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  • Chez Dati : et de onze !

    Un onzième départ du cabinet de Rachida Dati : celui du conseiller diplomatique Pierre Boussaroque, qui intervient peu après le départ de Gaël Tchakaloff et de François Guéant (le fils du secrétaire général de l’Elysée).

    Comme le cabinet de Rachida Dati compte 19 membres, la démission de 11 d’entre eux au fil des mois est spectaculaire.

    Le porte-parole de la Chancellerie, Guillaume Didier, juge au contraire que tout cela est normal, que ça n’a aucun rapport avec le caractère de Rachida Dati, etc. Pierre Boussaroque avait « un projet professionnel personnel », et il n’est pas vrai que Jean-David Cavaillé soit également en partance, comme le dit Le Point... Jean-David Cavaillé « n’est absolument pas sur le départ »... mais il « avait indiqué qu’il était venu pour un an »...

    On se souvient qu’après le départ de son directeur de cabinet et de sept conseillers, interrogée pour savoir si c’était lié à sa réputation d’avoir mauvais caractère, Rachida Dati avait répondu : « Je veux une équipe qui suive. »

    Guillaume Didier mérite un oscar de la langue de bois.

    (Rappelons que Rachida Dati est d’autre part le seul ministre qui, recevant comme ses collègues 200.000 euros pour ses frais de représentations, en dépense 300.000.)

  • Jean-Marie Le Pen et Rachida Dati

    Parmi les propos tenus à Nancy par Jean-Marie Le Pen, ce sont ceux concernant Rachida Dati qui ont été les plus repris, car, selon le titre de la dépêche de l’AFP, « Le Pen s’en prend à Rachida Dati ». Voilà donc un nouveau dérapage...

    Le président du Front national ne s’en est nullement pris à Rachida Dati, il a posé une question, en rapport avec la doctrine du Front national concernant la double nationalité. Le Front national, a-t-il rappelé, est fondamentalement hostile à la double nationalité, et s’il était au pouvoir il demanderait aux binationaux de choisir : « Vous devez choisir. Si vous choisissez la nationalité étrangère, vous serez des étrangers, respectés en France, mais selon le statut des étrangers, sans bénéficier des avantages que moi je crois devoir réserver aux Français. »

    Et il a pris des exemples. « Par exemple, il poserait la question à Mme Dati : est-ce que vous avez la nationalité marocaine, ou la nationalité française ? »

    La question n’est pas vaine. Lors de la constitution du gouvernement, le journal marocain en langue française L’Opinion s’est exclamé : « Le département français de la Justice confié à une Marocaine ! », et sur le site internet du célèbre journal en langue arabe Ashark Alawsat, un internaute commentait ainsi l’article sur le nouveau gouvernement français : « Une Marocaine à la Justice en France, une Marocaine à l’Education en Belgique. Ce serait désolant de ne pas avoir plus de femmes ministres au Maroc après les législatives de septembre ! »

    La question se pose donc : le ministre français de la Justice est-il être marocain ? Le garde des Sceaux de la France peut-il être de nationalité étrangère ?

    Jean-Marie Le Pen a ensuite cité d’autres exemples, comme celui d’Ingrid Betancourt : la double-nationalité « nous permet de nous mettre sur les reins la responsabilité de cette ancienne candidate à la présidence de la République de Colombie, qui est quand même plus colombienne que française.... »

    Et encore : « Nous nous sentons engagés pour le terroriste Moussaoui, qui est  “franco-marocain“. Je voudrais bien savoir s’il est français ou marocain, s’il est marocain c’est la responsabilité du Maroc, s’il est français c’est la responsabilité de la France.  »