Myron Ebell est l’un des principaux chefs de file américains du combat contre « le mythe du réchauffement climatique ». Il se définit lui-même comme « l’ennemi numéro 1 de l’alarmisme climatique ». Il a été nommé par Donald Trump à la tête de l’Agence de protection de l’environnement pendant la période de transition, avec mission de réfléchir à l’avenir de cette agence (c’est à peu près comme s’il avait nommé Cécile Edel à la tête du Planning familial…).
Il a été invité à faire un discours à Bruxelles lors d’une conférence sur l’environnement organisée par le groupe Alliance des conservateurs et réformistes européens (essentiellement les conservateurs britanniques, le PDC tchèque et les Polonais du PiS).
Les écologistes avaient mobilisé contre la venue d’Ebell, et ils étaient une bonne… trentaine à manifester à l’extérieur. Il y avait aussi à l’intérieur quelques trublions dont un qui, dès le début du discours, a tenté de l’interrompre en l’apostrophant et en brandissant une pancarte « Resist ». Il a été mis dehors par le service de sécurité.
« Quand vous entendez “spécialiste de l’environnement”, pensez “impérialiste éco-urbain” », dit Myron Ebell. Il y a aujourd’hui, non plus un complexe militaro-industriel, mais un « complexe climato-industriel » : « Le pouvoir, l’argent et l’influence sont du côté du mouvement écologiste. » « Nous sommes aujourd’hui confrontés à un conglomérat d’intentions et d’intérêts entre ceux qui croient en la crise du changement climatique et ceux qui ont compris comment s’enrichir grâce à la promotion de ces idées. » « Ce [mouvement] se vante d’être moral, mais en son cœur il y a la promotion des intérêts particuliers de ceux qui ont compris qu’ils pouvaient se remplir les poches en s’assurant que les pays pauvres restaient pauvres pour toujours. »
Il dit aussi :
« Les écologistes vous disent que pour protéger les terres, le gouvernement doit les posséder ou les protéger. En réalité, cela mène à une catastrophe après l’autre. L’Union soviétique était un cauchemar environnemental, avec des produits chimiques toxiques dans l’eau et la terre. Si vous voulez que quelque chose ne fonctionne pas, confiez-la au gouvernement. »
« Les propriétaires de ranchs ou de forêts et les agriculteurs, s’ils n’en prennent pas soin, ils en perdent la valeur. Quand quelque chose est une propriété commune, nous sommes tous encouragés à prendre avant que quelqu’un d’autre ne se serve – et ça, c’est l’histoire du mouvement écologiste. Et c’est complètement faux. L’histoire de l’humanité contredit ce qu’avance le mouvement écologiste. Les citoyens des villes ont perdu leur connexion avec la gérance. »
Le site Euractiv, qui rapporte ces propos avec dégoût, écrit ensuite :
« Précédemment, Maroš Šefčovič, le commissaire européen à l’Union de l’énergie, avait pour sa part déclaré à EurActiv qu’il était très important que Washington ne fasse pas marche arrière sur l’accord de Paris, ratifié sous Barack Obama. »
Ceci est un mensonge patent, typique de l’imposture européiste. L’accord de Paris n’a pas été « ratifié sous Barack Obama », il a été ratifié par Barack Obama sans l’accord nécessaire du Congrès pour les traités internationaux.
Commentaires
Les écolos de tous poils qui nous concoctent le "Grand Paris" veulent planter des salades sur les immeubles pour se donner bonne conscience et valider cette urbanisation démente qui va effacer pour l'éternité les derniers crus agronomiques de l'Ile de France, laquelle pouvait naguère alimenter sans difficultés les Halles de Paris, même en temps de guerres !
Il faut savoir que la France perd ainsi 80000 ha d'excellentes terres fertiles chaque année, parmi les meilleures terres !! ... L'équivalent de la surface totale d'undépartement tous les 7 ans !