Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Islam - Page 65

  • Une belle victoire des islamistes

    Les chaînes de télévision nous ont montré avec insistance et complaisance des entrées d’églises gardées par des soldats en armes (en tout 120.000, nous dit-on, policiers et militaires confondus) pour les messes de Noël. Et l’on nous montrait les fidèles tout heureux d’être ainsi « protégés ».

    Donc, l’histoire retiendra que Noël 2015, en France, fut le premier Noël où les églises furent gardées par crainte des attentats. Comme au Caire. Comme à Bagdad. Comme dans un pays musulman.

    Avec cette énorme différence que dans les pays musulmans les chrétiens déplorent cet état de fait, s’en désolent, et non s’en réjouissent.

    Pus fort encore, en divers lieux, de Béziers à Lens, il y avait une garde musulmane à l’entrée de l’église. Et le ministre de l’Intérieur en personne, Bernard Cazeneuve, au lieu de condamner la formation de milices confessionnelles, de s’émerveiller de cette initiative : « Respect pour les musulmans qui ont protégé les églises pour Noël. Concorde et fraternité dans la République. »

    « Les musulmans qui ont protégé les églises », dit-il. C’est une autre première que l’histoire pourra retenir : la première fois qu’un ministre de l’Intérieur de la République française s’exprime officiellement en ministre de la dhimmitude.

    Dans les pays musulmans, quand on veut humilier les chrétiens, on les appelle « nazaréens », d’où le désormais célèbre noun. Quand on veut leur donner leur nom selon le droit musulman (comme le fait toujours l’imam d’al-Azhar, par exemple), on les appelle « ahl al dhimma », littéralement « les gens de la protection », ceux que l’on protège. Une protection analogue à celle de la mafia. C’est-à-dire que d’une part elle est arbitraire, pouvant cesser à tout moment, d’autre part elle n’est pas gratuite. Cette protection qu’assurent les musulmans contre des musulmans ne peut exister que moyennant une contrepartie, appelée jizya (strictement appliquée dans l’Etat islamique, de façon plus ou moins déguisée ailleurs).

    En bref, les musulmans qui ont fait mine de garder des églises, et dont on sait que ce sont, bien sûr, des salafistes et des proches des Frères musulmans, ne l’ont pas fait pour les beaux yeux des chrétiens, mais pour affirmer que la France est un pays islamique, et que si la jizya n’a pas été payée d’avance on saura présenter la facture, d’une façon ou d’une autre.

    En d’autres termes, c’est affirmer que la France est un pays islamique. Et dans ce contexte, le tweet de Cazeneuve en est une confirmation.

  • Brunei sans Noël

    Exemple clair de la montée en puissance de l’islam pur et dur, le sultanat de Brunei a décidé au printemps 2014 d’appliquer la charia à la lettre (décapitation des apostats, lapidation des femmes adultères, amputation des voleurs, coups de fouet pour consommation d’alcool, etc.). Et de l’appliquer à toute la population, alors que 70% seulement des habitants (les Malais de souche) sont musulmans.

    Dès lors il devenait interdit de fêter Noël « ouvertement et de façon excessive », avait dit le sultan. Cette année, le ministère des Affaires religieuses a précisé ce que le sultan entend par là : interdiction de porter des symboles chrétiens, d’allumer des cierges, d’installer des sapins décorés, d’installer toute autre sorte de décoration de Noël, de porter un bonnet de père noël, de chanter des chants religieux, d’envoyer des cartes de vœux de Noël. Le contrevenant s’expose à une peine de cinq ans de prison ou (et) 20.000 $ d’amende. Ces mesures visent à « limiter la célébration “ouvertement et de façon excessive” de Noël parce qu’elle pourrait nuire à l’aqida – fondements de la foi - de la communauté musulmane ».

    N.B. Le gouvernement somalien (?) a également interdit toute activité liée à la fête de la Nativité : « Tous les évènements liés aux célébrations des fêtes de Noël et du Nouvel An sont contraires à la culture islamique et pourraient nuire à la foi de la communauté musulmane. » La différence est que la Somalie n'est pas un pays mais un chaos et que les très rares chrétiens qui y restent se cachent toute l'année, donc ça ne change rien, tandis qu'il y a environ 10% de chrétiens à Brunei.

    (Bien entendu l'Arabie saoudite n'a pas besoin de rappeler que toute manifestation chrétienne est interdite en permanence sur les "terres du Prophète".)

  • Joyeux Mouloud…

    Le P. Vincent Feroldi, nouveau directeur du Service National pour les Relations avec les Musulmans (SNRM), ne se prive pas de souligner que cette année « la célébration de la naissance de Jésus, le Verbe fait chair, coïncide avec celle du Prophète Mohammed »: le Mawlid, ou Mouloud au Maghreb.

    Selon lui « le Mawlid aura lieu le 24 décembre pour la totalité du monde arabe et le 25 décembre pour le reste de la planète ». Il oublie seulement de dire que pour le CFCM et Union des mosquées de France c’est le 23, mais le 24 pour la Grande Mosquée de Paris (comme en Algérie), et qu’en Arabie saoudite on ne célèbre pas cette fête étrangère à l’islam véritable…

    Mais tout est bon pour célébrer le vivre-ensemble pour exprimer « par la parole, par un vœu, par des gâteaux offerts, le respect et la reconnaissance mutuels des deux traditions religieuses »…

    « Il ne s’agit pas de verser dans un quelconque syncrétisme, en comparant Jésus et Mohammed », remarque toutefois le P. Feroldi. Et c’est pour sombrer aussitôt dans le pire syncrétisme, :

    « Profitons aussi de ce moment, pour nous chrétiens, de découvrir la place donnée à Jésus et Marie dans le Coran ! Une sourate entière – la sourate 19 Maryam – est dédiée à la Vierge Marie. »

    Bien sûr il espère que personne ne va la lire, et découvrir l’imposture…

  • Le jeu d’Israël

    L’armée israélienne, qui a déjà bombardé une dizaine de fois des cibles liées au Hezbollah en Syrie depuis le début de la guerre, a mené un raid sur la banlieue de Damas, tuant plusieurs personnes dont un chef du Hezbollah. Ensuite, deux roquettes ont été tirées depuis le sud du Liban sur Israël. Les Israéliens ont alors bombardé neuf fois des cibles du Hezbollah au Sud-Liban.

    Les Israéliens ne se cachent pas pour dire cyniquement qu’ils profitent de la guerre des autres contre l’Etat islamique pour s’en prendre aux forces qui le combattent, sachant qu’elles ne peuvent pas ouvrir un autre front contre Israël.

    Et pendant ce temps-là les Turcs massacrent les Kurdes du PKK, autres combattants engagés contre l’Etat islamique.

    Je n’ai aucune sympathie pour le Hezbollah ou le PKK, mais je constate que la Turquie et Israël (dont on dit comme par hasard qu’ils se rapprochent) font clairement le jeu de l’Etat islamique. Par haine du régime syrien...

  • Nous y voilà

    Le ministre de l’Intérieur craint que les messes de Noël ne soient prises pour cibles par des terroristes. Il a donc envoyé des instructions précises aux préfets et aux directeurs de la police et de la gendarmerie pour que soient protégées les églises les 24 et 25 décembre.

    Comme au Caire ou à Bagdad…

  • En Malaisie

    L’université de technologie Mara, en Malaisie (4.000 enseignants, 172.000 étudiants), ou plus précisément sa Faculté des études islamiques contemporaines, a organisé le 12 décembre un séminaire à huis clos, réservé aux musulmans, sur le thème : « Tendance à l’apostasie et menace de christianisation ». Selon un porte-parole de l’université, « le programme avait trait à différents sujets historiques et contemporains, dont les menaces représentées par l’Etat islamique, les chiites, le terrorisme ou bien encore les croisades ». Sic. Selon une personne qui a assisté au séminaire, il n’y a en réalité été question que des chrétiens : l’utilisation du mot « Allah » dans la Bible, le pape, le prosélytisme chrétiens en Indonésie, et… les croisades.

    La même université avait déjà organisé l’an dernier un séminaire de ce genre, sous le titre très clair : « Menaces et défis posés par la christianisation de la Malaisie ». La Fédération chrétienne de Malaisie avait dénoncé avec force un « discours de haine et de propagande religieuse sectaire à peine déguisé sous couvert de liberté académique », et les protestations chrétiennes avaient été d’autant plus vives qu’étaient intervenus à ce colloque un ancien prêtre converti à l’islam et une ancienne religieuse convertie à l’islam, selon les organisateurs, alors que ces personnes n’avaient jamais été prêtre ou religieuse.

    Cette fois encore, malgré un intitulé moins provoquant et l’absence d’un faux prêtre, les réactions sont vives. « Il est parfaitement inacceptable qu’une université publique utilise des fonds gouvernementaux pour mener des activités visant à diaboliser une minorité religieuse », a déclaré la Fédération chrétienne.

    Selon les observateurs il y a au sein du parti au pouvoir (qui s’est récemment allié avec un parti islamiste) une volonté de laisser se développer l’islam radical pour faire plaisir à un électorat musulman lassé de ce pouvoir usé et corrompu.

  • Au Bangladesh

    Asianews, organe des Missions étrangères, avait rendu compte de l’attaque contre le P. Piero Parolari à Dinajpur. Puis avait suggéré que les assaillants pouvaient avoir des raisons politiques et non religieuses. Puis avait affirmé que le prêtre avait été victime d’une affaire politique.

    Aujourd’hui, Asianews rapporte que l’un des assaillants arrêtés, Sariful Islam, a avoué avoir été l’organisateur de l’attaque. Il est membre de Jamaat ul Mujahideen (le parti des moujahids – des jihadistes comme on dit maintenant), et c’est bien en militant islamiste qu’il a agi, de même qu’il avait aussi attaqué un temple hindou.

  • « Pas en notre nom » !

    Je n’ai pas vraiment compris pourquoi le mouvement spontané (ouarf) de « soutien aux migrants », en septembre, s’appelait « Pas en notre nom ». Mais c’est l’expression qui m’est venue à l’esprit en apprenant la soi-disant « prière commune » de catholiques et de musulmans… à la mosquée turque d’Auray, vendredi dernier 11 décembre, organisée… par le curé de la paroisse Saint-Gildas d’Auray, archiprêtre du doyenné d'Auray, Emile Bigumira.

    Une initiative largement annoncée la veille sur la radio RCF Bretagne-Sud (« Radio Sainte-Anne »…) par une interview du curé sur « cette belle initiative inter-religieuse », et partiellement reprise le lendemain matin pour que les catholiques aillent à la mosquée pour la prière du vendredi...

    « Chrétiens et Musulmans unis dans la même prière », titre Ouest France, « Ces catholiques d'Auray ont assisté à la prière et au prêche de l'imam Fatik Ozturk », relate benoîtement Le Télégramme. Inutile de préciser que l’imam a dit que l’islam est une « religion-de-paix-et-d’amour », que les terroristes « instrumentalisent l’islam », que « le Coran rejette le crime et la terreur », etc. Quant au curé il a dit notamment : « Beaucoup de gens, dont nous faisons partie, nous catholiques et vous musulmans, veulent construire une humanité nouvelle. Nous sommes différents. Notre religion n'est pas la même, mais d'un autre côté nous partageons beaucoup de points communs, comme la fraternité et l'amour de notre prochain. Et surtout nous croyons en un même Dieu. »

    Il ne reste plus beaucoup de catholiques pratiquants, mais l'archiprêtre d’Auray envoie ceux qui lui restent à la mosquée. Non pas tellement pour qu’ils deviennent musulmans, mais pour leur donner une leçon de relativisme. A coup d’énormes mensonges : nous avons le même Dieu, nous prions le même Dieu, nous partageons les mêmes valeurs : la fraternité et l'amour de notre prochain (c’est sans doute son interprétation du mot « jihad »)…

    Le pire étant évidemment qu’il veut « construire une humanité nouvelle » avec les adeptes du Coran, des hadiths et de la charia…

    Faites-le au nom de ce que vous voulez, Emile Bigumira, mais pas au nom de l’Eglise catholique, pas en notre nom.

    le-pere-emile-en-pull-bleu-ainsi-qu-une-vingtaine-de_2665291.jpg

    Le curé, archiprêtre du doyenné d'Auray, c'est celui qui a un pull bleu. Si, il a une petite croix :

    auray.chretiens-et-musulmans-unis-dans-la-meme-priere.jpg

  • Charia

    Eric Zemmour a été condamné à 3.000 euros d'amende pour provocation à la haine envers les musulmans, pour des propos au Corriere Della Sera en octobre 2014. Il y déclarait notamment que les musulmans « ont leur code civil, c'est le Coran», qu'ils «vivent entre eux, dans les banlieues. Les Français ont été obligés de s'en aller ». Ce sont les fameux propos qui l’avaient fait virer d’i-télé.

    Si l’on en croit Le Monde, le réquisitoire du procureur Annabelle Philippe avait été politique, accusant Eric Zemmour de « mettre en place tout ce qu’il faut » pour arriver à la guerre civile qu’il prophétise… Selon l’inversion habituelle : c’est celui qui dénonce un mal qui devient le responsable du mal.

    Annabelle Philippe demandait 10.000€ d’amende.

    C’est elle qui, l’an dernier, avait demandé de la prison à l’encontre d’Alain Soral pour avoir traité de « con » un journaliste. Elle n’avait pas été suivie.

    On voit l’extension de la justice politique, désormais au service de l’islam.

  • Deux Français réfugiés…

    La police autrichienne confirme que les deux "Français" « déguisés en migrants » arrêtés à Salzbourg étaient de faux réfugiés venus de Grèce avec de faux passeports syriens. Ce sont des complices des auteurs des attentats parisiens, et ils attendaient en Autriche des ordres pour perpétrer de nouvelles attaques.