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Europe - Page 38

  • Un pas de plus

    Jusqu’ici, et encore quand il y a eu l’accord de suspension du Fidesz du PPE, Viktor Orban disait qu’il soutenait le candidat du PPE, Manfred Weber, comme futur président de la Commission européenne. C’est terminé. Il l’a annoncé au cours d’un conférence de presse commune avec Heinz-Christian Strache, évoquant une interview de Weber à la télévision ZDF :

    « M. Weber a déclaré que non seulement il n'avait pas besoin des suffrages hongrois pour devenir président de la Commission, mais aussi qu'il ne voulait pas des suffrages hongrois pour devenir président de la Commission. C'est une offense envers la Hongrie et les électeurs hongroi. Après cela la Hongrie et le Premier ministre hongrois ne peuvent plus lui apporter leur soutien. »

  • Rattrapage

    Nathalie Loiseau et Marlène Schiappa ont publié une tribune conjointe dans le JDD où elles disent lancer un « pacte Simone Veil ».

    Nous proposons d’harmoniser par le haut les droits des femmes en Europe en incitant les États membres à introduire dans leur législation les mesures les plus avancées ayant fait leurs preuves ailleurs en Europe, comme le voulait Gisèle Halimi. C’est ce que nous appelons le Pacte Simone Veil.

    Ce Pacte inclura les droits sexuels et reproductifs, la lutte contre les violences sexistes et sexuelles ou les progrès en direction de l’égalité salariale.

    On a compris qu’il s’agit de faire oublier la fameuse et si "scandaleuse" bande dessinée écrite par Nathalie Loiseau, en tant que tête de liste LaREM, montrant que l’UE n’est pas du tout dictatoriale puisqu’en Pologne deux hommes ne peuvent pas se marier et que chaque pays doit faire comme il veut…

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    Et donc pour expier ce péché, on fonce dans l’avortement pour tous…

    On ne sait pas trop l’impact que va avoir cette ignominie. Mais ce même dimanche à Paris, lors de la « grande marche pour l’Europe » organisée par le parti au pouvoir, il y avait moins de participants que de candidats sur la liste…

  • A Berlin

    A Berlin aussi, le prénom qui a été le plus donné aux garçons l’an dernier a été Mohammed.

    A Brême Mohammed est en deuxième position.

    Ainsi se construit peu à peu l’Eurabia (occidentale, car à Budapest ou à Varsovie Mohammed est inconnu...).

  • Orbán et Salvini

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    Matteo Salvini a rencontré Viktor Orbán hier à Budapest.

    Selon RFI, le Premier ministre hongrois a déclaré :

    « Pour nous les Hongrois, la valeur la plus importante est la liberté. C'est pourquoi c'est nous qui décidons avec qui nous voulons collaborer. Ça, c'est notre principe de base. C'est avec plaisir que nous sollicitons les avis de tout le monde et que nous les écoutons, car nous sommes un pays amical. Mais quant à la décision, elle nous appartient. La situation est la suivante. C'est le peuple italien qui décide par qui l'Italie est dirigée, c'est le peuple hongrois qui choisit comment et par qui la Hongrie est dirigée. Et aujourd'hui, c'est le Premier ministre de la Hongrie qui a rencontré le vice-premier ministre de l'Italie, afin de discuter du futur de l'Europe. Nous souhaitons être davantage respectés. »

    Selon EUobserver, Viktor Orbán a dit que ce sera difficile pour le Fidesz de continuer à faire partie du PPE si le PPE fait une alliance avec la gauche pro-immigration.

    La semaine prochaine c’est Heinz-Christian Strache, président du FPÖ et vice-chancelier autrichien, qui sera à Budapest.

  • “Ensemble pour l’Europe“

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    Le gouvernement polonais a réuni hier au château royal de Varsovie un sommet des Etats qui ont rejoint l’UE depuis 2014. Les 13 chefs d’Etat et de gouvernement ont adopté une « Déclaration de Varsovie sur la réunification de l’Europe », intitulée « Notre Union, notre avenir ».

    Il n’y avait certes rien de spectaculaire à attendre d’une telle initiative, réunissant aussi bien des pays européistes que ceux du groupe de Visegrád. Toutefois, si l’on a la patience de lire le document jusqu’au bout, on voit que les Polonais ont réussi à faire accepter ceci :

    « Un autre aspect à explorer est le renforcement du rôle des parlements nationaux dans le processus décisionnel de l'UE. Les gouvernements de tous les États membres de l'UE doivent participer au processus décisionnel de l'UE sur un pied d'égalité et dans un esprit de coopération loyale et d'unité. Les intérêts de tous les États membres doivent être pris en compte. Dans le cadre des propositions visant à élargir le champ des décisions prises à la majorité qualifiée, nous réaffirmons que la culture du consensus est au cœur de l'Union. En outre, nous prenons note du fait que le retrait du Royaume-Uni de l'UE entraînera de nouvelles réalités politiques et institutionnelles, y compris au sein du Conseil. Le Conseil européen doit conserver son rôle essentiel dans la nomination de la nouvelle Commission et dans la définition, par consensus, des orientations politiques générales et des priorités pour l'avenir de l'UE. »

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  • Ex-Eglise catholique (UE)

    Neuf évêques qui ont renié leurs patries respectives et se disent d’« Euroregio » ont signé un texte par lequel ils demandent instamment aux citoyens européens de voter pour les candidats européistes.

    Soyons fiers des valeurs d’humanisme et de solidarité qui nous unissent et soyons conscients que chacun de nous porte la responsabilité de l’avenir de l’Europe. Engageons-nous pour faire vivre l’âme et l’esprit de l’Europe. Son destin est aujourd’hui entre nos mains.

    Leur chef, Mgr Jean-Claude Hollerich, archevêque de Luxembourg, souligne que c’est un appel à voter pour renforcer l'eurocratie « face à la montée des populismes et des nationalismes ».

    Les autres signataires sont les évêques de Trèves, Liège, Aix la Chapelle, Verdun, Metz, Nancy, Troyes et Namur.

  • « Maastricht Debate »

    Comme il y a cinq ans à l’approche des élections européennes, il y a eu hier soir un grand débat, à Maastricht, entre les « Spitzenkandidaten », les chefs de file des partis européens se disputant le prochain fauteuil de président de la Commission européenne.

    Je gage que vous n’en avez pas entendu parler.

    Et ce n’est pas étonnant.

    Car le chef du premier parti, le PPE, n’était pas là. Non plus que plusieurs autres dirigeants. Ils n’étaient que cinq, dont deux seuls connus, les vieux routiers de l’européisme Frans Timmermans et Guy Verhofstadt. Le socialiste et le libéral. Il paraît que c’est le premier qui l’a emporté. On en est tout remué…

  • Visegrád

    Au cours de sa tournée européenne, le Premier ministre japonais Shinzo Abe était hier en Slovaquie (pour la première fois), où il a rencontré les dirigeants du Groupe de Visegrád. Il a notamment déclaré :

    « Les entreprises japonaises ont très vite réalisé l’énorme potentiel des pays du V4… Une croissance économique stable renforce l’importance des pays de Visegrád en Europe et de nombreuses entreprises japonaises y installent leur siège ou leurs succursales. »

  • Leur Europe

    Cela fait désormais plus de 25 ans qu’on nous a imposé une « citoyenneté européenne », et qu’on nous martèle que le sens de l’histoire implique la disparition des nations et l’engagement de tous dans la construction d’une Europe qui mérite toute notre attention…

    Le Parlement européen a commandé un sondage sur les prochaines élections. Soulignons : c’est une commande du Parlement européen, pas de méchants populistes eurosceptiques.

    Résultat : seulement 38% des Européens (34% des Français) savent qu’il y aura une élection du Parlement européen en mai, et… 5% en connaissent la date.

  • Brexit

    Screenshot_2019-04-17 Brexit Party led by Nigel Farage on course for shock win in EU elections, poll finds.png

    Nigel Farage avait dit qu’il lancerait un nouveau parti si le Brexit était retardé (et s’il risquait donc d’y avoir des élections européennes). Il a lancé son « Parti du Brexit » vendredi dernier. Le sondage Yougov publié aujourd’hui le met en tête des intentions de vote, à… 27%, devant les travaillistes (22%) et les conservateurs (15%). Nigel Farage siphonne son ancien parti, l’Ukip, qui tombe à 7% alors qu’il était à 14 auparavant.

    L’Ukip avait remporté les dernières européennes avec 26,6% des voix. On constate que pour l’heure si on ajoute les intentions de vote de l’Ukip et du parti du Brexit on arrive à 34%. (Sachant aussi que 12% des Britanniques favorables au Brexit ont l’intention de voter pour les conservateurs.)

    Les européistes ne vont pas apprécier…