’à ce moment-là, elles n’avaient pas fourni de soutien à l’armée. Il faut également ajouter qu’une partie de la population locale s’est rangée aux côtés des miliciens du prétendu Etat islamique lorsque ceux-ci sont arrivés dans le quartier sud-est d’al-Nachwa. De là, ils ont fait sortir les femmes et les enfants mais les jeunes gens et les adultes sont restés et ont pris fait et cause pour le prétendu Etat islamique. Et maintenant, ce grand quartier est au centre des affrontements les plus violents entre les forces gouvernementales et celles du prétendu Etat islamique.

  • Le salafiste n’est pas un musulman aberrant

    L’Observatoire de l’islamisation publie deux pages du livre La deuxième Fâtiha. L'islam et la pensée des droits de l'homme, éd. Presses universitaires de France, Paris, 2011, de Yadh Ben Achour, ancien doyen de la faculté des sciences juridiques de Tunis. Petits extraits :

    L'erreur serait de supposer que ce salafiste est un pauvre égaré dans l'histoire de l'islam. Cessons de croire à la théorie de l'aberration qui veut que le salafiste ne représente pas l'islam ou que c'est l'enfant maudit de la famille.

    La version intégriste représente une interprétation possible du texte fondateur lui-même ainsi que de son expression dans l'histoire. Ce point de vue serait même le plus proche de la vérité du texte. Mais le plus important est de garder à l'esprit que les différences entre les salafistes et les autres sont plus apparentes que réelles. C'est précisément de là que provient le malentendu le plus grave.

    La violence est un concept théologique et politique central.

  • Seifeddine, jeune Tunisien normal

    Le tueur, l’unique tueur de Sousse, était un jeune homme normal, d’une famille musulmane normale. Il n’avait jamais enfreint les lois, il aimait la  « breakdance » et il était étudiant à l’Institut supérieur des études technologiques de Kairouan.

    Son prénom est également un prénom musulman normal : Seifeddine, c’est-à-dire « sabre de la religion ». Le sabre qui figure sur le drapeau de l’Arabie saoudite. Celui avec lequel on décapite les mécréants. Mais pour être plus efficace on peut remplacer le sabre de l’islam (autre prénom normal : Seif-al-Islam, celui du fils de Kadhafi et celui du fils de Franck Ribéry…) par son équivalent moderne : la kalachnikov. Une kalachnikov normale, évidemment.

  • Hassaké

    La ville de Hassaké a été bombardée dans la nuit du 24 au 25 juin par l’Etat islamique. Des centaines de familles ont fui. « Seulement parmi les fidèles chaldéens, au moins 60 familles se sont déplacées à Qamishli avec leur Curé, le Père Nidal, alors que 10 autres familles ont rejoint la Paroisse d’al-Malikiyah et tous attendent maintenant de comprendre comment évolueront les choses sur le terrain », déclare à Fides Mgr Antoine Audo, évêque d’Alep des Chaldéens et président de Caritas Syrie.

    Hassaké avait déjà fait l’objet d’attaques des jihadistes au cours de ces dernières semaines, attaques qui avaient été repoussées par l’armée syrienne et les miliciens kurdes. Maintenant, Mgr Audo lui-même voit dans la dernière offensive une tentative de mettre la pression sur les milices kurdes qui, ces derniers jours, semblaient gagner du terrain dans la province de Raqqa, la place forte de l’Etat islamique en Syrie.

    Si nous avions encore un peu d’honneur, l’armée française serait à Hassaké, une ville qui a été construite… par l’armée française, du temps, pas si lointain, où la France, et même la République française, défendait encore les chrétiens d’Orient.

  • Au Pakistan

    Le ministre pakistanais de l’Intérieur, Nisar Chaudhry, a demandé aux gouvernements des provinces de mener une enquête sur la sécurité des minorités et de préparer un « plan de sécurité » au profit des communautés non musulmanes, notamment des lieux de culte.

    C’est un progrès, commente une ONG contactée par l’agence Fides, mais « il faut urgemment lutter contre la mentalité extrémiste et contre la haine croissante envers les chrétiens et les autres minorités religieuses qui vivent au Pakistan », et aussi d’intervenir « sur la législation discriminant les minorités », notamment les lois sur le blasphème.

  • L’attentat islamique

    L’attentat de Saint-Quentin-Fallavier dans l’Isère était à l’évidence un attentat islamiste : drapeaux jihadistes, victime décapitée (une première sur le sol français)… Il a fallu cependant quelques heures pour que les médias le disent. Le premier à titrer sur un « attentat islamiste » a été le site de L’Indépendant (de Perpignan), le bien nommé pour le coup.

    Je constate que Manuel Valls a parlé de « terrorisme islamiste », et qu’à l’heure où j’écris personne n’a encore dit – ça devient spectaculaire – que l’attentat de Daniel Dupont… euh… de Yassine Salhi, n’a rien à voir avec l’islam.

    Il y a juste Cambadélis qui a twitté qu’il ne fallait pas faire d’amalgame. Mais il n’a pas dit avec quoi… Avec le radicalisme évangélique ?

    Aux drogués du padamalgam qui ne se sont pas encore réveillés, on se dépêchera de faire connaître la première réaction de la femme du jihadiste, contactée par Europe 1 :

    Je ne sais ce qui se passe ? Ils l'ont arrêté ?... Il est parti au travail ce matin à 7 heures. Il fait des livraisons. Il n'est pas rentré entre midi et deux, moi je l'attends pour l'après-midi. Ma belle-sœur m'a dit Allume la télé, il y a le journal. Et là, elle est en train de pleurer. Moi j'ai le cœur qui va s'arrêter… Moi je le connais c'est mon mari. On a une vie de famille normale. Il part au travail, il rentre… Nous sommes des musulmans normaux. On fait le ramadan. On a trois enfants et une vie de famille normale…

  • Le « déséquilibré » de Graz

    Un homme au volant du 4x4 a foncé à plus de 100 km/h sur la foule dans une rue de Graz. Trois morts, 34 blessés dont 10 grièvement.

    Pour nos journaux, c’est un « déséquilibré mental », un « forcené », ou même… « un véhicule fou » (Ouest France).

    Nulle part semble-t-il, dans les gros médias français, on ne signalait que l’homme est un musulman.

    Il s’appelle Alen Rizvanović, il a 26 ans, il est arrivé de Bosnie en 1993, et il est devenu autrichien.

    Sa page Facebook est éloquente, comme le montre Novopress. Au chapitre des livres, ce sont des livres musulmans, et le « saint Coran ». Les sites préférés sont « islam : la Religion avant la Culture », « Les Etats-Unis chiens d’Israël » et « Convertir à l’Islam », et des dizaines de pages proclament sa dévotion à Allah, le Coran et les Hadiths.

    Comme le rappelle Novopress, le porte-parole de l’État islamique Abu Mohammed al-Adnani avait déjà appelé les musulmans vivant dans les pays occidentaux à mener le djihad sur une petite échelle personnelle plutôt que de s’unir pour former des groupes facilement repérables.
    Son message exact était le suivant :

    « Nous répétons notre appel aux musulmans en Europe à cibler les croisés dans leurs pays d’origine et partout où ils se trouvent… tout musulman qui peut verser une goutte de sang d’un croisé se doit de le faire avec une bombe, un couteau, une voiture, une pierre ou même à coup de pied ou à coup de poing. »

  • Résistance suisse

    Une journaliste suisse de gauche, Mireille Vallette, qui était membre du parti socialiste jusqu’en 2012, a créé samedi dernier une association de lutte contre l’islamisation de la Suisse, intitulée « Vigilance islam », qui suscite un tollé et des demandes d'interdiction...

    Mireille Vallette est certes plus proche de Résistance laïque que de Chrétienté Solidarité, mais elle a le mérite d’attaquer ouvertement tous les complices de la dhimmmitude qui s’installe, et de refuser de faire une distinction entre islam et islamisme.

    Extraits de la charte de l’association :

    Elle considère que l’expansion de l’islam constitue la menace la plus grave qui pèse aujourd’hui sur la démocratie et la liberté dans notre pays.

    Nous rejetons comme trompeuse l’idée d’un cloisonnement étanche entre islam et islamisme. Tous deux se réfèrent au Coran et aux hadiths, lesquels véhiculent une idéologie politico-religieuse totalitaire qui n’admet pas l’égalité des êtres humains ni leur droit à l’autonomie.

    L’islam poursuit son expansion mondiale par la force et l’intimidation. Les pays musulmans n’autorisent pas la liberté religieuse. Leurs minorités confessionnelles ne peuvent pratiquer leur religion que dans des conditions humiliantes impliquant une infériorisation de droit ou de fait.

    Dans leur grande majorité, nos élites politiques, médiatiques et culturelles refusent de reconnaître le caractère liberticide de l’islam et ne font rien pour stopper son développement. Leur trop grande tolérance vis-à-vis d’un système de pensée intolérant et hégémonique est une lâcheté dont nous subissons déjà les conséquences.

    Voir l’article du Temps, et celui des Observateurs où l’on trouvera l’intégralité de la charte.