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"Pour nous, c’est la Hongrie d’abord"

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Viktor Orbán a prononcé hier son traditionnel discours sur l’état de la nation. Extraits du discours et du résumé officiel :

« Nous, les Hongrois, aurons un avenir si nous restons hongrois, si nous cultivons la langue hongroise, si nous protégeons notre culture chrétienne et hongroise et si nous préservons notre indépendance et la liberté hongroise. »

De l'avis de M. Orbán, le modèle hongrois fonctionne et il réussit parce que des millions de Hongrois y croient. Il a souligné que la valorisation du travail, le soutien aux familles, le maintien de l'identité nationale et la préservation de l'indépendance sont les éléments de l'avenir, et cet avenir peut être celui de la Hongrie.

« Actuellement nous avons notre indépendance, mais ce n'est pas comme la confiture : elle ne se conserve pas indéfiniment sur l’étagère, et elle doit être défendue de temps en temps. » Il a exhorté son public à ne pas oublier que le sort du pays ne doit pas être confié à des internationalistes.

Le Premier ministre a attiré l'attention sur le fait que la Hongrie a gagné en prestige et que « notre réputation, notre visibilité et notre influence sont plus grandes que ce que justifierait la taille du pays ou notre économie ». Selon lui, cela est principalement dû au fait que, depuis huit ans, la coalition Fidesz-KDNP a « arrêté net le politiquement correct en Hongrie. L'Euroblabla, la grandiloquence libérale et les platitudes politiquement correctes ont été abandonnés. Nous avons renvoyé la muselière à Bruxelles et la laisse du chien au FMI. »

« Nous sommes ceux qui croient que le dernier espoir pour l’Europe est le christianisme. » Parlant sur un podium portant le slogan "Pour nous, c'est la Hongrie d'abord", M. Orbán a déclaré que les « nuages noirs » que l'immigration a fait s’amasser sur l'Europe sont une indication montrant que le nombre d'immigrants dans les pays d'Europe occidentale va augmenter à un rythme accéléré.

D'après des rapports de l'OTAN, d'ici à 2020, soixante millions de personnes partiront pour l'Europe, a-t-il noté, ajoutant que la plupart de ces immigrants viendront de pays islamiques.

« Si les choses continuent comme ça, il y aura une nette majorité musulmane dans les grandes villes d'Europe, et Londres ne sera pas un cas particulier, mais une pionnière », a-t-il dit.

Le Premier ministre a également évoqué le différend entre l'Europe occidentale et l’Europe centrale, expliquant que l'Europe occidentale est devenue une zone d'immigration et un milieu métissé, tandis que l'Europe centrale se dirige vers un avenir totalement différent avec un développement nouveau.

M. Orbán a déclaré que la Hongrie avait défendu avec succès ses frontières méridionales grâce à la construction de la barrière, à la mise en œuvre de défenses physiques et juridiques, et à la fermeté exemplaire de la police des frontières. « Nous nous tenons sur des fondations solides », a-t-il déclaré, « mais aussi absurde que cela puisse paraître », la menace qui pèse actuellement sur la Hongrie vient de l'Occident.

Selon le Premier ministre, le danger vient des politiciens de Bruxelles, de Berlin et de Paris qui veulent que la Hongrie adopte leurs politiques : « les politiques qui ont fait d'eux des pays d'immigration et ont ouvert les portes au déclin de la culture chrétienne et à la propagation de l'Islam ».

Aujourd'hui, le « mantra à la mode » est que l'Europe centrale doit devenir comme eux, parce que cela constituerait une solidarité, a-t-il remarqué. En réponse, a déclaré M. Orbán, il doit être clairement indiqué que « la Hongrie est solidaire des peuples et des dirigeants d'Europe occidentale qui veulent sauver leur pays et leur culture chrétienne ».

Le Premier ministre a déclaré qu'à son avis, les pays du groupe de Visegrád (V4) sont fermes. Il a également souligné le fait que l'Autriche s'est également engagée dans une direction patriotique et chrétienne, et qu'une résistance intellectuelle et politique s'est développée en Bavière sous la direction de la CSU. Il attend également avec impatience les résultats de l'élection italienne et le tournant qui en résultera, par lequel « le sens commun, l'identité nationale et culturelle italienne et Silvio Berlusconi pourront une fois de plus revenir à une position de gouvernement: Forza Italia! »

Il a également mentionné les politiciens européens qui, ces dernières années, « ont planté leurs crocs sur nous, mais qui ont fini par se casser les dents ». Parmi ceux-ci, il a énuméré les anciens chanceliers autrichiens Werner Faymann et Christian Kern, le Premier ministre italien Matteo Renzi et le Premier ministre croate Zoran Milanović. Il a également mentionné le politicien allemand Martin Schulz, qui, selon M. Orbán, était obsédé par le fait de devenir tout, mais finalement n'est devenu rien. « La liste est loin d'être exhaustive, et je crois qu'il y a encore des places vacantes », a-t-il noté.

Le Premier ministre a critiqué l'un des principaux idéologues du réseau Soros, le commissaire aux droits de l'homme du Conseil de l'Europe, qui a « laissé échapper » qu'un programme secret avait été lancé il y a quelques années pour « engendrer une race de type Soros ». « De leur point de vue, nous, natifs de notre propre patrie, de notre propre patrie, de notre propre culture et de notre propre religion [...] du point de vue de Soros, nous sommes des individus hors rédemption, qui ne peuvent être convertis », a souligné M. Orbán. Il a ajouté : « Nous ne resterons pas les bras croisés pendant que les gens complotent pour mettre en œuvre le plan Soros et, si nécessaire, nous déploierons un arsenal juridique de plus en plus fort. »

Dans un premier temps, le Premier ministre a cité le paquet législatif "Stop Soros", expliquant qu'il promulguerait les mesures suivantes : subordonner les activités liées à la migration et aux migrants à une licence ; réaffecter une partie du financement étranger reçu par les ONG pro-migrantes à la protection des frontières ; ordonner un examen financier complet de ces organisations ; et stipuler que ceux qui n'abandonnent pas leurs plans dangereux seront simplement bannis du pays - « peu importe leur puissance et leur richesse ».

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