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Islam - Page 61

  • Mgr Dhimmi

    Marwan Muhammad, conseiller sur le racisme et la xénophobie auprès de l’OSCE, en charge des questions d’« islamophobie » pour les 57 pays de l’organisation, organisait vendredi dernier une conférence internationale « Une approche holistique de la lutte contre l'intolérance et la discrimination envers les musulmans dans la région de l'OSCE ». Sic.

    Voici ce qu’il a twitté :

    Et voici ce qu’il a mis sur sa page Facebook:

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    Le site internet de l’OSCE n’avait donné aucune information préalable sur cette conférence et n’en donne qu’un bref compte rendu, sans citer de représentant du Vatican. Et les services d’information du Vatican paraissent muets sur cette conférence. Je ne sais donc pas qui est le monseigneur dhimmi ou le cardinal traître qui considère que des musulmanes sont plus légitimes que lui…

  • A Alep

    « Nous subissons un bombardement continuel ces derniers jours à Alep, avec des victimes civiles, des blessés et des destructions. La nuit dernière, dans notre quartier (chrétien) il y a eu 4 morts et plus de 15 blessés, outre le fait que des maisons et des immeubles ont été endommagés. Ces bombardements viennent du front des soi-disant modérés, qui en tant que tels sont défendus, protégés et renforcés (par l’Occident). En réalité ils ne sont différents des autres jihadistes que par le nom. »

    Tel est le témoignage de Mgr Georges Abou Khazen, vicaire apostolique d’Alep des Latins.

    Alors que les Turcs bombardent des positions kurdes non loin d’Alep, que des avions saoudiens sont arrivés en Turquie, et que les deux pays se sont mis d’accord pour envoyer des troupes au sol soi-disant contre l’Etat islamique, Mgr Abou Khazen pense que cette escalade masque le désir de faire dérailler les négociations : « Derrière cette stratégie, n’y a-t-il pas le désir d’empêcher l’armée régulière d’avancer et de libérer la région du terrorisme et du jihadisme ? »

    Mgr Abou Khazen, qui a récemment dénoncé le rôle primordial des jihadistes étrangers dans le conflit, appelle à la cessation des bombardements, et encourage les Syriens des deux bords à « s’asseoir à la table de négociation pour que les problèmes soient résolus entre eux par le dialogue ».

  • Le bonheur et la tolérance

    Le Cheikh Mohammed ben Rachid Al Maktoum, émir de Dubaï, vice-président, Premier ministre et ministre de la Défense des Emirats arabes unis, avait annoncé lundi la création de deux secrétariats d’Etat dans le nouveau gouvernement en gestation :

    - un secrétariat d’Etat au Bonheur, qui harmonisera la politique gouvernementale pour créer le bien social et la satisfaction du peuple, et promouvra une société vertueuse et fondée sur la famille ;

    - un secrétariat d’Etat à la Tolérance, pour promouvoir la tolérance comme une valeur fondamentale des Emirats arabes unis.

    L’organigramme du nouveau gouvernement vient d’être publié. Le Cheikh Mohammed ben Rachid Al Maktoum (appelez-moi Cheikh Mohammed, ou même « Cheikh Mo » - on peut être le 5e souverain le plus riche du monde et rester simple), est toujours Premier ministre et ministre de la Défense, cela va de soi. Le secrétaire d’Etat à la Tolérance, septième nommé sur 29, est une femme : Cheikha Loubna bent Khalid ben Sultan al Qasimi, dûment voilée, et ce qui est curieux est qu’elle était jusqu’ici ministre du Commerce extérieur et qu’elle est la 42e femme la plus puissante du monde selon le classement Forbes. Le secrétaire d’Etat au bonheur, quant à lui, vient en 27e position, après trois secrétaires d’Etat sans affectation. C’est aussi une femme : Ouhoud bent Khalfan al Roumi, donc apparentée à Mariam Mohammed Khalfan al Roumi, qui était ministre des Affaires sociales et ne figure plus dans le gouvernement. Ouhoud bent Khalfan al Roumi est inconnue de Google. (Ce qui est curieux est ce nom al Roumi, qui veut dire littéralement le Romain, à savoir le chrétien…)

    Autre innovation annoncée par Cheikh Mohammed : un Conseil national de la Jeunesse, dirigé par un secrétaire d’Etat, là encore une femme, Chamma bent Souhail Faris al Mazroui, 22 ans, également inconnue de Google, sans doute de la famille du ministre de l’Energie. Et comme le dit Cheikh Mohammed, « l’énergie de la jeunesse va alimenter (en anglais dans le texte : fuel) notre gouvernement à l’avenir ».

    On remarquera le mot de « tolérance ». Il est assurément plus précis que le « bonheur » de l'autre nouveau secrétariat d’Etat. Dans les Emirats en effet on « tolère » les chrétiens. A condition qu’ils soient des travailleurs étrangers, indiens ou philippins. Et même on leur donne des terrains pour construire des églises. Et même de plus en plus grandes. A condition qu’on ne voie pas (au moins de loin) que ce sont des églises. Reste à Cheikh Mohammed à persuader ses voisins saoudiens d'adopter la même tolérance (laquelle ne s’applique évidemment pas au domaine politique, faudrait pas exagérer).

  • Le dhimmi se rebiffe

    Le porteur d’eau d’un lycée de filles de Faisalabad est mort en mai 2015. La directrice a donc demandé à l’« officier d’éducation du district » un nouveau porteur d’eau. C’est Qaisar Jahan qui a été embauché. Il a commencé son travail en novembre. Mais, le mois suivant, la directrice découvre que Qaisar Jahan est chrétien. Alors elle lui demande de changer d’affectation pour devenir agent d’entretien. Refus de l’intéressé. La directrice insiste : « Vous êtes chrétien et personne dans l’école ne veut recevoir un verre d’eau de votre part. » Mais Qaisar Jahan reste ferme. Il a été engagé comme porteur d’eau, il restera porteur d’eau. Le 6 février dernier, la directrice écrit à l’officier d’éducation du district pour dénoncer le comportement de Qaisar Jahan.

    Or celui-ci, puisqu’on ne lui permet pas d’accomplir le travail pour lequel il a été engagé, se tourne vers le président de l’Alliance nationale des minorités du Pakistan, le chrétien Lala Robin Daniel, lequel vient de… déposer une plainte pour discrimination : « L’acte de discrimination de la directrice est contraire à l’éthique et viole le code du comportement humain, il viole aussi les articles 11 et 27 de la Constitution du Pakistan et les conventions 105 et 111 de l’OIT. »

    Qaisar Jahan souligne : « Je me battrai pour mes droits, et je ne m’inclinerai pas devant ces gens-là, parce que je crois que mon Sauveur Jésus-Christ m’aidera à obtenir justice. Deux amis à moi ont été embauchés comme porteurs d’eau dans des écoles et ont été obligés de faire du nettoyage. Je ne le ferai pas. »

    Pour prendre la mesure du défi de Qaisar Jahan, il faut bien se représenter dans quel pays cela se passe, un pays où les chrétiens sont, malgré la Constitution, des citoyens de seconde zone, parqués dans des ghettos, voués à des travaux de nettoyage ou, pire, de briqueterie. Et menacés de plaintes pour "blasphème" à tout propos.

    On se souviendra aussi que l’affaire Asia Bibi est née du refus de ses collègues musulmanes de boire l’eau qu’elle leur apportait (alors qu’elles le lui avaient demandé)…

  • 60% d’élèves musulmans…

    La municipalité de Morlaix a décidé d’arrêter les « repas de substitution » les jours où du porc est servi. C’est le contraire de ce qui se passe à Genève, et à Morlaix on ne cache pas qu’il s’agit de l’islam, même si on n’ose pas prononcer le mot : « Ces repas sont devenus un signe distinctif d'une appartenance communautaire. Ce qui n'a pas lieu d'être dans les écoles primaires publiques et laïques », déclare un adjoint.

    L’association des parents d’élèves de l’école Gambetta proteste énergiquement et a organisé une manifestation cet après-midi devant la mairie.

    A l’école Gambetta de Morlaix, il y a 60% d’élèves musulmans.

  • Genève halal

    La plus grande association genevoise de restaurants scolaires, qui sert dix cantines, ne proposera plus de porc aux élèves. Parce que l’équipement des cuisines ne permet pas de préparer deux menus différents. Or, dans certains restaurants, jusqu’à 40% des élèves ne mangent pas de porc. L’association a donc choisi, dit-elle, les repas qui pénalisent le moins d’enfants possible. Soit au moins 60%.

    Mais ça n’a rien à voir avec la religion, affirme la vice-présidente du comité de l’association de restaurants, « d’ailleurs les parents dont les enfants ne mangent pas de porc ne nous en disent pas la raison ». Sic.

    C’est ainsi qu’Allah est grand, et chez lui à Genève.

  • Le culot de Tariq Ramadan

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    Il n'y a pas que les cons qui osent tout...

  • En Iran

    Le monastère chaldéen de la Congrégation des Filles de Marie de Téhéran, qui avait été fermé en 2013, vient de rouvrir (juste avant la visite de Hassan Rohani au Vatican).

    Sœur Luigina Sako, supérieure de la maison romaine de cette congrégation, déclare à l’agence Fides :

    « Notre Congrégation est présente à Téhéran depuis 1963. Avant la révolution islamique, nous tenions également une école. Le monastère est annexé à la paroisse de la Vierge Marie. Maintenant, après une suspension de plus de deux ans, les religieuses pourront reprendre leur action pastorale parmi les gens, dans les paroisses. »

    Le monastère accueillera pour l’heure… deux religieuses, qui appartenaient à cette communauté depuis de nombreuses années avant la fermeture.

    L’archiéparchie chaldéenne de Téhéran compte 6 paroisses et 2.500 baptisés.

  • En Egypte

    Le tribunal de Beni Mazar, province de Minya, en Moyenne-Egypte, a condamné un enseignant à trois ans de réclusion pour outrage à l’islam.

    En avril 2015, après l’assassinat filmé de 21 coptes par l’Etat islamique en Libye, ce professeur avait filmé pendant 30 secondes, avec son téléphone portable, quatre élèves dont un mimait un musulman en prière, un rigolait, et un autre faisait le geste d’égorger un quatrième.

    Certes, dans un pays musulman, c’est d’une dangereuse légèreté. Mais raconter l’anecdote permet de souligner que dans l’autre sens – des musulmans tournant des chrétiens en dérision – il ne se passe évidemment jamais rien.

    Tandis qu’ici, l’enseignant et sa famille ont d’abord été expulsés du village, et lui a été condamné à trois ans de prison ferme.

    Quant aux quatre élèves, ils vont comparaître cette semaine.

    Ils avaient d’abord été arrêtés, puis « libérés » sous caution de 10.000 livres chacun (1.170€), mais depuis l’affaire ils n’ont pas pu retourner à l’école, ni même sortir de chez eux, en raison des menaces…

  • Au Pakistan

    L’Eglise catholique au Pakistan s’inquiète de la proposition de révision des lois sur le blasphème émanant du « Conseil de l’idéologie islamique » - puisque tel est en effet le nom officiel (du moins en anglais) de cet organe du gouvernement pakistanais.

    Alors que des voix s’élèvent sans cesse pour demander la suppression des lois sur le blasphème, cette proposition pourrait conduire à les renforcer…

    Le président de cet organisme, Maulana Muhammad Khan Sheerani, a déclaré : « Le gouvernement du Pakistan devrait déférer la loi sur le blasphème devant le Conseil islamique. Sur ce sujet il y a différentes opinions parmi les religieux. C’est pourquoi le Conseil peut s’occuper sérieusement de la question et dire s’il est nécessaire de confirmer la loi, la durcir ou l’assouplir. » Il dit aussi que le Conseil est disposé à « rouvrir des dossiers pour examiner si les jugements ont été rigoureux et la peine de mort correctement infligée ». Sic.

    Il est clair que si le Conseil se saisit des lois sur le blasphème, ce sera pour les durcir et les rendre intouchables.

    Les défenseurs des droits de l’homme rappellent que c’est au Parlement de s’occuper des lois, et que des institutions comme le Conseil de l’idéologie islamique ne devraient pas exister.

    Addendum

    L’archevêque de Lahore, Mgr Sebastian Shaw, se veut rassurant et déclare à l'agence Fides :

    « Nous approuvons la réflexion et les démarches du Conseil pour l’idéologie et nous espérons qu’une modification de la loi sur le blasphème, permettant d’en empêcher l’abus, puisse être imminente. Déjà, le Président du Pakistan, Mamnoon Hussain, en nous rencontrant l’an passé, nous évêques et d’autres responsables religieux, nous avait communiqué qu’il se serait engagé dans ce sens. L’abus de la loi, utilisée à d’autres fins, fait souffrir de nombreux citoyens pakistanais, musulmans, chrétiens et de toutes les religions, détruisant injustement la vie de nombreux innocents. Nous espérons en un changement qui améliore les choses. »