Jeudi dernier il y avait à Bruxelles une conférence sur la sécurité et la gestion des migrations dans les Balkans. Il y avait là forcément le commissaire européen ad hoc, Dimitris Avramopoulos, qui assura que le plan de relocation des migrants avait été « une réussite européenne » (« a european success story »). Prenant ensuite la parole, Boyko Borisov, Premier ministre bulgare, qui assure à ce titre la présidence tournante du Conseil européen, déclara tout net que cette politique avec été « un échec complet » et qu’il fallait donner des solutions permettant d’en finir avec le « chaos » engendré par cette politique…
« Au lieu de nous disputer entre nous pour savoir combien de migrants chacun doit accepter, nous devons adopter une nouvelle approche. »
Laquelle, dit Borisov, passe par le renforcement des frontières extérieures de l’UE, et la définition de critères distinguant clairement les réfugiés des migrants économiques à des points d’entrée, tout en améliorant les échanges de données entre les Etats membres pour mieux suivre les terroristes potentiels.
Non seulement il faut sélectionner les « migrants » avant qu’ils entrent sur le territoire de l’UE, mais, a-t-il ajouté, il faudrait construire des installations sécurisées sur les frontières des pays en guerre afin de traiter cette question avant que les migrants potentiels quittent leur pays.
Quant à ceux qui sont là et qui ne sont pas de vrais réfugiés, il faut qu’ils rentrent chez eux : « Je ne comprends pas pourquoi nous devrions verser des milliards d’euros dans les économies de pays comme l’Afghanistan, la Libye et la Syrie et ensuite réparer les dégâts causés par quelqu’un d’autre. Nous devons réfléchir à comment préparer les gens de ces pays à rentrer chez eux et à réparer leurs propres économies. »
Commentaires
Cette commission européenne devient de plus en plus une superstructure qui contrarie la souveraineté populaire des Etats.
Il serait temps de comprendre que son comportement est dictatorial donc fasciste, comme ils disent.
oui, c'est parfaitement clair que la Commission est une dictature, peut-être pas en droit, mais totalement en pratique.
Quelqu'un avait déjà fait la remarque que la Commission est composée d'individus non-élus, et dépourvus de toute responsabilité devant les électeurs, qui imposent leur agenda politico-économique discrétionnaire aux Etats.
De facto, la Commission est donc une structure totalitaire typique, non-élue, non-représentative, directive et ne rendant des comptes à personne.