Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Deux non à Macron

Macron voulait des listes transnationales aux européennes pour relancer l’idée européenne, et il ne voulait plus du système de « Spitzenkandidaten ». Hier, les députés européens ont voté contre les listes transnationales, et pour le système de Spitzenkandidaten…

Il était possible de constituer des listes transnationales grâce au Brexit qui va libérer 73 sièges. L’idée était d’en affecter 46 à des députés élus sur des listes européennes, évidemment pour tenter d’imposer l’européisme idéologique. Lors du débat, Guy Verhofstadt a déclaré que c’était « la seule façon de créer un démos européen : on a besoin de créer un démos européen, et cela ne peut pas arriver spontanément par accident ». Et il a argumenté que s’il y avait une seule circonscription aux Etats-Unis c’est Hillary Clinton qui aurait été élue… Argument qui a été retourné par Paul Rangel, pourtant social-démocrate (mais portugais) : « Si nous ne sommes pas une fédération, pourquoi devrions-nous avoir une circonscription unique que même les fédérations n’ont pas ? » Et finalement c’est l’amendement du Hongrois György Schöpflin, du parti de Viktor Orban (suppression de toute mention d’une liste transnationale), qui a été adopté…

La résolution du Parlement européen propose de réduire de 751 à 705 le nombre de députés, et de distribuer les 27 sièges restants à divers pays pour rétablir l’équité. La France devrait ainsi avoir 5 sièges de plus.

D’autre part les députés européens ont soutenu, sans surprise, le principe de Spitzenkandidaten, qu’ils avaient inventé : le chef de file du parti européen qui remporte les élections devient automatiquement le président de la Commission européenne. Au nom, comme toujours, de la démocratie et de la transparence. Bien que ce soit contraire au traité européen. Lequel stipule que ce sont les chefs d’Etat et de gouvernement qui choisissent le président de la Commission. Mais on sait depuis longtemps que les traités sont des chiffons de papier… sauf quand il s’agit de chercher des poux sur la tête des Polonais ou des Hongrois…

Commentaires

  • Moi je trouve qu'on devrait supprimer la droite, la gauche et n'avoir que des listes LREM pour toute l'Europe. Un truc à la chinoise avec des sessions d'une semaine par an. De toute façon, le Parlement européen a plutôt moins d'attributions que l'Assemblée populaire chinoise.
    Et puis, au lieu de listes transnationales, il n'y a qu'à faire des listes homosexuelles, transexuelles, bisexuelles, intersexuelles, avec des Arabes, des Africains et un ou deux Lapons pour la diversité. Un truc un peu coloré, quoi.

  • Verhofstadt: encore un nom qui me rend honteux d'être belge. jpsnyers.blogspot.com

  • Guy Verhofstadt et Daniel Cohn-Bendit, des malfaisants comme il y en a des plus en plus. En France, les noms qui rendent honteux d'être Français sont légion. Mais consolons-nous, ces gens ne sont ni Français, ni Belges, mais des traîtres mondialistes.

  • Vous n'êtes pas gentil, car Guy Verhofstadt a beaucoup fait en Belgique pour les homosexuels, trans et autres bidules colorés à plume dans l'arrière-train. Quant à Cohn-Bendit, on lui doit la reconnaissance du droit à la sexualité (avec pervers lippu, boutonneux et libidineux de préférence) pour les petites filles de cinq ans. C'est quand même un progrès, m... !

  • « la seule façon de créer un démos européen : on a besoin de créer un démos européen"
    Il y une faute de frappe:
    « la seule façon de créer un démon européen : on a besoin de créer un démon européen"

  • La seule façon de construire un démos européen, c'est de détruire les peuples. Or Il semblerait, à la différence de Con-Bandit, que Verhofstadt soit opposé à la destruction des peuples et donc à leur fusion en un "démos" européen métissé.

    Comme il l’a dit l’ancien à l’occasion du soixantième anniversaire de la déportation des Juifs de Belgique :

    « Ceux qui veulent détruire « un peuple » en tant que peuple et « une religion » en tant que religion, s’en prennent à toute l’humanité. Car un crime contre l’humanité est aussi un crime contre notre nature humaine. Les crimes contre l’humanité ne doivent jamais être oubliés, ne peuvent jamais être oubliés et le désir qu’ils soient oubliés doit être proscrit, car, comme le dit un proverbe juif, «Se souvenir est une forme d’espoir ».

    Gardons donc confiance, car avec des gens comme lui, les Gaulois ont bien de l'avenir, les catholiques aussi...et je ne vous parle pas de l'avenir des Celtes noirs joueurs de biniou.

    Suivons ses conseils de sagesse et de prudence... et pour ne rien oublier, calligraphions en lettres gothiques les noms de tous ces politiciens et autres grands"Européens", dressons des listes... et vivons dans l'espoir.

Les commentaires sont fermés.