Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Europe - Page 56

  • En Autriche

    Karin Kneissl, ministre autrichienne des Affaires étrangères, a déclaré que l’Union européenne avait besoin d’une « réforme complète de l’ensemble du système d’asile et de la gestion des frontières ».

    Dans quel sens ? Celui indiqué par Viktor Orbán, concernant la prévention de l’immigration illégale notamment par la fermeture des frontières.

    Elle a dit :

    « L’Autriche a toujours accueilli des gens. Mais vous devez aussi vous demander d’où ils proviennent. Je me souviens que lorsque la loi martiale a été proclamée en Pologne dans mon enfance, nous avons soudainement eu cinq enfants polonais dans la classe qui étaient venus seuls. Ils partageaient notre culture. »

    Et encore :

    « Il y a des migrants qui ne seraient jamais venus sans l’appel de Merkel. Je voyageais au Proche-Orient à l’automne 2015 et j’ai rencontré beaucoup de gens qui disaient: “Merkel nous a appelés!” Ils ont abandonné leur travail pour migrer en Europe. »

    A l'automne 2015 (elle était journaliste), elle avait déjà souligné que la plupart d'entre eux étaient des migrants économiques et que les demandeurs d'asile sont pour la plupart des jeunes hommes de 20 à 30 ans.

    Karin Kneissl a été nommée au gouvernement par le FPÖ (dont elle ne fait pas partie). Elle est une authentique spécialiste du Proche-Orient.

  • "Pour nous, c’est la Hongrie d’abord"

    tn496c0.jpeg

    Viktor Orbán a prononcé hier son traditionnel discours sur l’état de la nation. Extraits du discours et du résumé officiel :

    « Nous, les Hongrois, aurons un avenir si nous restons hongrois, si nous cultivons la langue hongroise, si nous protégeons notre culture chrétienne et hongroise et si nous préservons notre indépendance et la liberté hongroise. »

    De l'avis de M. Orbán, le modèle hongrois fonctionne et il réussit parce que des millions de Hongrois y croient. Il a souligné que la valorisation du travail, le soutien aux familles, le maintien de l'identité nationale et la préservation de l'indépendance sont les éléments de l'avenir, et cet avenir peut être celui de la Hongrie.

    « Actuellement nous avons notre indépendance, mais ce n'est pas comme la confiture : elle ne se conserve pas indéfiniment sur l’étagère, et elle doit être défendue de temps en temps. » Il a exhorté son public à ne pas oublier que le sort du pays ne doit pas être confié à des internationalistes.

    Le Premier ministre a attiré l'attention sur le fait que la Hongrie a gagné en prestige et que « notre réputation, notre visibilité et notre influence sont plus grandes que ce que justifierait la taille du pays ou notre économie ». Selon lui, cela est principalement dû au fait que, depuis huit ans, la coalition Fidesz-KDNP a « arrêté net le politiquement correct en Hongrie. L'Euroblabla, la grandiloquence libérale et les platitudes politiquement correctes ont été abandonnés. Nous avons renvoyé la muselière à Bruxelles et la laisse du chien au FMI. »

    « Nous sommes ceux qui croient que le dernier espoir pour l’Europe est le christianisme. » Parlant sur un podium portant le slogan "Pour nous, c'est la Hongrie d'abord", M. Orbán a déclaré que les « nuages noirs » que l'immigration a fait s’amasser sur l'Europe sont une indication montrant que le nombre d'immigrants dans les pays d'Europe occidentale va augmenter à un rythme accéléré.

    D'après des rapports de l'OTAN, d'ici à 2020, soixante millions de personnes partiront pour l'Europe, a-t-il noté, ajoutant que la plupart de ces immigrants viendront de pays islamiques.

    « Si les choses continuent comme ça, il y aura une nette majorité musulmane dans les grandes villes d'Europe, et Londres ne sera pas un cas particulier, mais une pionnière », a-t-il dit.

    Le Premier ministre a également évoqué le différend entre l'Europe occidentale et l’Europe centrale, expliquant que l'Europe occidentale est devenue une zone d'immigration et un milieu métissé, tandis que l'Europe centrale se dirige vers un avenir totalement différent avec un développement nouveau.

    M. Orbán a déclaré que la Hongrie avait défendu avec succès ses frontières méridionales grâce à la construction de la barrière, à la mise en œuvre de défenses physiques et juridiques, et à la fermeté exemplaire de la police des frontières. « Nous nous tenons sur des fondations solides », a-t-il déclaré, « mais aussi absurde que cela puisse paraître », la menace qui pèse actuellement sur la Hongrie vient de l'Occident.

    Selon le Premier ministre, le danger vient des politiciens de Bruxelles, de Berlin et de Paris qui veulent que la Hongrie adopte leurs politiques : « les politiques qui ont fait d'eux des pays d'immigration et ont ouvert les portes au déclin de la culture chrétienne et à la propagation de l'Islam ».

    Aujourd'hui, le « mantra à la mode » est que l'Europe centrale doit devenir comme eux, parce que cela constituerait une solidarité, a-t-il remarqué. En réponse, a déclaré M. Orbán, il doit être clairement indiqué que « la Hongrie est solidaire des peuples et des dirigeants d'Europe occidentale qui veulent sauver leur pays et leur culture chrétienne ».

    Le Premier ministre a déclaré qu'à son avis, les pays du groupe de Visegrád (V4) sont fermes. Il a également souligné le fait que l'Autriche s'est également engagée dans une direction patriotique et chrétienne, et qu'une résistance intellectuelle et politique s'est développée en Bavière sous la direction de la CSU. Il attend également avec impatience les résultats de l'élection italienne et le tournant qui en résultera, par lequel « le sens commun, l'identité nationale et culturelle italienne et Silvio Berlusconi pourront une fois de plus revenir à une position de gouvernement: Forza Italia! »

    Il a également mentionné les politiciens européens qui, ces dernières années, « ont planté leurs crocs sur nous, mais qui ont fini par se casser les dents ». Parmi ceux-ci, il a énuméré les anciens chanceliers autrichiens Werner Faymann et Christian Kern, le Premier ministre italien Matteo Renzi et le Premier ministre croate Zoran Milanović. Il a également mentionné le politicien allemand Martin Schulz, qui, selon M. Orbán, était obsédé par le fait de devenir tout, mais finalement n'est devenu rien. « La liste est loin d'être exhaustive, et je crois qu'il y a encore des places vacantes », a-t-il noté.

    Le Premier ministre a critiqué l'un des principaux idéologues du réseau Soros, le commissaire aux droits de l'homme du Conseil de l'Europe, qui a « laissé échapper » qu'un programme secret avait été lancé il y a quelques années pour « engendrer une race de type Soros ». « De leur point de vue, nous, natifs de notre propre patrie, de notre propre patrie, de notre propre culture et de notre propre religion [...] du point de vue de Soros, nous sommes des individus hors rédemption, qui ne peuvent être convertis », a souligné M. Orbán. Il a ajouté : « Nous ne resterons pas les bras croisés pendant que les gens complotent pour mettre en œuvre le plan Soros et, si nécessaire, nous déploierons un arsenal juridique de plus en plus fort. »

    Dans un premier temps, le Premier ministre a cité le paquet législatif "Stop Soros", expliquant qu'il promulguerait les mesures suivantes : subordonner les activités liées à la migration et aux migrants à une licence ; réaffecter une partie du financement étranger reçu par les ONG pro-migrantes à la protection des frontières ; ordonner un examen financier complet de ces organisations ; et stipuler que ceux qui n'abandonnent pas leurs plans dangereux seront simplement bannis du pays - « peu importe leur puissance et leur richesse ».

  • "Propagande"

    La « capitale européenne de la culture », en 2023, sera hongroise. Sept villes ont fait acte de candidature, dont Székesfehérvár. Cette ville, située entre le lac Balaton et Budapest, fut la capitale du roi saint Etienne et resta capitale de la Hongrie pendant 500 ans. On l’appelait Alba Regia, « Albe royale » : (le château) blanc du roi (Etienne). Elle a été éliminée par le « jury international » (de l’Union européenne), parce que son clip de présentation est raciste, pas assez laïque, et trop joyeux :

    « C’est un film de propagande de l’Europe blanche et chrétienne. Tout le monde est blanc, heureux, et danse dans les rues. »

    En effet, c’est littéralement effroyable, et il faut le voir pour le croire. Des gens qui osent être heureux sans migrants et sans mosquée… Il y a même un prêtre en soutane. Au XXIe siècle ! Heureusement que l’Union européenne veille à la bonne tenue de la culture. Mais les autres villes hongroises vont avoir du mal à mettre des migrants et des « colorés » là où il n’y en a pas. Peut-être que s’ils sont tristes et qu’ils n’ont pas de curé ça passera...

  • Italexit

    La Ligue du Nord n’exclut pas une sortie de l’Italie de l’UE si Bruxelles refuse de renégocier d’ici deux ans ses règlements en matière de fiscalité et d’immigration :

    « Si d’ici là nous n’avons rien obtenu (…), nous n’excluons pas un retrait, comme la Grande-Bretagne l’a fait », a déclaré à Reuters Claudio Borghi, responsable de la politique économique au sein de la Ligue.

    La coalition de droite (Forza Italia, Ligue du Nord, Frères d’Italie), devrait remporter les prochaines élections. A priori le parti de Berlusconi devrait être devant la Ligue du Nord. Mais l’inverse n’est pas exclu. Or l’accord entre ces partis stipule que c’est le parti arrivé en tête qui désigne le chef du gouvernement.

    Comme on le sait, Forza Italia est moins eurosceptique que la Ligue du Nord, mais la colère gronde aussi chez Berlusconi contre la rigueur budgétaire imposée par l’UE.

  • Brexit

    La deuxième plus importante banque du Japon, Sumitomo Mitsui Financial Group, a décidé d’installer son nouveau siège européen à Londres, où elle va signer un bail de 20 ans pour 15.000 m2 de bureaux.

    C’est la troisième grande banque à louer de nouveaux bureaux à Londres depuis le vote du Brexit, après Wells Fargo et Deutsche Bank.

  • Deux non à Macron

    Macron voulait des listes transnationales aux européennes pour relancer l’idée européenne, et il ne voulait plus du système de « Spitzenkandidaten ». Hier, les députés européens ont voté contre les listes transnationales, et pour le système de Spitzenkandidaten…

    Il était possible de constituer des listes transnationales grâce au Brexit qui va libérer 73 sièges. L’idée était d’en affecter 46 à des députés élus sur des listes européennes, évidemment pour tenter d’imposer l’européisme idéologique. Lors du débat, Guy Verhofstadt a déclaré que c’était « la seule façon de créer un démos européen : on a besoin de créer un démos européen, et cela ne peut pas arriver spontanément par accident ». Et il a argumenté que s’il y avait une seule circonscription aux Etats-Unis c’est Hillary Clinton qui aurait été élue… Argument qui a été retourné par Paul Rangel, pourtant social-démocrate (mais portugais) : « Si nous ne sommes pas une fédération, pourquoi devrions-nous avoir une circonscription unique que même les fédérations n’ont pas ? » Et finalement c’est l’amendement du Hongrois György Schöpflin, du parti de Viktor Orban (suppression de toute mention d’une liste transnationale), qui a été adopté…

    La résolution du Parlement européen propose de réduire de 751 à 705 le nombre de députés, et de distribuer les 27 sièges restants à divers pays pour rétablir l’équité. La France devrait ainsi avoir 5 sièges de plus.

    D’autre part les députés européens ont soutenu, sans surprise, le principe de Spitzenkandidaten, qu’ils avaient inventé : le chef de file du parti européen qui remporte les élections devient automatiquement le président de la Commission européenne. Au nom, comme toujours, de la démocratie et de la transparence. Bien que ce soit contraire au traité européen. Lequel stipule que ce sont les chefs d’Etat et de gouvernement qui choisissent le président de la Commission. Mais on sait depuis longtemps que les traités sont des chiffons de papier… sauf quand il s’agit de chercher des poux sur la tête des Polonais ou des Hongrois…

  • Vengeance

    575ec7e99def0_o,size,969x565,q,71,h,ff54b8.jpeg

    Ryszard Czarnecki a été viré de son poste de vice-président du Parlement européen ce matin, à l’issue d’un vote des députés : 447 voix contre 196.

    Ryszard Czarnecki avait osé critiquer une émission d’Arte à charge contre le gouvernement polonais, où la chaîne donnait la parole au pire député polonais possible, Róża Thun, militante européiste extrémiste, qui affirmait que la Pologne était en train de « tourner le dos à l’Europe et de devenir une dictature ». Il avait dit que Róża Thun se comportait en délatrice et en « szmalcownik ». Ce terme argotique désigne « un malfaiteur qui, pendant l’occupation allemande en Pologne (1939-1945), s'est livré au chantage ou à d'autres formes de vols, extorsions et violences à l'encontre des Juifs ou d'autres personnes qui cachaient ou aidaient les Juifs » (Wikipedia). Sommé de s’excuser, Ryszard Czarnecki avait refusé et avait réitéré sa critique de politiciens qui « vendent leur propre pays pour des postes dans des institutions internationales », qui « dénoncent leur propre pays et lèvent la main contre leur terre natale ». Et il faisait remarquer qu’il y avait une « falsification de l’histoire » dans la lettre des présidents de groupes qui sommaient le président du Parlement européen de lui retirer sa vice-présidence : ils évoquent la collaboration de Polonais avec des nazis (pour expliquer le mot « szmalcownik »), mais « il n’y a pas d’Allemands : ce n’est pas l’Allemagne qui a envahi la Pologne... L’Allemagne n’est pas responsable de la mort de six millions de citoyens polonais, mais certains nazis. Ce qui reste de cette lettre, c’est que les Polonais ont collaboré avec les nazis, et les Allemands se sont évaporés… »

    C’est évidemment un pur hasard si le vote de ce matin a lieu le lendemain du jour où le président polonais Andrzej Duda a signé la loi qui vise à défendre l’honneur national et à interdire l’emploi d’expressions comme « camps de la mort polonais »…

  • Le Bulgare ne prend pas de gants

    Jeudi dernier il y avait à Bruxelles une conférence sur la sécurité et la gestion des migrations dans les Balkans. Il y avait là forcément le commissaire européen ad hoc, Dimitris Avramopoulos, qui assura que le plan de relocation des migrants avait été « une réussite européenne » (« a european success story »). Prenant ensuite la parole, Boyko Borisov, Premier ministre bulgare, qui assure à ce titre la présidence tournante du Conseil européen, déclara tout net que cette politique avec été « un échec complet » et qu’il fallait donner des solutions permettant d’en finir avec le « chaos » engendré par cette politique…

    « Au lieu de nous disputer entre nous pour savoir combien de migrants chacun doit accepter, nous devons adopter une nouvelle approche. »

    Laquelle, dit Borisov, passe par le renforcement des frontières extérieures de l’UE, et la définition de critères distinguant clairement les réfugiés des migrants économiques à des points d’entrée, tout en améliorant les échanges de données entre les Etats membres pour mieux suivre les terroristes potentiels.

    Non seulement il faut sélectionner les « migrants » avant qu’ils entrent sur le territoire de l’UE, mais, a-t-il ajouté, il faudrait construire des installations sécurisées sur les frontières des pays en guerre afin de traiter cette question avant que les migrants potentiels quittent leur pays.

    Quant à ceux qui sont là et qui ne sont pas de vrais réfugiés, il faut qu’ils rentrent chez eux : « Je ne comprends pas pourquoi nous devrions verser des milliards d’euros dans les économies de pays comme l’Afghanistan, la Libye et la Syrie et ensuite réparer les dégâts causés par quelqu’un d’autre. Nous devons réfléchir à comment préparer les gens de ces pays à rentrer chez eux et à réparer leurs propres économies. »

  • Autriche-Hongrie

    3795ba9c8183e13c122889c268a5a398.jpeg

    Le nouveau chancelier autrichien Sebastian Kurz a reçu hier à Vienne le Premier ministre hongrois Viktor Orbán.

    Les deux hommes se sont montrés en parfait accord sur la politique migratoire, contre les quotas européens obligatoires, pour l’arrêt absolu de l’immigration illégale qui menace la civilisation chrétienne, et pour le contrôle des frontières extérieures de l’UE. Sebastian Kurz a félicité Viktor Orbán d’avoir réussi à couper la route des Balkans.

    Sebastian Kurz a répété ce qu’il avait dit à Angela Merkel, que l’Autriche souhaite être un « pont » entre l’Europe occidentale et les pays d’Europe centrale, et donc que son adhésion au Groupe de Visegrád n’est pas à l’ordre du jour.

    Cependant, ce que Viktor Orbán aura retenu, et qui aura été reçu 5/5 à Bruxelles, est que l’Autriche est ouvertement un allié de la Hongrie et des autres pays du V4 contre la politique migratoire de l’UE.

    (Sur la photo on remarquera une différence avec les pays du V4: ceux-ci n'ont jamais le drapeau de l'UE sur les photos officielles.)

  • Ils ont perdu

    Le dépouillement n’est pas terminé, mais il est clair que Milos Zeman, le président tchèque sortant, anti-immigration et anti-islam, a été réélu.

    Les eurocrates espéraient que Milos Zeman allait être battu par son adversaire Jiri Drahos. Selon les sondages les deux hommes étaient à égalité, ce qui était curieux compte tenu de la popularité de Zeman. Mais il fallait espérer que le candidat « pro-européen » batte le candidat « pro-russe », puisque c’est ainsi qu’on (dé)raisonne à Bruxelles. Hier, le site EUobserver, qui veut se donner une image sérieuse et mesurée, allait même jusqu’à appeler Zeman le « troll du Kremlin »…